L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
Forte des millions d’euros encaissés en début d’année, la néobanque des pros vient d’emménager dans de nouveaux locaux et s’emploie à croître de façon ordonnée.
Clarisse Hagege, fondatrice et directrice générale, DFNS et Laurent Rhodes, responsable de l’activité gestion d’actifs, Emea, Murex L’Agefi organise la 13e édition de l’AM Tech Day le mardi 4 octobre à Paris. Cette journée sera consacrée à l’analyse des conséquences liées à la démocratisation de l’investissement, résultant elle-même de la démocratisation de l’innovation. L’accompagnement de cette transformation nécessite de pouvoir proposer de nouveaux services et d’étirer son parcours client. Les sociétés de gestion et les banques privées sont-elles prêtes à relever ce défi alors que beaucoup d’entre elles font encore cohabiter processus archaïques et solutions innovantes au sein de leur organisation ? Quel regard porter sur le développement de la finance décentralisée et des non-fungible tokens ? Quel est le potentiel du métavers pour la finance ? Voici quelques-uns des sujets qui seront abordés lors de notre événement. www.agefi.fr/evenements
C’est la croissance attendue du marché de la vérification d’identité, selon Juniper Research. D’ici à 2027, les dépenses dans ce domaine pourraient atteindre 20,8 milliards de dollars, contre 11,6 milliards en 2022. Les prestataires les plus à même de profiter de la forte demande, due à la généralisation des entrées en relation à distance, sont Microsoft, Thales et LexisNexis Risk Solutions, avec des stratégies produit différentes mais efficaces : Microsoft avec Azure AD utilisée pour le télétravail, Thales avec une large gamme de solutions selon les cas d’usage, et LNRS en misant sur sa base de données et sur le machine learning.
La filiale bancaire de l’opérateur télécoms a annoncé le lancement d’un nouveau prêt à la consommation en partenariat avec la fintech Younited. Ouvert à tous, y compris aux non-clients d’Orange Bank, sans obligation d’ouverture de compte, ce «prêt express» pourra être entièrement souscrit en ligne. Les financements porteront sur des sommes comprises entre 1.000 et 75.000 euros, à des taux annuels effectifs globaux (TAEG) compris entre 2,99% et 19,90% (jusqu’au 9 octobre), pour une durée pouvant aller jusqu’à 48 mois à partir de 6.000 euros d’emprunt.
La filiale bancaire de l’opérateur télécoms a annoncé le lancement d’un nouveau prêt à la consommation en partenariat avec la fintech Younited. Ouvert à tous, y compris aux non-clients d’Orange Bank sans obligation d’ouverture de compte, ce «prêt express» pourra être entièrement souscrit en ligne. Les financements porteront sur des sommes comprises entre 1.000 et 75.000 euros à des taux annuels effectifs globaux (TAEG) compris entre 2,99% et 19,90% (jusqu’au 9 octobre) pour une durée pouvant aller jusqu’à 48 mois à partir de 6.000 euros d’emprunt.
Fondée par des professionnels de l’assurance-crédit, cette fintech s’appuie sur sa technologie brevetée et ambitionne de transformer la relation banques-entreprises.
Persévérance. On ne parlera pas ici de vélo à assistance électrique mais bien d’une nouvelle activité que lance le Groupe Inter Mutuelles Assistance, alias IMA, jusqu’ici concentré sur les dépannages automobiles ou les rapatriements de voyageurs. L’assisteur a noué un partenariat avec BeNomad afin de pouvoir orienter en urgence les conducteurs de véhicules électriques vers les bornes de recharge adaptées. Le service comprend la localisation de la borne correspondant à la carte de rechargement détenue par le conducteur et la fourniture de l’itinéraire le plus court. Avec ce service, IMA veut offrir « une meilleure expérience électrique en situation d’assistance » mais aussi et surtout éviter la panne sèche électrique et le remorquage du véhicule, forcément plus coûteux. La transition énergétique ? Un long processus qui nécessite de fortes convictions pour surmonter ses désagréments et son coût.
Monisnap, fintech française spécialisée dans le transfert d’argent au service des diasporas présentes en Europe, vient de signer un partenariat avec Ria, l’une des plus importantes sociétés du secteur avec un réseau de 490.000 points d’envoi ou de réception dans 160 pays. Avec ce partenariat, Monisnap contribue à digitaliser cette activité et, grâce à Ria, donne aux destinataires la possibilité de collecter l’argent transféré en espèces. Monisnap compte environ 200.000 utilisateurs récurrents et réalise 3.000 transferts par jour. Fondée en 2017 par des anciens de Google et de Groupon, la jeune entreprise est financée notamment par Serena Capital, Truffle Capital, Evolem Start, Notus Technologies et des business angels.
Fintech française spécialiste des solutions logicielles de paiement mobile et sans contact, Dejamobile propose une nouvelle application pour SoftPOS ou terminal de paiement électronique mobile compatible avec le réseau CB. Ce logiciel permet de transformer smartphones et tablettes Android en terminaux de paiement sans contact et donc, pour les commerçants, d’accepter les paiements par carte ou les paiements mobiles sur ces appareils, tout en préservant la sécurité garantie par les normes du Groupement CB. Ce dernier a d’ailleurs accompagné Dejamobile dans l’intégration du système d’acceptation des cartes CB dans la solution de paiement sans contact de Dejamobile. Une fois l’application installée sur le smartphone ou la tablette du commerçant, celui-ci peut accepter les paiements sans contact quel que soit le montant. Le SoftPOS permet ainsi de réduire les coûts et les contraintes d’installation et de maintenance des TPE classiques tout en apportant de la flexibilité dans les usages en magasin ou en mobilité.
Bridge, la version B2B de Bankin’, l’agrégateur de comptes bancaires repris par Casino en mars dernier, lève 20 millions d’euros auprès de Truffle Capital et du groupe BPCE. Il comptee renforcer son offre d’initiation de paiement, ou paiement de compte à compte, et de renforcer son expansion internationale en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas, au Portugal et au Royaume-Uni. La somme servira aussi à perfectionner sa technologie d’enrichissement de données pour les métiers de la trésorerie, de la comptabilité et du crédit.
Sans frais. Yavin, solution d’encaissement en magasin pour terminaux de paiement Android, s’allie à Linxo Connect, établissement de paiement proposant des interfaces de programmation (API) d’initiation de paiement (groupe Crédit Agricole), afin de composer une offre de paiement par virement instantané en point de vente. Le commerçant saisit le montant à encaisser sur le TPE Yavin qui génère un QR Code. Celui-ci est scanné par le smartphone du client et fait apparaître une liste de banques. Le client choisit son établissement et s’authentifie sur son application bancaire. Il n’a plus qu’à valider le montant, et le commerçant reçoit les fonds en quelques secondes. Le paiement est instantané et garanti, et surtout gratuit pour le commerçant car Yavin ne prélève pas de commission sur les transactions. En outre, il n’est pas soumis aux plafonds de paiement par carte. Le virement open banking peut entrer en magasin.