Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Relèvement. EDF a écopé, le mois dernier, d’une amende de 1,8 million d’euros pour manquements graves à la réglementation relative aux délais de paiement. Le contrôle mené en 2017 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait mis au jour un retard de paiement sur 10 % des factures réglées par EDF, faisant défaut à près de 3.500 fournisseurs. Le plafond d’une telle amende a été relevé de 375.000 à 2 millions d’euros par la loi transparence de 2016, relèvement appliqué par la puissance publique depuis ce printemps, notamment à l’encontre de Siaci Saint Honoré début septembre.
Frey, foncière de développement spécialisée dans les centres commerciaux de plein air, a annoncé avoir mis en place fin juillet un crédit syndiqué de 100 millions d’euros d’une durée initiale de 6 ans, avec deux options d’extension d’une année supplémentaire. Ses conditions financières ne sont pas dévoilées. La Société Générale a agi en tant qu’agent, co-arrangeur et prêteur dans cette opération, aux cotés de BNP Paribas et LCL, agissant en tant que co-arrangeurs et prêteurs. Frey était conseillé par le cabinet De Pardieu Brocas Maffei et les prêteurs par le cabinet Herbert Smith Freehills Paris.
Eurofins a lancé l'émission d’une nouvelle dette perpétuelle, non remboursable avant un délai de 3 ans, pour un montant de 300 millions d’euros. La somme servira à financer le remboursement anticipé de l’hybride en circulation et qui dispose d’une option de rachat (call) en janvier 2020. Les deux opérations seront réalisées concomitamment, indique le laboratoire d’analyses. Ce call de 3 ans s’explique notamment selon les analystes crédit d’Octo Finances par la réflexion actuelle de l’IASB sur un possible changement des «normes de comptabilisation des obligations hybrides». En cas d’échec de l’émission, Eurofins remboursera l’hybride actuelle lors du premier call en 2020. «Sa liquidité est suffisante», estime Octo Finances.
Eurofins a lancé l'émission d’une nouvelle dette perpétuelle, non remboursable avant un délai de 3 ans, pour un montant de 300 millions d’euros. La somme servira à financer le remboursement anticipé de l’hybride en circulation et qui dispose d’une option de rachat (call) en janvier 2020. Les deux opérations seront réalisées concomitamment, indique le laboratoire d’analyses.
Frey, foncière de développement spécialisée dans les centres commerciaux de plein air, a annoncé avoir mis en place fin juillet un crédit syndiqué de 100 millions d’euros d’une durée initiale de 6 ans, avec deux options d’extension d’une année supplémentaire.
Engie a annoncé lundi le placement de 750 millions d’euros d’obligations à coupon 0% sur une durée de 7 ans et demi. « Il s’agit du coupon le plus bas jamais atteint par un émetteur corporate sur une maturité aussi longue », se félicite l’énergéticien dans un communiqué. La semaine dernière, Orange avait émis 750 millions d’euros à coupon zéro avec une maturité de 7 ans.
Engie a annoncé ce matin le placement de 750 millions d’euros d’obligations à coupon 0% sur une durée de 7 ans et demi. « Il s’agit du coupon le plus bas jamais atteint par un émetteur corporate sur une maturité aussi longue », se félicite l’énergéticien dans un communiqué. Engie a bénéficié d’un carnet d’ordres « très diversifié et extrêmement solide, ce qui a permis de resserrer les conditions de façon importante ».
A l’issue d’une solide phase-pilote, l’éditeur de logiciels blockchain et la Caisse d’Epargne Hauts de France dévoilent aujourd’hui un partenariat pour la gestion dématérialisée des titres non cotés. Avec la solution Catalizr permettant de boucler un investissement en 20 minutes contre 3 à 4 semaines pour un processus papier traditionnel. Fondateur d’Utocat, Clément Francomme vise déjà un déploiement « sur l’ensemble des agences Caisse d’Epargne en France ».
La start-up japonaise Uhuru, spécialisée dans les objets connectés, devrait lever au moins 2 milliards de yens (43 millions d’euros) lors de son introduction en Bourse sur l'«Alternative Investment Market» (marché d'échanges publics) de Londres, le 23 octobre, selon Reuters, qui cite une source. Cette IPO va lui donner une valorisation de plus de 30 milliards de yens. En étant la première start-up japonaise cotée sur le marché alternatif britannique, elle espère attirer des capitaux hors du Japon. L’an dernier, le conglomérat japonais Softbank lui avait apporté un investissement de 500 millions de yens, aux côtés de Salesforce, Mitsui et Dentsu. Arden Partners et SMBC Nikko conseillent Uhuru sur son IPO.
A mi-séance, l’action Thomas Cook chutait de plus de 15% à Londres, après l’annonce d’un accord sur le plan de sauvetage du voyagiste entre son premier actionnaire, à hauteur de 18%, le chinois Fosun, ses banques et ses principaux créanciers.
Malgré l’intervention de la banque centrale pour abaisser son taux préférentiel de prêt, les petites banques et prêteurs non bancaires auront désormais plus de mal à se refinancer.