Le spécialiste de l’investissement non coté Andera Partners a annoncé vendredi le premier closing à 450 millions d’euros de son fonds Andera MidCap 5, fonds successeur de Winch Capital 4, avec un objectif final de 600 millions d’euros. Il s’agit du cinquième véhicule de l’équipe Andera MidCap qui depuis 20 ans accompagne en fonds propres les dirigeants-actionnaires d’entreprises de croissance dans leurs stratégies de changement d’échelle et de transformation de leur organisation. Des partenaires historiques tels que Société Générale Assurances, BNP Paribas Cardif, Bpifrance, MACSF, CNP Assurances ou Ardian ont souscrit dans le fonds ainsi que de nouveaux investisseurs français et internationaux. Les 15 sorties réalisées sur les fonds Winch Capital 3 et 4 ont généré un multiple de 3,3 fois en moyenne.
La société de capital investissement Capital Dynamics, a annoncé le closing final de son fonds «Capital Dynamics Mid-Market Direct V» (MMD V) à 578 millions de dollars d’engagements. Il s’agit du cinquième millésime de sa gamme de fonds Mid-Market Direct qui réalisent des investissements directs en fonds propres et quasi-fonds propres dans des entreprises du mid-market aux côtés de sociétés de gestion établies et/ou spécialisées. MMD V investit principalement dans le cadre d’opérations de buyout ou de capital développement. «Nos recherches démontrent que les co-investissements post crise ont tendance à surperformer», affirme dans un communiqué David Smith, senior managing director de l’activité de co-investissement de Capital Dynamics. Le groupe entend déployer l’argent dans les deux ans à venir après avoir commencé à investir en 2020. Il a déployé à ce jour plus de 35 % de son capital avec 16 investissements dans le mid-market. Créée en 1988 aux Etats-Unis, Capital Dynamics revendique la gestion et le conseil de quelque 13 milliards de dollars d’actifs, et compte 160 salariés dans 14 bureaux en Europe, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et en Asie.
Le National Employment Savings Trust (Nest), qui forme le plus gros fonds de pension à cotisations définies du Royaume-Uni, a sélectionné le gestionnaire britannique Schroders Capital pour investir pour la première fois sur le non-coté (private equity). Nest, qui gère quelque 24 milliards de livres d’encours et représente un tiers des travailleurs actifs du Royaume-Uni, envisage d’investir au moins 1,5 milliard de livres (environ 1,8 milliard d’euros) dans le private equity d’ici 2025. Le fonds de pension ambitionne d’allouer près de 5% de son portefeuille au private equity sur le long-terme. Schroders Capital, filiale du groupe Schroders, a été sélectionnée, notamment pour son engagement pour l’investissement durable, parmi 14 sociétés de gestion candidates à l’appel d’offres de Nest sur le private equity publié en août 2021. Mark Fawcett, responsable des investissements de Nest, a souligné que l’attribution de ce mandat à Schroders Capital pourrait être «un tournant décisif» pour l’industrie du private equity afin de rendre cette classe d’actifs accessible aux épargnants britanniques moyens.
Le spécialiste des jetons non fongibles,Arianee vient de boucler un tour de table de 20 millions d’euros. Il a étémené par le fonds américain Tiger Global qui a récemment investi dans plusieurs licornes françaises comme Spendesk, Ankorstore ou encore Qonto. Déjà présents lors de la dernière levée de fonds, Bpifrance, Isai, Noia Capital et Cygni Labs continuent l’aventure. Commerce Ventures, Motier Ventures et l’ancien PDG de Jimmy Choo, Pierre Denis, entrent également au capital. L’investissement s’est fait en partie en ARIA20 (le token de la start-up) et en actions. Ildevra permettre à l’entreprise française, dont les effectifs ont triplé depuis mars dernier, date du dernier tour de table, d’accélérer sa présence internationale, notamment avec l’ouverture d’un bureau à New York. Mais aussi de s’élargir à d’autres secteurs que le luxe et la mode. «Il y a six mois, c’était plus difficile de parler du web 3 avec les marques», explique Pierre-Nicolas Hurstel, directeur général et co-fondateur d’Arianee. Mais la récente vague des NFT (jetons non-fongibles) et du métavers confirme une tendance sur laquelle la start-upmise depuis son lancement en 2018.
Le fonds de pension de la communauté religieuse, très actif en matière de décarbonation, a fini d’éliminer les fournisseurs d’hydrocarbures de son portefeuille et s’attaque désormais au volet de la demande.
Le groupement britannique de fonds de pension Border to Coast cherche jusqu’à deux gérants d’actions émergentes pour une poche de 650 millions de livres (772 millions d’euros). La poche en question appartient à l’Emerging Markets Equity Alpha Fund d’un milliard de livres qu’il prévoit de lancer au cours du premier semestre 2023 et qu’il ouvre à la souscription auprès de ses fonds de pension partenaires. Le groupement a déjà sélectionné deux gérants spécialisés sur la Chine pour l’autre poche du fonds. Les gérants retenus seront dotés d’une expérience démontrable de l’investissement à long terme sur les marchés émergents, avec une approche de conviction dans la sélection des actions. Border to Coast va également sélectionner les candidats sur leur aptitude à l’intégration et au reporting de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, y compris sous l’angle climatique, ainsi que sur leur capacité à mener des actions d’engagement actif envers les entreprises. Le fonds devra chercher à dépasser les performances de l’indice «MSCI Emerging Markets Index» d’au moins 2% nets de frais par an sur une période glissante de trois ans. Voir la présentation dédiée aux gérants ici. Les détails de l’appel d’offres sont disponibles en écrivant à cette adresse: bordertocoast@mercer.com
Ils estiment que la mauvaise gestion des cas de harcèlement sexuel et d’autres abus du groupe de jeux vidéo a grevé sa valeur avant sa vente, jugée précipitée, à Microsoft.
