Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
... d’euros, c’est le besoin d’apport externe de fonds propres estimé par la Banque de France pour les entreprises à soutenir, c’est-à-dire celles qui présentaient avant la crise une situation saine et dont il faut rétablir des ratios prudents. Parmi ces 50 milliards, une grande partie pourrait être financée par l’appel au marché et le private equity selon le superviseur, tandis que, compte tenu de la taille réduite de nombre d’entreprises, un dispositif public de 20 milliards environ doit venir appuyer celles-ci.
La Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF) vient de prononcer une sanction pécuniaire de 50.000 euros et un blâme sur la société de gestion Gestys et son président de son directoire Jean-Laurent Bruel, pour de multiples griefs relatifs à la gestion des portefeuilles, a-t-elle annoncé par un communiqué en date du 20 avril. La Commission des sanctions a notamment constaté que le niveau des fonds propres de la société de gestion était, à certaines dates, inférieur au niveau exigé par la règlementation et que ces derniers n’avaient pas été placés dans des actifs liquides. Elle a également caractérisé certains des griefs notifiés tirés de l’insuffisance du dispositif de gestion des conflits d’intérêts, de la méconnaissance de l’intérêt des investisseurs et du défaut d’information de ces derniers. A cet égard, elle a notamment considéré que la société de gestion ne s’était pas conformée aux engagements énoncés dans son dossier d’agrément car elle avait dépassé le taux maximal de rotation d’un fonds, déclaré dans son programme d’activité. Elle a également retenu que, s’agissant de ce fonds, la stratégie réellement poursuivie par la société de gestion, qui entrainait un taux de rotation élevé des portefeuilles, n’était ni conforme à la politique de gestion et à la stratégie annoncées aux porteurs de ce fonds, ni cohérente avec la politique et les objectifs de gestion décrits aux clients en gestion sous mandat, de sorte que la société de gestion n’avait pas agi dans l’intérêt de ces investisseurs. Elle a enfin constaté que la société de gestion n’avait pas respecté ses obligations de recueil d’informations des clients dans le cadre du dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et que sa procédure en la matière était insuffisante. La société de gestion gérait, en 2018, 3,9 millions d’encours pour le compte de deux fonds d’investissement alternatifs et 10,3 millions d’encours représentant 115 comptes clients au titre de son activité de gestion sous mandat.
Entré au capital du groupe de surgelés fin 2019, Invest Group Zaouri s'apprête à récupérer les trois quarts de sa mise grâce à un dividende financé par la dette.
Florence Saliba a passé ce jeudi le flambeau de la présidence de l’Association française des trésoriers d’entreprises (AFTE) à Daniel Biarneix. Jusqu’alors vice-président de l’association, il en est administrateur depuis 2008. Il est par ailleurs directeur financier adjoint de Saint-Gobain. Il entend «à court terme, organiser une sortie financière ordonnée de la crise», tout en accompagnant à plus long terme les trésoriers vers un monde plus digital et durable. Daniel Biarneix dévoilera pour la première fois sa feuille de route dans un entretien à L’Agefi Hebdo à paraître le jeudi 22 avril.
Florence Saliba a passé ce jeudi le flambeau de la présidence de l’Association française des trésoriers d’entreprises (AFTE) à Daniel Biarneix. Jusqu’alors vice-président de l’association, il en est administrateur depuis 2008. Il est par ailleurs directeur financier adjoint de Saint-Gobain. Il entend « à court terme, organiser une sortie financière ordonnée de la crise », tout en accompagnant à plus long terme les trésoriers vers un monde plus digital et durable.
Trois fonds négociés en bourse (ETF) de la société de gestion Ark Investment Management ont acheté pour environ 246 millions de dollars d’actions Coinbase après l’introduction en Boursede la plateformed'échange de cryptomonnaies américainemercredi, relève Bloomberg. Les ETF ArkInnovation, Ark Fintech Innovation et Ark Next Generation Internet ETF ont acheté un total de 749.205 actions Coinbase, qui valaient chacun 328,28 dollarsà la clôture de la session du Nasdaq de mercredi.
