J.P. Morgan Asset Management (JPMAM) a annoncé ce 14 décembre le lancement de son premier fonds classé article 9 selon les critères de la réglementation européenne SFDR. Dénommé JPMorgan Funds - Climate Change Solutions Fund, le fonds sera géré par Francesco Conte, Yazann Romahi et Sara Bellenda. Le véhicule investira dans 50 à 100 actions d’entreprises avant-gardistes qui développent et déploient des solutions permettant de faire face au changement climatique. Notamment des entreprises produisant de l'énergie propre (éolienne, solaire ou hydraulique) et contribuant à bâtir un écosystème renouvelable, celles investissant dans des formes d’agriculture ou de construction à faible intensité carbone, ou encore des sociétés développant des moyens de transport durables ou des technologies permettant de réduire les déchets. JPMorgan Funds - Climate Change Solutions Fund s’appuiera sur l’outil de traitement du langage naturel propriétaire de JPMAM, ThemeBot, pour passer en revue près de 13 000 valeurs dans le monde et analyser rapidement des dizaines de millions de sources de données. ThemeBot cherchera à identifier les entreprises qui luttent contre le changement climatique à travers le monde, qu’il s’agisse d’acteurs bien établis adaptant leurs modèles d’entreprise ou d’innovateurs en phase de démarrage développant des technologies futures pour la transition vers une économie bas carbone, sans oublier les petites et moyennes capitalisations impliquées dans cette transformation. L'équipe d’analystes chercheurs de JPMAM, forte de plus de 90 professionnels, évaluera ensuite les critères d’investissement fondamentaux pour chacune des valeurs identifiées par ThemeBot, afin de contribuer à la construction d’un portefeuille différencié et à forte conviction.
Ares Management a levé 8 milliards de dollars pour un fonds qui réalise des prêts directs aux petites et moyennes entreprises américaines, rapporte le Wall Street Journal. Le montant représente environ deux fois son objectif initial de 4,5 milliards de dollars. De plus en plus de sociétés de gestion d’actifs se tournent vers les fonds crédit pour doper leurs encours, note le WSJ.
Invesco a annoncé ce 13 décembre le lancement d’une gamme d’ETF ESG répondant à des objectifs spécifiques liés à l’Accord de Paris sur le changement climatique, soutenu par l’ONU. Les produits sont exposés aux marchés actions américains, européens, japonais et internationaux, et prochainement les marchés émergents. L’ensemble des fonds sont classés Article 9 selon la classification SFDR. Les ETF répliqueront les indices MSCI qui visent à réduire l’exposition aux risques climatiques physiques et liés à la transition, tout en poursuivant les opportunités découlant de la transition vers une économie moins carbonée, et en s’alignant sur les exigences de l’Accord de Paris. Chaque indice applique un large ensemble d’exclusions. Les autres composants sont optimisés pour réduire l’intensité carbone à un niveau compatible avec un réchauffement de 1,5°C, ainsi que pour réduire la pondération des sociétés exposées aux risques liés à la transition climatique; maximiser la pondération des plus exposées aux opportunités de transition climatique; et minimiser la tracking error par rapport à l’indice MSCI standard. Ils seront investis physiquement dans les titres des indices respectifs. Invesco exercera ses droits de vote par procuration et, guidée par son équipe ESG mondiale, elle s’engagera auprès des entreprises bénéficiaires sur les principales questions liées à l’ESG. Leur devise est par défaut le dollar, à l’exception du fonds exposé à l’Europe, disponible en euro et en livre sterling.Les nouveaux ETF ESG s’appellent respectivement :- Invesco MSCI World ESG Climate Paris Aligned UCITS ETF- Invesco MSCI USA ESG Climate Paris Aligned UCITS ETF- Invesco MSCI Europe ESG Climate Paris Aligned UCITS ETF- Invesco MSCI Japan ESG Climate Paris Aligned UCITS ETF
