BlackRock a annoncé ce 13 janvier le lancement de deux stratégies climat gérées activement. Les fonds BGF Climate Action Multi-Asset Fund et BGF Climate Action Equity Fund seront commercialisés auprès d’investisseurs professionnels et qualifiés de la région Europe, Moyen Orient, Afrique. Ces fonds sont exposés aux principales tendances liées au climat en investissant dans des actifs qui devraient permettre et/ou bénéficier de la transition vers une économie de réduction des gaz à effet de serre et de neutralité des émissions de carbone. Les deux fonds intègrent des critères ESG dans leurs processus d’investissement et sont classés Article 9 selon le règlement européen. Le BGF Climate ActionMulti-Asset Fund adopte une approche multi-actifs pour investir dans des émetteurs qui s’efforcent de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre à travers un portefeuille diversifié d’actions, d’obligations et d’actifs alternatifs dans des domaines tels que l'énergie propre, l’efficacité des ressources, la nutrition durable, la biodiversité et les transports écologiques. Il vise à obtenir un niveau d’intensité d'émissions de carbone inférieur à celui de son indice de référence – composé à 65% de l’indice MSCI All Country World et 35% de l’indice Bloomberg Barclays Global Aggregate Bond - et entend intégrer un taux de décarbonation annuel. Le fonds associe la recherche macro-thématique et les compétences en matière d’allocation d’actifs de l'équipe des stratégies diversifiées de BlackRock Multi - Asset Strategies and Solutions aux capacités de sélection de titres des spécialistes sous-jacents en actions et obligations. Le BGF Climate Action Equity Fund cherche à identifier les entreprises disruptives de toute taille, à la pointe en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et bénéficiaires de cette tendance sur le long terme. Il fonds investit dans des entreprises qui proposent des solutions pour atténuer le changement climatique et/ou s’y adapter, ou dans des entreprises en train d’adapter leur offre pour intégrer les risques à long terme du changement climatique et de l’épuisement des ressources naturelles. Il donne accès aux principaux thèmes climatiques dans plusieurs secteurs, notamment l'énergie propre, le transport écologique, l’alimentation durable et l’efficacité des ressources, à travers un univers d’environ 1.000 titres.
La société de gestion belge Candriam va rouvrir son fondsCandriam Bonds Euro High Yield aux nouvelles souscriptions d’investisseurs à compter du vendredi14 janvier. Ce fonds obligataire avait fait l’objet d’une clôture partielle (soft-closing) en mars 2021 après avoir atteint sa capacité maximale d’encours, à savoir 3,2 milliards d’euros. Le fonds, co-géré par Philippe Noyard,Nicolas Jullien et Thomas Joret,sera automatiquement fermé partiellement si ce plafond est de nouveau atteint. Si cette situationse présente, Candriam indique dans une communication aux investisseurs que les nouvelles souscriptions des investisseurs existants du fonds seront limitées à un maximum de 25% du nombre de parts qu’ils possèdent dans le fondsà la date de la première valeur nette d’inventaire applicable après la fermeture partielle.
Lombard Odier Investment Managers (LOIM) lance Fallen Angels Recovery, une stratégie axée sur les entreprises dont la note de crédit a baissé mais qui présentent de solides perspectives de reprise et dont la valorisation est attrayante. Les « anges déchus » sont des émissions obligataires dont la note a été abaissée de « investment grade » à « haut rendement », mais qui sont fortement sous-évaluées par rapport aux autres titres de la même tranche. Selon une approche axée sur les convictions les plus fortes et sur la recherche, la stratégie Fallen Angels Recovery propose aux investisseurs des rendements corrigés du risque tout au long du cycle. Elle est supposée offrir également une forte exposition à la reprise, tout en limitant l’exposition aux ventes massives. Le portefeuille compte une centaine de positions, dont environ 90% sont notées BB. Les titres sont choisis en fonction d’une analyse fondamentale des émetteurs et des critères de durabilité sont intégrés tout au long du processus d’investissement. Cette stratégie, qui a vu le jour le 31 décembre 2021, affiche déjà un encours sous gestion de 86 millions de dollars. Elle est supervisée par Yannik Zufferey, directeur de la gestion obligataire, et gérée par Ashton Parker, gérant principal et responsable de la recherche crédit.
