La Commission européenne a estimé ce mercredi que l’absence d’imposition de certains bénéfices de McDonald’s au Luxembourg n’avait pas entraîné une aide d’Etat illégale. Au terme d’une enquête ouverte en décembre 2015, l’exécutif européen a conclu que cette absence d’imposition « était conforme à la législation fiscale nationale et à la convention sur les doubles impositions entre le Luxembourg et les États-Unis ». « La double non-imposition résultait en l’espèce d’une incompatibilité entre les législations fiscales luxembourgeoise et américaine, et non d’un traitement particulier accordé par le Luxembourg », a expliqué Margrethe Vestager, la commissaire européenne chargée de la politique de concurrence.
Apple a versé à l’Irlande les 13,1 milliards d’euros d’arriérés d’impôts qu’elle lui devait, ainsi que des intérêts de 1,2 milliard d’euros, a annoncé hier le ministre irlandais des Finances. Le gouvernement irlandais va laisser cette somme sur un compte bloqué jusqu'à ce que son appel de la décision de la Commission européenne de le contraindre à recouvrer ces impôts ait été jugé. L’exécutif européen a ordonné en août 2016 à Apple de verser 13,1 milliards d’euros à l’Irlande après avoir conclu que les arrangements fiscaux entre Dublin et le groupe américain s’apparentaient à une aide publique illégale. Dublin et Apple ont tous deux fait appel de cette décision en arguant du fait que leur arrangement fiscal respectait la législation irlandaise et européenne.
Le président de la République s’oppose au délégué général du parti majoritaire Christophe Castaner, qui annonçait vendredi vouloir que s’ouvre « une réflexion sans tabou » sur la fiscalité des successions.
Apple a versé à l’Irlande les 13,1 milliards d’euros d’arriérés d’impôts qu’elle lui devait, ainsi que des intérêts de 1,2 milliard d’euros, a annoncé aujourd’hui le ministre irlandais des Finances. Le gouvernement irlandais va laisser cette somme sur un compte bloqué jusqu'à ce que son appel de la décision de la Commission européenne de le contraindre à recouvrer ces impôts ait été jugé.
Emmanuel Macron «exclut formellement» une réforme des droits de succession pendant son quinquennat, une mesure évoquée et défendue vendredi par le délégué général du mouvement présidentiel Christophe Castaner, rapportait hier Reuters, citant l’entourage du Président. Le délégué général de La République en marche (LaRem), Christophe Castaner, avait annoncé vendredi le lancement d’une réflexion sur une réforme de l’impôt sur les successions, qu’il considère comme une «inégalité fondamentale».
Le Japon devrait consacrer 10.000 milliards de yens (77 milliards d’euros) par an à des mesures de relance budgétaire pendant les cinq prochaines années pour compenser l’impact sur la consommation des ménages de la hausse de la TVA prévue l’an prochain, a déclaré hier un conseiller du Premier ministre japonais Shinzo Abe. Le gouvernement nippon veut relever la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) de 8 à 10% en octobre 2019 afin d’assurer le financement du système de protection sociale, menacé par le vieillissement de la population.
La position de l’Allemagne sera déterminante sur cette question. La gouvernance du filet de sécurité du Fonds de Résolution unique sera également à l’ordre du jour.
Le Premier ministre a assuré que le dispositif serait bien mis en place le 1er janvier prochain. Des précisions ont été apportées sur les bénéficiaires de crédits d'impôt et les employés à domicile.
Quelques ajustements effectués permettront aux bénéficiaires de réductions d’impôt d’éviter une perte en trésorerie, a indiqué hier soir le Premier ministre.
Les ministres des Finances de l’Union européenne débattront en fin de semaine de propositions en vue de l’adoption d’ici à la fin de l’année d’une taxe sur le chiffre d’affaires des entreprises du numérique, montre un document de travail de la présidence autrichienne. Les pays membres s’accordent sur la nécessité de modifier la fiscalité pour accroître les prélèvements sur des services numériques actuellement «sous-taxés» mais ils divergent sur le calendrier et la méthode à employer.
Les ministres des Finances de l’Union européenne débattront en fin de semaine de propositions en vue de l’adoption d’ici la fin de l’année d’une taxe sur le chiffre d’affaires des entreprises du numérique, montre un document de travail de la présidence autrichienne. Les pays membres s’accordent sur la nécessité de modifier la fiscalité pour accroître les prélèvements sur des services numériques actuellement «sous-taxés» mais divergent sur le calendrier et la méthode à employer.
L'administration confirme des dysfonctionnements du PAS en phase de test, qui ont fait l'objet de procédures de correction, Le dispositif reste opérationnel pour janvier 2019, selon la DGFip
Emmanuel Macron a semé le doute hier sur l’introduction du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu au 1er janvier en demandant à Bercy des «clarifications finales» à propos d’une réforme sur laquelle il se veut «extrêmement vigilant» quant à sa bonne exécution. Le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, s’est voulu, de son côté, rassurant sur l’absence de tout «bug informatique» susceptible de menacer la mise en œuvre et a indiqué qu’il le ferait savoir au chef de l’Etat à l’occasion d’une réunion prévue pour la semaine prochaine. La réforme de la collecte de l’impôt est prévue pour le 1er janvier 2019, après avoir déjà été décalée d’un an.
Pour le fisc, l’échéance du 1er janvier 2019 représente un enjeu conséquentEn dépit des garanties présentées par l’administration, des critiques se sont élevées,
Selon une récente étude du FMI, l'abaissement du taux d'imposition aux Etats-Unis réduira de 1,5% à 13,5% les montants recouvrés par d'autres pays auprès des multinationales.