La région Ile-de-France est devenue la première collectivité locale en Europe à émettre une obligation durable à taux négatif. Elle a placé 500 millions d’euros en début de semaine à un taux de -0,12%. La transaction a généré jusqu'à 3,5 milliards d’euros d’intentions d’ordres, un record pour une émission de la région. Ces fonds serviront à financer le programme annuel d’investissements de la région, et en particulier son plan de relance régional (6,8 milliards entre 2020 et 2022). 100% des emprunts de la région sont désormais durables, correspondant à près de 80% du stock de la dette, contre 35% en 2015, indique la région.
Rien de moins que Saint Exupéry en arrière-fond : les éditions Dunod font paraître cette semaine « Dessine-moi la compta », dont l’auteur, Isabelle de Kerviler, prend pour référence le célèbre « Dessine-moi un mouton » afin d’inviter le grand public à se familiariser avec la comptabilité. Dans l’ouvrage, un jeune garçon apprend pas à pas la comptabilité avec l’aide de sa mère expert-comptable. Las, c’est bien plutôt une référence à la mythologie, Médée en l’occurrence, qui aurait été adaptée pour restituer tous les troubles semés par les IFRS dans nos esprits européens. Inspirées par les Américains et appliquées par les Européens, ces normes apparues en 2005 ont déclenché tant de problèmes qu’elles font figure de machine – voire de machination – infernale et leur évocation sert de repoussoir quand on songe à d’autres standards, comme ceux de Bâle, que les Européens s’épuisent à appliquer alors que leurs inspirateurs les ignorent. A présent, la hantise du Vieux Continent est de voir la malédiction se poursuivre avec les normes extra-financières… L’histoire de la comptabilité ressemble plus à celle des Atrides qu’à celle d’une rose dans le désert…
APPEL D’OFFRES Pour s’occuper des prêts participatifs avec soutien de l’Etat (PPSE), les assureurs qui vont financer le dispositif de 14 milliards d’euros ont retenu les gérants Amundi, Aviva Investors France, BNP Paribas AM, Eiffel IG, Tikehau et Capza. Il s’agit de spécialistes du financement des sociétés, capables de déployer d’ici au 30 juin 2022 les quelque 12.000 prêts à distribuer. La capacité d’action rapide a donc été un critère important, en plus des performances passées. Le schéma prévoit une poche de financements granulaires de 200.000 à 10 millions d’euros où les sociétés de gestion vérifieront a posteriori que les octrois de prêts décidés par les banques respectent les critères du fonds de place. Pour l’autre poche « non granulaire », celle des prêts de 10 à 100 millions d’euros, l’analyse sera faite conjointement par l’une des six banques impliquées et un gérant. Les sociétés éligibles, qui doivent avoir une qualité équivalente à une notation BB-, pourront accéder au produit dans les prochains jours.
Une partie de la dette de certaines entreprises confrontées aux retombées économiques de la crise sanitaire pourrait être annulée « au cas par cas », a déclaré mercredi le ministre des Finances Bruno Le Maire sur BFM TV. « On ne va pas attendre que l’entreprise se prenne le mur. On va regarder sa situation (...) voir s’il faut étaler sa dette, voire annuler sa dette en partie », a-t-il ajouté.
La région Ile-de-France est devenue la première collectivité locale en Europe à émettre une obligation durable à taux négatif. Elle a placé 500 millions d’euros en début de semaine à un taux de -0,12%. La transaction a généré jusqu'à 3,5 milliards d’euros d’intentions d’ordres, un record pour une émission de la région Ile-de-France.
Le promoteur immobilier Nexity a annoncé mardi le lancement d’une émission d’obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles ou existantes (Oceane) venant à échéance en 2028 pour un montant nominal de base de 240 millions d’euros. Le groupe possède une option d’allocation supplémentaire lui permettant de porter la taille de l’offre jusqu'à 270 millions d’euros. La valeur nominale unitaire de ces Oceane sera fixée avec une prime d'émission entre 40% et 45% par rapport au cours de référence de l’action Nexity sur le marché réglementé d’Euronext à Paris.
Le promoteur immobilier Nexity a annoncé mardi le lancement d’une émission d’obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles ou existantes (Oceane) venant à échéance en 2028 pour un montant nominal de base de 240 millions d’euros. Le groupe possède une option d’allocation supplémentaire lui permettant de porter la taille de l’offre jusqu'à 270 millions d’euros.