On prend les mêmes, et on recommence. L’année 2022 démarre avec une importante collecte des fonds actions et monétaires, selon le «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Entre le 30 décembre 2021 et le 5 janvier 2022, les fonds actions ont attiré 25,6 milliards de dollars (22,6 milliards d’euros), contre 20,2 milliards pour les fonds monétaires, et 6,8 milliards pour les fonds obligataires. Les flux sur les fonds monétaires et actions rythment la collecte mondiale depuis le début de la crise du Covid-19. L’année 2020 a ainsi été marquée par une très forte collecte sur le monétaire, qui a atteint 917 milliards de dollars. Elle a été suivie par une année 2021 extraordinaire pour les fonds actions, qui ont collecté 949 milliards de dollars, soit plus que la somme des deux décennies précédentes, précisent les auteurs du rapport. Sur cette semaine, la collecte des fonds actions s’est concentrée sur les véhicules couvrant les Etats-Unis (+15,5 milliards de dollars), et plus précisément les fonds de grandes capitalisations US (+10,9 milliards). Quelques secteurs ont également enregistré des flux importants, comme les fonds immobiliers (+1,7 milliard), les financières (+1,3 milliard), l’énergie et la santé (+1,2 milliard chacun). A l’inverse, les fonds croissance et value américains ont décollecté de 2 milliards et 0,6 milliard de dollars respectivement. Dans le reste du monde, les fonds actions émergentes ont attiré 3,8 milliards de dollars, et les fonds européens 1,3 milliard, tandis que les fonds d’actions japonaises ont rendu 1,1 milliard. Dans l’obligataire, les investisseurs ont principalement choisi des véhicules de titres d’entreprises investment grade (+4,8 milliards de dollars). Dans le souverain, un petit schisme s’est opéré, avec une collecte de 1,5 milliard de dollars pour les fonds investissant sur des titres indexés à l’inflation, tandis que ceux exposés aux titres non couverts face à ce risque ont décollecté de deux milliards.
L’ETF phare d’Ark Invest, Ark Innovation, a perdu 9 % depuis le début de l’année, ses paris sur les valeurs technologiques les plus risquées ayant mal tourné, rapporte le Financial Times. Les investisseurs ont retiré 300 millions de dollars nets du fonds. Le véhicule de 14,4 milliards de dollars a chuté de 45 % par rapport à son pic de février.
S’appuyant sur l’analogie entre l’Arche de Noé qui a sauvé des êtres humains et l’Arche de Cathie Wood, c’est-à-dire sa société Ark qui signifie arche en anglais, un éditorialiste de l’agence Bloomberg se demande si la chute de certains ETF d’Ark investis sur les valeurs technologiques américaines ne pourrait pas provoquer une énorme tempête sur le marché des produits structurés. L’agence américaine a en effet remarqué que plusieurs banques d’investissement, en premier lieu desquelles Goldman Sachs, JP Morgan, Morgan Stanley, Citigroup et BNP Paribas, ont émis au moins une cinquantaine de «notes» (obligations structurées) l’an dernier pour offrir une exposition aux véhicules d’Ark Invest pour une valeur d’au moins 100 millions de dollars. En faisant cela, elles touchent une importante commission, mais ces produits sont aussi parfois dotés d’un effet de levier qui, lorsque les ETF sous-jacents se retournent, provoquent des chutes des produits structurés beaucoup plus importantes, voire même une perte totale en capital si certains seuils de baisse des ETF sont franchis. Ces obligations ont une date d'échéance parfois lointaine, Bloomberg citant l’exemple de produits émis par JP Morgan arrivant à échéance en 2027, mais remarque que les seuils de baisse ont déjà été franchis...
