L'économie américaine a suscité près de deux fois moins de postes qu'en septembre et le taux de chômage remonte. Le rendement de la dette souveraine américaine poursuit son repli.
La Réserve fédérale américaine devrait faire une nouvelle pause mercredi. Le temps d’évaluer l’effet des hausses de taux, courts et longs, sur une économie américaine qui va forcément ralentir.
Des poids lourds de la cote comme Apple, Pfizer, AMD, BMW ou Stellantis, publieront leurs résultats. Les comptes de plusieurs banques, dont la Société Générale et HSBC, sont également attendus.
Le PIB américain a augmenté de 4,9% entre juillet et octobre en rythme annualisé, plus que prévu par les économistes, confirmant la résilience de l’économie malgré les taux élevés.
L'arme fiscale choisie par l'administration Biden s'est avérée redoutablement efficace pour stimuler l'investissement privé, estime Didier Borowski, responsable de la recherche sur les politiques macroéconomiques d'Amundi Institute.
Le rendement de l’obligation souveraine a touché un nouveau plus haut depuis 2007, un peu plus d’une semaine avant la réunion de la Fed. De son côté, l’Euro Stoxx 50 est tombé temporairement sous 4.000 points.
Dernière grande banque américaine à dévoiler ses comptes intermédiaires, le groupe a subi une baisse de son résultat net de 8,5% entre juillet et septembre. Son action chute en Bourse.
Le groupe a dépassé les attentes dans ses activités de trading et sa banque d'investissement. De son côté, Goldman Sachs a révélé des comptes en baisse mais supérieurs aux attentes.
Le groupe taiwanais est sur le point d’obtenir de Washington une autorisation permanente qui simplifiera ses démarches administratives outre-Atlantique.
La hausse des prix est ressortie à 3,7% le mois dernier, comme en août, alors que les économistes anticipaient un léger ralentissement. Les actions européennes tombent dans le rouge.
Aux Etats-Unis, le consensus, en matière de politique budgétaire, sera toujours aussi difficile à atteindre si la future administration ne bénéficie pas d’une majorité au Congrès, selon Gilles Moëc, chef économiste du groupe Axa.
L’institution internationale a revu en baisse sa prévision de croissance mondiale à 2,9% pour 2024 tout en la jugeant très inégale, avec une inflation qui ne diminue que progressivement.
Chef économiste chez Carmignac, Raphaël Gallardo décortique les modèles statistiques qui permettent d'apprécier la situation de l’emploi aux Etats-Unis, dont les derniers chiffres ont été publiés le 6 octobre.