C’est la rentrée... Au deuxième trimestre, les données réelles ont redonné confiance aux investisseurs. Pour autant, de nombreuses économies continuent d’afficher des indicateurs avancés qui se détériorent et des chiffres d’activités que se contractent. En effet, la croissance devrait perdre quelques soutiens (excès d’épargne quasiment épuisé aux Etats-Unis, difficultés en Chine…) et devrait être plus affectée dans les prochains mois par les effets du resserrement monétaire. Mais parallèlement, l’activité reste soutenue par un marché de l’emploi solide et par les grands plans pour financer la transition énergétique. Nous privilégions donc un scénario de ralentissement modéré avec une inflation qui reflue mais qui reste au-dessus des objectifs des banques centrales, en particulier en zone euro. La Réserve fédérale et la Banque centrale européenne (BCE) s’approchent de la fin de leur cycle de resserrement mais elles devraient garder un ton ferme. Dans ce contexte, nous pensons que les taux devraient se stabiliser. Nous sommes donc neutres en duration et nous restons positifs sur l’investment grade. Nous sommes neutres sur le high yield en privilégiant les meilleures notations dans le contexte de ralentissement et de hausse des coûts de financement. Nous conservons la surexposition sur l’inflation pour se protéger des surprises à la hausse.