La société de gestion d’actifs non cotés du groupe Kepler Cheuvreux lève le voile sur le premier tour de levée de fonds de Move Capital I, son premier véhicule growth spécialisé dans le secteur B2B des nouvelles technologies. Cette première étape doit lui permettre d’atteindre dans les douze prochains mois l’objectif final de levée, fixé à 300 millions d’euros. Le groupe avait dévoilé cette première intention en 2019 lorsqu’il est entré au capital de Move Capital, une jeune boutique dédiée aux entreprises technologiques. Jusqu’à présent, le véhicule a obtenu les engagements d’investisseurs comme Orange, Nokia, SKT, le Fonds européen d’investissement et Bpifrance. Move Capital I vise à prendre des participations en France et en Europe dans des entreprises en phase de forte croissance, dans les secteurs de la cybersécurité, de l’Internet des objets, de l’intelligence artificielle et de la transformation digitale des entreprises. Le fonds a reçu le label «Tibi» en novembre 2020.
Les entreprises suédoises Sprinkle et FCG Fonder lancent un fonds qui permettra aux investisseurs particuliers d’investir dans des sociétés prometteuses qui prévoient de s’introduire en Bourse, rapporte le site suédois realtid.se. Le fonds sera lui-même coté en Bourse. Appelé Pipo, le fonds se concentre sur les licornes, principalement dans le domaine de la technologie, notamment les fintech, les places de marché directes, la technologie blockchain. Entre 75 % et 100 % des investissements seront réalisés dans des sociétés américaines en phase de pré-IPO et entre 0 et 25 % dans des sociétés européennes qui prévoient de s’introduire en Bourse aux États-Unis, comme Klarna ou Revolut. Le fonds est géré par FCG Funds tandis que SprinkleBit Capital, filiale de Sprinkle Group, décidera des investissements à réaliser dans les entreprises non cotées.
A chaque nouvelle année, son lot de résolutions et de modifications pour les fonds de sociétés de gestion. Le gestionnaire d’actifs français Carmignac va procéder à quelques modifications dans onze de ses fonds, qui seront effectives au 1er janvier 2022. Pour deux d’entre eux, Carmignac Patrimoine et Carmignac Investissement, une petite révolution s’amorce. Pour la nouvelle année, le fonds phare de la firme, Carmignac Patrimoine, va ainsi s’ouvrir aux titres non cotés jusqu'à hauteur de 5% de son actif net. Ce qui représenterait une allocation maximale deplus de 514 millions d’euros sur les 10,3 milliards d’euros d’encours que comptait le fonds au 22 décembre 2021. A cet égard, Carmignac, qui ne voit pas en cette ouverture un changement significatif de la stratégie d’investissement,a renforcé sondispositif opérationnel dela gestion de fonds à la direction des risques. Volonté d’innover La société de gestion entend paractifs non cotésdes actions de sociétés qui prévoient d’être admises à la cote officielle d’une Bourse ou aspirent à l’être à court ou moyen terme, sans que cette admission n’intervienne dans les 12 mois suivant l’acquisition des actions par le fonds. Elle insiste sur le fait que ces titres non cotés seront des valeurs mobilières. «Depuis plus de 30 ans, l’objectif d’investissement de Carmignac est d’offrir à nos clients la capacité de saisir des leviers de performance sous-estimés. Dans un environnement de marché en constante évolution, cet objectif nous a conduit à innover tout en plaçant la gestion des risques au cœur de notre style d’investissement. L’investissement dans des sociétés avant leur introduction en bourse s’inscrit dans la continuité des stratégies d’investissement actuelles des fonds en se concentrant sur les sociétés à croissance séculaire et conformément à l’engagement à long terme de Carmignac de mettre à la disposition de ses clients et investisseurs particuliers des classes d’actifs et des produits principalement réservés aux investisseurs institutionnels», explique la société de gestion dans une communication aux porteurs de parts. Une première immersion dans le private equity en 2021 Le fonds Patrimoine ne sera pas le seul à profiter de cette ouverture vers le private equity. A compter du 1er janvier 2022, le fonds Carmignac Investissement pourra lui investir jusqu'à 10% de son actif net dans des titres non cotés.Ce qui signifie qu’il pourrait investir un maximum de 390 millions d’euros dans cette classe d’actifs en se basant sur les encours du fonds au 22 décembre 2021 (3,9 milliards d’euros). Au total, ce sont plus de 904 millions d’euros d’encourssur les deux fonds que Carmignac pourrait placer sur le non-coté. Carmignac s’est déjà immiscé dans l’univers du non coté un peu plus tôt dans l’année. En août, la firme avait confirmé son soutien apporté àla création d’une société de private equity pan-européenne établie à Londres en mars dernier et baptisée Cap10 Partners. Carmignac indiquait alors qu’il ne s’agissait pas d’une nouvelle activité et que ce soutien à la création de Cap10 Partners étaittotalement indépendant de ses activités et de sa filiale britannique.