Les investisseurs internationaux ont choisi la sécurité dans leurs choix de fonds. Entre le 2 et le 8 décembre, ils se sont massivement orientés vers les fonds monétaires, ces derniers affichant une collecte de 43,2 milliards de dollars (38,3 milliards d’euros), selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Cela porte à 203 milliards de dollars les flux sur cette classe d’actifs dans les deux derniers mois. Sur les autres classes d’actifs, les fonds actions ont reçu 10,6 milliards de dollars, et les fonds obligataires un «petit» 1,3 milliard. La collecte de l’obligataire a été sauvée par les fonds investis en titres souverains, qui ont reçu 4,2 milliards de dollars (dont 1,1 milliard pour les stratégies indexées à l’inflation). A l’inverse, les fonds plus risqués ont décollecté, avec -2,9 milliards pour les stratégies investies en obligations investment grade, -0,9 milliard pour celles investies dans les titres à haut rendement, et -0,5 milliard pour celles en obligations émergentes. Dans l’univers des fonds actions, les investisseurs ont privilégié les fonds indiciels cotés (ETF), qui ont drainé 19,9 milliards de dollars. A l’inverse, les fonds communs de placement ont rendu 9,3 milliards. La collecte hebdomadaire s’est concentrée sur les fonds actions américaines qui ont reçu 8 milliards de dollars. Les investisseurs se sont plus précisément dirigés vers les fonds de grandes capitalisations, qui ont collecté 8,9 milliards de dollars. Les autres types de stratégies en actions américaines ont fortement décollecté, avec -2,7 milliards pour les fonds de petites capitalisations, -3,2 milliards pour les stratégies de gestion value, et -4,3 milliards pour celles de croissance. Dans le reste du monde, les fonds actions en européennes ont, eux, enregistré leur plus importante décollecte depuis octobre 2020, avec -3,4 milliards. Les fonds actions émergentes ont rendu 2,2 milliards de dollars, et les fonds actions japonaises ont reçu 0,9 milliard.
Global X ETFs vient de lancer quatre nouveaux ETF Ucits en Europe sur le London Stock Exchange. Ces nouveaux produits sont positionnés sur quatre thématiques différentes: les énergies renouvelables, l’eau propre, les centres de données et infrastructures digitales ainsi que le lithium et les batteries. Le lancement de ces ETF thématiques porte à dix-sept produits la gamme d’ETF de Global X ETFs en Europe. Sur ce total, seize sont des ETF thématiques. Les thématiques sont devenues incontournables pour les fournisseurs d’ETF. De nombreux fournisseurs d’ETF se sont spécialisés dans ce domaine. C’est notamment le cas de HANetf et de Rize ETF en Europe, mais aussi d’Ark aux Etats-Unis. Nom des fondsTickerIndiceFraisGlobal X Renewable EnergyProducers UCITS ETFRNRGIndxx Renewable Energy Producers v2 Index0,50%Global X Clean Water UCITS ETFAQWASolactive Global Clean Water Industry v2 Index0,50%Global X Data Center REITs & DigitalInfrastructure UCITS ETFVPNSolactive Data Center REITs & Digital Infrastructure v2 Index0,50%Global X Lithium & Battery TechUCITS ETFLITUSolactive Global Lithium v2 Index0,60%
La Financière de l’Echiquier (LFDE) va lancer son premier fonds à impact solidaire destiné à financer des projets d’utilité sociale et environnementale. Echiquier Impact et Solidaire est le troisième fonds à impact de LFDE. Géré par Adrien Bommelaer et Luc Olivier, ce nouveau fonds comprend une poche cotée et une poche non cotée, toutes deux adossées aux Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU. La poche cotée (minimum 90 % du fonds) est une réplique de la stratégie d’Echiquier Positive Impact Europe. Ce fonds est investi dans des sociétés contribuant pour plus de 20% de leur chiffre d’affaires à 9 des 17 ODD, associés à des enjeux sur lesquels les entreprises peuvent agir. Il privilégie également les entreprises les plus engagées sur les plans environnemental, social et de gouvernance (ESG). La poche non cotée du fonds (maximum 10 %) sera investie dans le fonds Finance et Solidarité d’Amundi Asset Management qui sélectionne des entreprises sociales et solidaires contribuant à la transition sociale et environnementale. Le fonds Finance et Solidarité est impliqué dans la gouvernance des entreprises investies. Echiquier Impact et Solidaire a obtenu le label Finansol dédié à la finance solidaire en octobre 2021 et est candidat au label ISR de l’Etat français.