Les investisseurs ont trouvé un terrain d’entente avec General Electric, Duke Energy et Dominion Energy qui s’engagent à augmenter leur transparence en matière climatique.
TPG annoncé la levée de 7,3 milliards de dollars pour son fonds climatique, TPG Rise Climate, lancé début 2021. Il a déjà engagé plus de 2 milliards de dollars dans des entreprises du secteur du climat, a indiqué la société. Hank Paulson, ancien secrétaire au Trésor américain, est le président exécutif du fonds.
Le fonds de pension danois a observé une récente hausse de 15% du nombre de ses clients investissant de façon "active" dans sa solution Danica Balance Sustainable Choice.
La caisse nationale de retraite complémentaire des travailleurs de la métallurgie, de l’installation d’usines et des secteurs connexes italienne Cometa lance une volée d’appels d’offres à la suite d’une revue de sa politique d’investissement. Pour sa poche monétaire, il lance deux mandats de type « obligation court terme à risque maîtrisé », d’un montant unitaire initial estimé à environ 615 millions d’euros; Pour sa poche «revenus», le fonds émet 6 appels d’offres « rendement total multi-actifs à risque maîtrisé », d’un montant unitaire initial estimé à environ 1.527 millions d’euros ; Pour son segment Croissance : deux mandats « multi-asset benchmark », d’un montant unitaire initial estimé à environ 612 millions d’euros. Plus de détail en italien ici.
Le fonds de pension des enseignants de l’Ontario, Ontario Teachers’, s’est engagé à investir 175 millions de dollars (161,3 millions d’euros) dans la plateforme d’investissement dans les autoroutes indiennes de KKR. La plateforme comprend un portefeuille de 12 actifs, dont 6 qui devraient être acquis une fois l’accord définitif. Le portefeuille inclut un ensemble d’actifs diversifiés entre routes à péage et des actifs offrant une rente, pour un total dépassant 910 kilomètres à travers 11 états. Il s’agit de la troisième transaction dans les infrastructures indiennes pour le fonds de pension après son acquisition de 25% du National Highway Infra Trust à la fin de 2021. Le fonds est également un investisseur de poids dans le National Investment and Infrastructure Fund. La transaction avec KKR devrait aboutir au troisième trimestre 2022 en fonctions des approbations réglementaires et des conditions de finalisation habituelles.
La surenchère à la taille se poursuit dans le monde du private equity. KKR, l’un des leaders mondiaux, vient d’annoncer avoir bouclé la levée de son fonds de troisième génération investi sur l’Amérique du nord, KKR North America Fund XIII (NAX3), pour la modique somme de 19 milliards de dollars. Le groupe américain y a placé un ticket de 2 milliards au côté des autres investisseurs. Le groupe en profite pour rappeler les performances impressionnantes de ses millésimes précédents sur cette thématique. Ainsi, sur la décennie écoulée, ils auraient affiché une performance moyenne brute (taux de rendement interne) de 30,1% et de 25,1% en net. Le fonds NAX2 (qui a commencé à être investi seulement en 2017 et est désormais entièrement déployé), afficherait un rendement interne de 50,1% brut et 41,9% net depuis son lancement.
Schroders Solutions a obtenu un mandat de direction de la gestion externalisée pour les fonds de pension de Centrica, société britannique de services et solutions en énergie, représentant 10 milliards de livres d’actifs. En tant qu’outsourced chief investment officer(ou OCIO), Schroders Solution aidera les administrateurs à mettre au point la stratégie d’investissement des fonds, bâtir le portefeuille global et gérer et superviser les sociétés de gestion externes. Les actifs seront en effet gérés en architecture ouverte. En outre, Schroders apportera son soutien aux administrateurs sur les aspects réglementaires. Dans le cadre de ce mandat, l’équipe de sept spécialistes de l’investissement de Centrica, dirigée par Chetan Ghosh, directeur de la gestion, rejoindra Schroders Solutions.
Grouper pour simplifier. Le plus grand groupe public allemand de fonds de pension, Bayersiche Versorgungskammer (BVK), annonce confier progressivement 75 milliards d’euros à The Universal Investment Group qui lui crée à cette fin une «ManCo», une société de gestion dédiée. Le but de la nouvelle société baptisée «UI BVK KVG» consiste à regrouper les fonds de BVK. A moyen terme, les montants confiés atteindront 75 milliards d’euros à travers des fonds ombrelles et des fonds ciblés. La nouvelle société va assister BVK dans le développement de sa stratégie d’allocation d’actifs pour ses 12 fonds de pension légalement indépendants. Les fonds de BVK continueront d’être investis par des gérants d’actifs externes. La mise sur pied et la dotation en personnel de la nouvelle société doivent encore être approuvées par la BaFin, l’autorité allemande de supervision. BVK, qui collabore avec Universal Investment depuis près de 20 ans, envisage une croissance des actifs de 50% en volume pour les prochaines années grâce à un redéploiement depuis son portefeuille direct vers des fonds alternatifs. BVK dispose actuellement de 107,3 milliards d’euros d’actifs sous gestion en valeur de marché.