Le Belgian Recovery Fund, le nouveau fonds de relance auprès de La Société Fédérale de Participations et d’Investissement (SFPI-FPIM), le fonds souverain belge, vient d’achever une première levée de fonds avec 218 millions d’euros. Ce tour de table a été alimenté par une participation forte des assureurs locaux. Ethias Assurance, AG Insurance, AXA Belgium, Baloise Insurance et Belfius Insurance ainsi que le Groupe P&V, KBC, vdk bank et Koramic ont ensemble apporté 103 millions d’euros. La SFPI, le fonds souverain belge, a contribué 100 millions d’euros. Tikehau Capital, qui a pris une participation de 15 millions d’euros, a également été sélectionné en tant que conseiller pour les projets d’investissement. Le fonds réalisera ses premiers investissements dans les prochaines semaines. Lancé en septembre dernier par le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem, et le Secrétaire d’Etat pour la Relance et les Investissements stratégiques, Thomas Dermine, ce fonds vise à renforcer la solvabilité des entreprises belges impactées par la Covid. Ce véhicule de relance a pour objectif d’octroyer des prêts subordonnées et convertibles aux entreprises, qui étaient financièrement saines avant de la crise mais ont dû faire face à une réduction de leurs fonds propres en raison de la pandémie. L’objectif du Belgian Recovery Fund est de réunir jusqu’à 350 millions d’euros et une deuxième levée de fonds est d’ores et déjà prévue en 2022, selon Edouard Chatenoud, responsable de la région Benelux de Tikehau Capital. «Nous étudions attentivement chaque situation et les investissements du Belgian recovery Fund sont de l’ordre de 5 à 20 millions d’euros», a-t-il ajouté. La SFPI comptait 14 milliards d’euros d’encours sous gestion. Tikehau Capital, une société de gestion alternative, gérait 31,8 milliards d’euros d’encours sous gestion au 30 septembre 2021.
Santander Asset Management, filiale de la banque espagnole Santander, a bouclé la levée d’un fonds global de dette privée baptisé Santander Private Debt I pour un montant total de 115 millions d’euros d’engagements. Le fonds investira sur les marchés de dette privée dans un format multi-gérants et avec une exposition minimale de 80% en dette senior. Il devrait souscrire à au moins 150 dettes différentes (partagée pour moitié entre Etats-Unis et Europe) avec une durée de vie moyenne de 4 à 5 ans. Santander AM, qui gère 192 milliards d’euros, a fondé son équipe de gestion d’actifs illiquides en 2019. Elle compte aujourd’hui une trentaine de personnes.
Les fonds de droit français sont en petite forme. Malgré des performances globales des marchés actions très positives à fin octobre 2021, les organismes de placements collectifs (OPC) en actions de droit français n’ont pas attiré les investisseurs. Selon les derniers chiffres publiés par l’Association française de la gestion (AFG), ceux-ci enregistraient des souscriptions nettes négatives de 4,4 milliards depuis le début de l’année à fin octobre. Sur le mois, ils ont enregistré 400 millions nets de collecte. Ce sont les fonds obligataires qui depuis le début de l’année attirent les investissements, à +8,3 milliards d’euros. Les fonds diversifiés ont attiré 4 milliards net sur 10 mois quand les fonds monétaires décollectaient pour le même montant. A noter qu’en octobre, les fonds monétaires ont attiré 30 milliards d’argent frais en net. Depuis le début de l’année, la collecte globale des OPC français s'établit à 4,1 milliards d’euros. L’AFG indique que les OPC de droit français affichaient un encours de 2.213 milliards d’euros à fin octobre. Ce montant inclut les fonds «spéciaux» comme les fonds à formule, les FCPE, FCPR et OPCI qui comptent pour 760 milliards d’euros.