Plusieurs hedge funds pourraient avoir été affectés par leurs investissements dans le chinois Didi Global Inc, selon des documents officiels consultés par Reuters. Les actions Didi Global ont dégringolé depuis que la société chinoise de transport par taxi a annoncé son intention de se retirer de la Bourse de New York. Elles ont chuté de 56,8 % par rapport à leur prix d’introduction en bourse du 30 juin. La chute s’est accélérée après que la société a déclaré vendredi qu’elle prévoyait de se retirer de la Bourse de New York et de poursuivre sa cotation à Hong Kong, se pliant aux demandes des régulateurs chinois. Les hedge funds cités par Reuters sont notamment Bridgewater Associates, Penserra Capital, Owl Creek Asset Management, Seven Eight Capital , Paulson & Co.,Tiger Global Management et le milliardaire George Soros. L’agence cite également Temasek, le Canada Pension Plan (CPP), la Caisse de dépôt et placement du Québec et le California Public Employees’ Retirement System (CalPERS).
Neva Sgr, la société de capital risque du groupe Intesa Sanpaolo, a lancé le fonds Neva First Italia, entièrement dédié au marché italien et souscrit à 100 % par le fonds de fonds FoF VenturItaly et par le fonds de co-investissement Mise entièrement géré par Cdp Venture Capital Sgr. Ce dernier a investi 10 millions d’euros dans le nouveau fonds. L’objectif de Neva First Italia est d’investir dans des entreprises italiennes à haut contenu technologique, des fintech et des deeptech, en phase de croissance et d’expansion. Ce nouveau fonds vient s’ajouter au fonds Neva First, créé par Neva en août 2020 et qui a investi plus de 60 millions d’euros dans des startups italiennes et internationales. Ce fonds a été doté de 200 millions d’euros et vise à lever 250 millions d’ici à 2022. Le fonds sera géré par Mario Costantini et Antionio Chiarello.
Qui sont les souscripteurs de fonds en Italie? Assogestioni, l’association italienne de la gestion d’actifs, en a dressé le portrait dans son nouvel observatoire publié la semaine dernière. Pour la première fois, cette étude couvre les fonds de droit étranger commercialisés en Italie en plus des fonds de droit italien. Les investisseurs dans les fonds sont au nombre de 11,5 millions, soit un Italien sur cinq. Quarante et un pour cent d’entre eux appartiennent à la génération des baby-boomers, soit les personnes nées entre 1946 et 1964. Les Millenials (1981-1996) et la génération Z (après 1997) ne représentent ensemble que 11 % des souscripteurs de fonds. La parité est presque atteinte, puisque les femmes constituent 47 % des investisseurs dans les fonds. En termes de montant investis, l’équilibre n’est pas respecté, puisque les femmes ne représentent que 45 % des encours. Les banques monopolisent la distribution des fonds italiens Les investisseurs placent en moyenne 47.000 euros dans les fonds. Ce montant varie en fonction de l’âge et du genre. Plus les investisseurs sont âgés, plus ils investissent de grosses sommes. Et l’apport est plus faible lorsqu’il s’agit de femmes (45.000 euros). En termes de classes d’actifs, les Italiens privilégient les fonds flexibles (33 %) et les fonds obligataires et monétaires (32 %). Les fonds actions sont choisis par 20 % des investisseurs et les fonds diversifiés, par 15 % d’entre eux. Enfin, l’étude s’intéresse aussi aux modalités de distribution des fonds. Force est de constater que les banques monopolisent le secteur des fonds de droit italien. Ainsi, 95 % de ces fonds sont distribués via des agences bancaires et seulement 5 % par des conseillers financiers. Ces derniers jouent un plus grand rôle auprès des fonds de droit étranger, qui sont à 32 % distribués par des conseillers. Cette part monte à 43 % pour les fonds transfrontières.
