Le taux de chômage britannique est tombé de nouveau de manière inattendue à 4,8% entre janvier et mars, une période que le pays a passée dans un confinement assez strict lié au covid, et les embauches ont encore augmenté en avril, ont montré des données publiées mardi par l’Office for National Statistics (ONS). Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à un maintien à 4,9%. Le marché du travail britannique n’aurait donc pas subi le coup redouté au début de la pandémie, en grande partie en raison de l’énorme programme d’aides à l’emploi du gouvernement.
Les conseillers du Premier ministre japonais Yoshihide Suga ont appelé vendredi à augmenter le salaire minimum dès cet exercice pour stimuler la consommation privée alors que la troisième économie mondiale lutte encore pour contenir la pandémie de coronavirus. Le Japon pourrait ainsi remonter le salaire minimum à 1.000 yens par heure (7,55 euros) afin de parvenir à une reprise économique rapide, ont-ils déclaré, appelant à la poursuite des efforts constatés ces dernières années. A 902 yens par heure fin 2020, les salaires minimums avaient augmenté de 3% en moyenne par an entre les exercices 2017 et 2019, mais ils ont cessé leur progression l’an dernier avec le coup porté par la pandémie aux entreprises.
Les conseillers du Premier ministre japonais Yoshihide Suga ont appelé vendredi à augmenter le salaire minimum dès cet exercice pour stimuler la consommation privée alors que la troisième économie mondiale lutte encore pour contenir la pandémie de coronavirus. Leur idée est à la fois de redonner une impulsion durable à la croissance et de prévenir la pauvreté, en particulier parmi les travailleurs non réguliers faiblement rémunérés, et dont beaucoup sont à temps partiel.
De grandes banques d’investissement continuent de transférer une partie de leurs équipes de Londres vers d’autres places financières dans l’Union européenne, rapportait jeudi Reuters. «Il n’y a pas que du Brexit, il y a aussi du post-Covid», a déclaré Emmanuel Goldstein, directeur général de Morgan Stanley en France, expliquant que certains banquiers français faisaient le choix de revenir dans l’Hexagone après avoir effectué la quasi-totalité de leur carrière à l'étranger. Les effectifs parisiens de Morgan Stanley doivent passer de 150 à 200 personnes d’ici la fin de cette année et doubler d’ici 2024 en conjuguant réaffectations et recrutements locaux, a-t-il précisé. Barclays a aussi renforcé ses équipes à Paris et Francfort via des recrutements locaux, en débauchant des spécialistes de BNP Paribas et Greenhill & Co. Chez Goldman Sachs, le responsable des dérivés corporate et souverains, Alessandro Dusi, a déménagé à Milan, où les effectifs de la banque sont passés à 60 personnes contre 20 seulement en 2017, selon l’agence qui cite des sources proches du dossier.
Pour ce marché en forte croissance, les asset managers privilégient de plus en plus les implantations locales. Et des profils dotés d’une double culture.
Fatigue. Le cri d’alarme des juniors harassés de travail dans la banque d’investissement n’en finit pas de faire des vagues depuis que treize recrues de Goldman Sachs sont sorties du bois en mars. Contre le risque de burn-out de ses jeunes recrues, HSBC est la dernière banque en date à annoncer des mesures. D’un côté, une hausse des salaires fixes et des perspectives de promotion après trois ans d’expérience au lieu de quatre, toujours appréciables mais guère adaptées au problème des journées à rallonge. De l’autre, des embauches de bras supplémentaires pour partager la charge de travail, l’assurance que les présentations commerciales (les « pitch ») sur lesquelles les juniors transpirent ne dépasseront plus 25 pages, et des directives pour le respect de la coupure du week-end.
Offre. Malgré la transformation de leur modèle économique, les banques restent de gros recruteurs dans l’Hexagone. Trois d’entre elles figurent dans les dix premières entreprises du classement LinkedIn Top Companies 2021 pour la France publié le 28 avril. Le réseau social professionnel a dressé la liste des groupes offrant les meilleures perspectives de carrière dans le pays, avec plus de 80.000 postes ouverts au recrutement au total. Si Orange, Capgemini et la SNCF composent, dans cet ordre, le trio de tête, BNP Paribas, BPCE et le Crédit Agricole se classent respectivement aux 6e, 7e et 9e rangs. L’assureur Axa ferme la marche du Top 10. La Société Générale pointe à la 12e place. A noter, la présence forte dans le classement de fleurons industriels, tels que Safran, Renault, Sanofi, Faurecia, Schneider Electric ou Stellantis.
Pour se protéger des cyberattaques, banques et assureurs recrutent des informaticiens, mais aussi des spécialistes de la finance, de la gestion ou encore de la stratégie.
Le chômage partiel restera une option pour les entreprises et pour les salariés jusqu’au 31 mai, avec le même taux d’indemnisation pour les salariés fixé à 84% du salaire net, indique un décret paru jeudi au Journal officiel. La semaine dernière, la ministre du Travail Elisabeth Borne a annoncé, à l’issue d’une rencontre avec les partenaires sociaux, que les entreprises verront leur reste à charge augmenter à partir de juin pour les secteurs non protégés, sans préciser quel serait le futur taux d’indemnisation. Cité par l’AFP, Jean-François Foucard (CFE-CGC) a estimé que le reste à charge pour les entreprises des secteurs non protégés, actuellement de 15%, devrait passer à 25% en juin, puis au taux normal de 40% en juillet avec une indemnisation du salarié passant alors de 84% à 72% du salaire net.
Le chômage partiel restera une option pour les entreprises et pour les salariés jusqu’au 31 mai, avec le même taux d’indemnisation pour les salariés fixé à 84% du salaire net, indique un décret paru jeudi au Journal officiel.
Triple dose. Les mutuelles d’assurance se fixent comme objectif d’accueillir 3.000 alternants dans leurs rangs en 2021, a annoncé le 26 avril la Mutualité française. Ce serait le triple d’une année normale pour un secteur qui emploie 75.000 collaborateurs en France. « Dans la période compliquée que vivent de nombreux jeunes, il est de notre devoir d’être à leurs côtés et de les aider à prendre leur envol », explique Marie-Pierre Le Breton, présidente de l’Association nationale des employeurs de la mutualité, alors que la crise sanitaire a nettement dégradé le taux d’insertion professionnelle des jeunes. Les postes en alternance seront à pourvoir chez les mutuelles et unions mutualistes, que ce soit pour leurs activités d’assurance ou de gestion des soins. Les métiers concernés seront donc très variés, de la relation clients à l’actuariat en passant par l’accompagnement des patients.
Seulement 9 % des salariés déclarent qu’ils aimeraient « retourner à plein temps dans leur environnement de travail traditionnel ». C’est le résultat d’une étude menée par le cabinet PwC auprès de 32.500 salariés dans 19 pays. Le constat est particulièrement vrai pour les employés de bureau, les propriétaires d’entreprise et les travailleurs indépendants, qui sont tous en mesure d’exercer leur activité à distance grâce à la technologie. D’ailleurs, 40 % des sondés affirment que leurs compétences digitales se sont améliorées au cours des différents confinements. Plus étonnant, ils seraient 44 % à accepter que leur employeur « utilise des outils technologiques pour contrôler leur performance au travail, notamment des capteurs et des dispositifs portables », contre 31 % qui s’y opposeraient.