La performance annuelle des fonds non monétaires de droit français, portée par celles des fonds actions (+37,3% dont +40,8% pour les fonds indiciels cotés sur les actions), atteint un niveau élevé en octobre (+16,1% après +12,4% en septembre) proche du pic de mars 2021 (+17,1%), selon les derniers chiffres agrégés par la Banque de France. La performance mensuelle est également à nouveau positive (+1,7%) après la baisse en septembre (-1,3%), seuls les fonds obligations affichent une performance négative (-0,3% en octobre après -0,4% en septembre). La performance annuelle des fonds monétaires varie peu (-0,49% après -0,5%). Les encours des fonds non monétaires atteignaient 1.458 milliards d’euros fin octobre dont 400 milliards en fonds actions et 297 milliards pour les fonds obligataires. Les fonds monétaires pesaient quant à eux 388 milliards.
Les investisseurs reviennent sur le marché des actions chinoises malgré les turbulences de ce derniers mois qui ont faitperdre près d’un tiers de sa valeur au marché depuis son pic de février. Ainsi, trois fonds indiciels cotés (ETF)axés sur la Chine, ChinaAMC MSCI China A 50 Connect, E Fund MSCI China A 50 Connect ETF et China Universal MSCI China A 50 Connect ETF, figuraient parmi les 15 premiers ETF au monde en termes de collecte netteen novembre, selon les données d’ETFGI citées par le Financial Times, avec un total de 4,6 milliards de dollars. Plus frappant encore, l’ETF KraneShares CSI China Internet (KWEB) a enregistré 7,8 milliards de dollars d’entrées nettes depuis la mi-février, soit plus du double de tous les autres ETF thématiques cotés aux États-Unis, selon Goldman Sachs. Le journal note aussi que l’ETF obligataireiShares China CNY Bond Ucits ETF est devenu en deux ans le deuxième plus important ETF en Europe à peine deux ans après son lancement avec plus de 12 milliards de dollars d’encours.
Le gérant alternatif américain Ares Management a annoncé avoir levé 2,2 milliards de dollars de capitaux dédiés aux infrastructures climatiques, comprenant son fonds inaugural Ares Climate Infrastructure Partners (1,4 milliard de dollars) et 800 millions de dollars dans des véhicules «de transaction connexes». Ares Management précise que sur le total de 282 milliards de dollars d’encours qu’il gère, environ 2 milliards étaient jusqu'à présent dédiés à des infrastructures climatiques.
L’Union Bancaire Privée (UBP) a annoncé ce 15 décembre le lancement du fonds UBAM - Biodiversity Restoration, dédié à la biodiversité. Le portefeuille investira dans septthématiques d’activité, telles que notamment la gestion durable des ressources naturelles, les villes vertes, et la production alimentaire durable. Le véhicule a pour objectif d’identifier et d’investir dans 45 à 55 sociétés qui, grâce à leurs produits et leurs chaînes d’approvisionnement, apportent des solutions visant à protéger et restaurer les espèces et les habitats naturels à travers la planète. L'équipe de gestion utilisera aux outils propriétaires de la banque, à savoir respectivement l’IMAP (pour Intentionnalité, Matérialité, Additionnalité et Potentiel) et l’IEF (pour Impact Engagement Framework - Cadre d’engagement d’impact). Le fonds est cogéré par Victoria Leggett, responsable Impactinvesting, Charlie Anniss, gérant de portefeuille senior, et Adrien Cambonie, gérant de fonds et analyste impact. Création d’un comité dédié à la biodiversité L’UBP va par ailleurs renforcer la structure de gouvernance de l’équipe Impact en créant un comité dédié à la biodiversité. Sousla supervision de Tony Juniper, président de Nature England et directeur exécutif des campagnes d’information et de sensibilisation pour WWF Royaume-Uni, et avec le support des membres de nos deux ONG partenaires Cambridge Conservation Initiative et la Peace Parks Foundation, ce groupe d’experts fournira à l’équipe d’investissement des conseils ainsi qu’une vision stratégique, et aura pour mission de définir des indicateurs de performance et des objectifs clairs enmatière de biodiversité. Le comité est rattaché directement à l’Impact Advisory Board, présidé par Anne Rotman de Picciotto, et à l’Impact Investment Committee, présidé par Simon Pickard.