Après les fonds actions, c’est au tour des fonds obligataires de connaître une de ses rares décollectes hebdomadaires au cours de cette année 2021. Selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research, les fonds obligataires ont rendu 4,5 milliards de dollars (4 milliards d’euros) entre le 26 novembre et le 1er décembre, soit une première décollecte depuis mars dernier. Les fonds actions, qui avaient connu la semaine dernière leur seconde décollecte de l’année, ont cette fois-ci reçu 9 milliards de dollars en net. La majorité des flux des investisseurs se sont dirigés vers les fonds monétaires, avec +27,1 milliards de dollars. Dans l’obligataire, peu de catégories ont échappé au désamour des investisseurs. Les fonds de titres d’entreprises investment grade ont rendu 2,4 milliards de dollars, ceux de titres high yield -3,9 milliards, et les fonds de titres émergents -1,8 milliard. Seuls les fonds d’obligations souveraines ont tenu, avec une collecte nette positive de 4,1 milliards de dollars, dont 0,9 milliard indexé à l’inflation. Sur les fonds actions, les flux se sont dirigés en grande partie vers les véhicules investis sur les actions américaines, avec +10,2 milliards de dollars. Les fonds en actions émergentes et japonaises ont également connu une collecte positive, avec respectivement +2,4 milliards et +1 milliard de dollars. A l’inverse, les fonds actions européennes ont décollecté 2,8 milliards de dollars. Sur les fonds en actions américaines, seuls ceux des grandes capitalisations et sur la tech ont reçu des montants net d’argent conséquents, avec 11 milliards de dollars pour les premiers, et 3,6 milliards pour les seconds. Les fonds de petites capitalisations, de stratégies croissance ou value, et du secteur des financières, ont pour leur part rendu entre 1,1 et 1,4 milliard de dollars.
L’industrie des fonds d’investissement en Espagne a enregistré une collecte nette s'élevant à1,48 milliard d’euros durant le mois de novembre2021, selon les données préliminaires de l’association espagnole de la gestion d’actifs Inverco. Il s’agit de la troisième plus faible collecte mensuelle des fonds espagnols cette année, seuls les mois d’août et de janvier 2021 avaient connu un niveau d’entrées nettes plus bas. L’appétit des investisseurs espagnols dans les fonds obligataires s’est poursuivi en novembre. Ces derniers ont ainsi collecté 2,7 milliards d’euros auprès des investisseurs hispaniques auxquels s’ajoutent 519 millions d’euros investis dans les fonds obligataires mixtes. Les fonds actions internationales ont également séduit le marché espagnol avec 963 millions d’euros d’entrées nettes enregistrées sur la classe d’actifs. Les produits investis en performance absolue (+646 millions d’euros), actions mixtes (+272 millions d’euros) et actions espagnoles (+73 millions d’euros) ont terminé novembre en territoire positif. La plus grosse décollecte du mois de novembre 2021 en Espagne a été observée sur les fonds globaux avec des sorties de 3,3 milliards d’euros. Les fonds à capital garanti et la gestion passive ont continué de décollecter, à hauteur de 202 et 188 millions d’euros. Les fonds monétaires ont également subi des sorties de 56 millions d’euros. L’encours total des fonds espagnols a dépassé les 315 milliards d’euros fin novembre, encore un nouveau record pour le secteur.
UBS Global Asset Management, filiale de gestion d’actifs du groupe suisse, a reconnu une erreur «significative» survenue dansla valeur nette d’inventaire d’un de ses fonds obligataires le 18 octobre dernier, dans une lettre aux investisseursdatée du 29novembre et consultéepar NewsManagers. L’erreur a été observée sur le fonds obligataire à haut rendement UBS (Lux) Bond Sicav - Asian High Yield (USD). En cause, l’indicateur fourni qui n'était pas le bon et le fait que les transactions en ligne sur le fonds n’aient pas été prises en compte dans le calculde l’indicateur. En guise de compensation, les investisseurs qui ont souscrit ou sont sortis du fonds ce jour-là recevront un paiement d'1,5 million d’euros. Les investisseurs sortants recevront un paiement complémentaire puisque la valeur nette d’inventaire du fonds était trop faible par rapport au niveau auquel elle se situait sans l’erreur.
