L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
La néobanque N26 a annoncé son départ prochain du marché britannique, et nombre de fintech misent déjà sur le fait que le passeport européen ne sera plus valide depuis Londres à partir de l’an prochain.
La néobanque pour les adolescents Pixpay a levé 8 millions d’euros auprès de Bpifrance, qui fait son entrée au capital, et de son investisseur historique Global Founders Capital (GFC). Fondée en 2019,elle souhaite poursuivre son développement en France et s’installer dans plusieurs pays européens d’ici la fin de l’année. Elle mise également sur des recrutements «afin de permettre à la fintech de s’imposer comme le leader français du teen banking (pour les adolescents, ndlr)», explique-t-elle dans un communiqué. Elle ne communique pas sur son nombre de clients actuels. Sa concurrente sur la clientèle jeune, Xaalys, revendique 15.000 utilisateurs.
La néobanque pour les adolescents Pixpayannonce aujourd’hui une levée de fonds de 8 millions d’euros auprès de Bpifrance, qui fait son entrée au capital, et de son investisseur historique Global Founders Capital (GFC). «Devant les premiers retours du marché extrêmement positifs, nous avons décidé d’accélérer notre déploiement et de passer à la vitesse supérieure pour répondre aux attentes suscitées par notre offre», explique Benoit Grassin, co-fondateur de Pixpay.
Revolut, la plus grosse fintech britannique, s’apprêterait à déposer une demande de licence bancaire britannique, ce qui lui permettrait de proposer des services de prêts aux particuliers, ainsi que des services de dépôts protégés par le Financial Services Compensation Scheme, le régime légal britannique d’assurance-dépôts et d’indemnisation des investisseurs, selon le site spécialisé Finextra.com.
La fintech Rubypayeur, à l’origine d’une solution de recouvrement «digital native», annonce avoir bouclé avec succès une première levée de fonds d’un million d’euros auprès d’AngelSquare Fintech, Cameleon Invest, et d’un groupe d’investisseurs privés. Cette première opération doit permettre à la start-up d’accélérer le déploiement de son service de recouvrement communautaire, «qui a déjà séduit près de 1.000 entreprises» en un an.
La fintech Mon Petit Placement annonce la nomination de Margaux Belhade au poste d’associée. Présente dans l’entreprise depuis ses débuts et occupant jusque-là la fonction de directrice des opérations, elle rejoint Thomas Perret, président et fondateur de la fintech, précise un communiqué.
Service. Oppens est une nouvelle start-up fondée par la Société Générale et trois de ses collaborateurs, suite à l’Internal Start-Up Call de 2018. Son objet : proposer aux petites entreprises un outil de diagnostic, des recommandations de sécurité par ordre de priorité et un catalogue de produits et services sélectionnés spécifiquement pour elles. Les diagnostics et les recommandations sont gratuits, certains produits également (fiches d’information, scan antivirus…). Oppens se rémunère en commission sur les produits vendus, dont le moins cher est une formation en ligne accessible à 15 euros par collaborateur. La banque espère ainsi répondre à une demande récurrente de ses clientes TPE et PME qui sont plutôt mal loties en la matière et cherchent des conseils et des solutions. Parmi les produits proposés, certains ont été conçus par de grands éditeurs ou fournisseurs de services, à la demande d’Oppens, pour être adaptés en contenu et en prix à cette cible de clientèle. La Société Générale souhaite ainsi lancer des services non bancaires mais pour lesquels elle est reconnue comme légitime.
Jumo, une fintech créée il y a cinq ans, a levé 55 millions de dollars en dette et capitaux. Des investisseurs déjà présents à son capital ont participé à cette levée de fonds, Goldman Sachs, Odey Asset Management et Leapfrog Investments, ainsi que des investisseurs anonymes, selon le site spécialisé Quartz. Au total, Jumo a levé près de 150 millions de dollars. Jumo opère dans cinq pays d’Afrique (Ghana, Ouganda, Kenya, Tanzanie, et Zambie), où il a noué des partenariats avec des fournisseurs de services financiers et des opérateurs télécoms, pour proposer des serivces de prêts, d'épargne et d’assurances. La firme dit avoir déboursé 1,8 milliard de dollars en emprunts depuis sa fondation. Elle aurait 15 millions de clients.