DWS a annoncé ce 15 décembre le lancement d’un ETF sur les obligations souveraines mondiales ESG. Ce produit, dénommé ETF Xtrackers ESG Global Government Bond, réplique l’indice FTSE ESG Select World Government Bond - DM (FTSE ESG Select WGBI-DM). L’indice de l’ETF vise à fournir une pondération ESG significative en utilisant un système d'évaluation approfondi qui s’appuie sur 41 indicateurs ESG ainsi que sur des points de données externes reconnus. Il utilise le cadre ESG établi par FTSE Russell pour les obligations souveraines, avec des inclinaisons ESG plus strictes pour surpondérer les pays à haute performance ESG et sous-pondérer les pays à faible performance ESG. Il intègre également des exclusions pour les pays les moins performants sur le plan ESG et, en réponse à la demande des investisseurs, les pays qui ne sont pas considérés comme « libres ». Les scores ESG de chaque pays sont obtenus en évaluant leur performance à travers trois piliers de performance ESG (chacun avec de multiples sous-indicateurs) : - Performance environnementale : énergie, climat, ressources. - Performance sociale : inégalité, emploi, capital humain, santé et bien-être de la société. - Performance en matière de gouvernance : corruption, efficacité du gouvernement, stabilité politique, qualité de la réglementation, état de droit, voix et responsabilité. Le fonds indiciel est coté depuis le 14 décembre sur Deutsche Börse et doit être coté à la Bourse de Londres.
Schroders lance un fonds actions monde sur le thème de la transition vers une alimentation et d’une eau plus durables. Appelé Schroder ISF Global Sustainable Food and Water, le fonds sera géré par Mark Lacey, Felix Odey et Alex Monk. Il vient enrichir la gamme Schroders Global Transformation, qui fournit aux investisseurs une exposition aux thèmes qui façonnent l’avenir du monde. L’équipe de gestion ciblera des technologies émergentes et des industries stratégiques qui font partie intégrante de la transformation du système alimentaire et de l’eau. Elle recherchera des idées sur toute la chaîne de valeur, notamment dans la gestion de l’eau, la production et la transformation des aliments, la distribution et le recyclage. Le portefeuille sera composé de 35 à 60 valeurs. Une «liste cible» d’environ 190 actions a été dressée à l’aide d’une recherche sur les actions et d’outils exclusifs de Schroders. Cette liste vise à filtrer l’univers des actions mondiales pour trouver les entreprises qui contribuent activement à la durabilité du système alimentaire et de l’eau. Le fonds est classé dans la catégorie Article 9 du règlement SFDR.
Le gestionnaire d’actifs britannique M&G Investments a reçudébut décembre le feu vert de l’Autorité des marchés financiers pour la commercialisation de son fonds M&G (Lux) Diversity and Inclusion en France, a appris NewsManagers. Le fonds, lancé le 18novembre dernier et investi en actions internationales, a pour objectif d’investirdans des sociétés qui présentent une réelle diversité de genres et/ou d’ethnicités, ou qui proposent des solutions en faveur de l’égalité sociale. Sur le plan financier, il vise à surperformer l’indice MSCI ACWI Net Return sur une période de cinq ans. Selon la documentation du fonds, celui-ci applique les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et s’appuie sur diverses exclusions. Par exemple, celles fondées sur des normes pour les entreprises réputés pour ne pas respecter les normes en matière de droits de l’homme, de droits du travail, d’environnement et de lutte contre la corruption ou encore des exclusions sectorielles (secteurs portant atteinte à la santé humaine, au bien-être de la société, à l’environnement) ou fondées sur les valeurs du fonds. Le fonds, domicilié dans une Sicav luxembourgeoise de M&G,comptait 13,38 millions de dollars (11,86 millions d’euros) d’encours à fin novembre.