Amundi vient d’annoncer la nomination de Dennis Ng au poste de directeur de la distribution à Singapour depuis le 1er novembre. Il arrive de JP Morgan Asset Management, où il était vice-président de l’équipe commerciale des fonds à Singapour. Auparavant, il fut conseiller d’investissement senior chez Standard Chartered Bank. Il a également travaillé au sein de la division de gestion de fortune chez Citi et DBS. La société de gestion française a également nommé Marcus Liew au poste nouvellement crée de gérant des solutions multi-classes d’actifs. Il sera chargé de la gestion de portefeuille, de la recherche, de l’analyse et de la mise en place des solutions multi-classes d’actifs chez Amundi. Il arrive de First Sentier Investors, où il était gérant depuis 2015.
AC Ventures, société de capital-risque basée en Indonésie, a clôturé son Fonds III avec plus de 205 millions de dollars de capital engagé, ce qui porte le total des actifs sous gestion de la société à plus de 380 millions de dollars pour l’ensemble de ses fonds. Selon un communiqué, le fonds a été sursouscrit et a bénéficié de la participation d’investisseurs institutionnels tels que la Société financière internationale (SFI) de la Banque mondiale et Disrupt AD, la plateforme de capital-risque d’Abu Dhabi Developmental Holdings (ADQ). La société indique par ailleurs que le Fonds III a investi activement depuis sa première clôture en mars 2020 et a réalisé 30 investissements sur un objectif de 35, prévoyant un déploiement de plus de 100 millions de dollars d’ici la fin de 2021. Plusieurs de ces entreprises - toutes investies au stade de la pré-série A - ont connu une croissance «fulgurante» pendant la pandémie de Covid-19, aidant les consommateurs et les entreprises à survivre à cette période perturbatrice. Parmi ces entreprises, on trouve Shipper, Stockbit, Ula, Aruna, Bukuwarung et Colearn, qui sont déjà des «centaures» et dont les valorisations approchent parfois celles des licornes.
BNP Paribas Asset Management (BNPP AM) fait évoluer 18 de ses ETF vers des indices ESG et Paris Aligned Benchmark à compter du 1er décembre, «afin de renforcer le caractère responsable de sa gamme indicielleBNP Paribas Easy», selon un communiqué. Avec ces changements d’indices, 83% de la gamme indicielle de BNPP AM représentant 16,4 milliards d’euros d’encourssont désormais catégorisés article 8 et article 9 selon la réglementation SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation). Les indices des ETF de la gamme MSCI SRI S-Series 5% Capped adoptent, en plus des critères ISR déjà appliqués, les caractéristiques des Paris Aligned Benchmarks (PAB), dont l’objectif est notamment de réduire l’intensité carbone de l’indice d’au moins 50 % par rapport à l’univers d’investissement initial la première année et d’atteindre un objectif de décarbonation d’au moins 7% par an ensuite, en ligne avec les trajectoires des Accords de Paris. Sept ETF de la gamme indicielle de BNPP AM sont concernés par cette évolution. Ils bénéficient désormais d’un classement SFDR Article 9.Les indices des ETF de la gamme MSCI ex-CW (ex-Controversial Weapons) évoluent vers des indices MSCI « ESG Filtered Min TE ». Les critères ESG sont intégrés en sélectionnant des émetteurs ayant de meilleurs scores ESG au sein de leur univers d’investissement de référence et en excluant certains secteurs controversés(tabac, charbon, armes controversées…) tout en en minimisant la Tracking Error. Les cinq ETF concernés bénéficient d’un classement SFDR Article 8.Les indices des ETF de la gamme Smart Beta adoptent également des critères ESG, en sélectionnant des émetteurs ayant de meilleurs scores ESG au sein de leur univers d’investissement de référence, et en excluant certains secteurs controversés. Les six ETF concernés bénéficient d’un classement SFDR Article 8.En parallèle de ces changements d’indices, les ETF BNP Paribas Easy ECPI Global ESG Blue Economy et BNP Paribas Easy ECPI Circular Economy Leaders voient leur classification SFDR évoluer de l’Article 8 vers l’Article 9, pour mieux refléter leurs objectifs en matière d’investissement responsable.Les ETF de la gamme BNP Paribas Easy concernés:BNP Paribas Easy MSCI Emerging SRI S-Series PAB 5% CappedBNP Paribas Easy MSCI Europe Small Caps SRI S-Series PAB 5% CappedBNP Paribas Easy MSCI USA SRI S-Series PAB 5% CappedBNP Paribas Easy MSCI World SRI S-Series PAB 5% CappedBNP Paribas Easy MSCI Japan SRI S-Series PAB 5% CappedBNP Paribas Easy MSCI Europe SRI S-Series PAB 5% CappedBNP Paribas Easy MSCI EMU SRI S-Series PAB 5% CappedBNP Paribas Easy MSCI Emerging ESG Filtered Min TEBNP Paribas Easy MSCI Europe ESG Filtered Min TEBNP Paribas Easy MSCI Japan ESG Filtered Min TEBNP Paribas Easy MSCI North America ESG Filtered Min TEBNP Paribas Easy MSCI Pacific ex Japan ESG Filtered Min TEBNP Paribas Easy ESG Low Vol EuropeBNP Paribas Easy ESG Low Vol USBNP Paribas Easy ESG Momentum EuropeBNP Paribas Easy ESG Quality EuropeBNP Paribas Easy ESG Value EuropeBNP Paribas Easy ESG Dividend Europe
Schelcher Prince Gestionva gérer le fonds Pro’Action Rebond 2021 lancé par Pro’Action Retraite, une association créée à l’initiative des élus de caisses de retraite des professions libérales, notamment les notaires, les experts comptables et les vétérinaires. Il s’agit d’un fonds dédié de dette privée pour financer les PME et ETI françaises. L’objectif est de lever 200 millions d’euros, avec un premier closing de 80 millions d’euros déjà réalisé. La commercialisation est ouverte à d’autres investisseurs institutionnels qui souhaitent s’engager pour l’économie française. Pour ce fonds, Pro’Action Retraite a mandaté Insti7, spécialiste du conseil en investissements financiers, pour une mise en concurrence de sociétés de gestion. Schelcher Prince Gestion a été sélectionné pour son expertise dans le financement des PME/ETI françaises.
La société de gestion britannique Rubrics Asset Management, fondée en 2001 et spécialisée dans le domaine de la gestion obligataire active, a récemment reçule feu vert de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour la commercialisation en France de sa gamme de fonds domiciliés en Irlande, a appris NewsManagers. La structure irlandaise, Rubrics Global Ucits Funds Plc, comporte trois compartiments : un dédié aux obligations internationales (souverains et crédit investment grade, high yield), un dédié aux obligations émergentes en devise étrangère et locale (souverains et obligations supranationales) et un dernier dédié à la detted’entreprises (majoritairement investment grade).
Mirabaud Asset Management lance un fonds d’obligations convertibles émises par les petites et moyennes capitalisations mondiales. Cette nouvelle stratégie est dirigée par Nicolas Crémieux, co-responsable de l’équipe obligations convertibles chez Mirabaud AM. Elle cible les émetteurs dont la capitalisation boursière est inférieure à 5 milliards de dollars dans des secteurs à forte croissance, comme la santé et la technologie, qui enregistrent des taux de défaillance plus faibles et affichent de solides profils de liquidité. Elle a pour objectif d’assurer une convexité permanente. Le portefeuille se compose d’environ 50 positions et reflète une gestion de convictions sans contraintes sectorielles ni géographiques avec une exposition significative en dehors de l’indice de référence. L’équipe d’obligations convertibles de Mirabaud Asset Management se compose de cinq spécialistes basés à Paris, gérant environ 1 milliard de dollars. À l’instar des autres offres d’obligations convertibles de Mirabaud Asset Management, la nouvelle stratégie intègre les critères ESG en amont du processus de gestion et est classifiée Article 8 au sens du Règlement SFDR. « La classe d’actifs des obligations convertibles est actuellement en plein essor (…). Nous avons observé des niveaux record d’émissions d’obligations convertibles en 2020, et l’année 2021 est sur le point d’égaler ce niveau », commente Nicolas Crémieux.
Un nouveau fonds tech vient d’être créé. Barings vient de lancer le fonds Barings Global Technology Fund. Géré activement par Matthew Ward et Colin Moar à Londres, ce fonds est investi dans des actions d’entreprises technologiques mondiales. Le duo de gérants cherchera à identifier les sociétés appartenant à trois groupes: les entreprises innovantes, les «perturbatrices» et les moteurs de l’avenir.