Toute l'actualité du secteur des utilities, ces entreprises qui fournissent des services aux collectivités tels l'eau (Veolia, Suez), le gaz (Engie) ou l'électricité (EDF).
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué la semaine dernière aux Etats-Unis et les licenciements sont tombés en août au plus bas en plus de 24 ans. Les inscriptions lors de la semaine au 28 août ont reculé à 340.000, un plus-bas depuis la mi-mars 2020, contre 354.000 (révisé en légère hausse) la semaine précédente (345.000 attendues). La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 355.000 contre 366.750 (révisé) la semaine précédente. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s’est élevé à 2,748 millions lors de la semaine au 21 août (dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles) contre 2,908 millions la semaine précédente.
Dans un rapport publié jeudi, l’Institute for Public Policy Research (IPPR) met en garde contre un «écart caché» sur les emplois au Royaume-Uni, alors que le programme de soutien au chômage partiel doit s’arrêter le 30 septembre, évoquant au moins 2,1 millions d’emplois toujours touchés par la crise : 1,9 million seraient en congé forcé et probablement 200.000 postes seront définitivement fermés. Le rapport estime que nombre de travailleurs en congé forcé risquent de se retrouver au chômage définitif, en particulier dans l’hôtellerie et les services. Les emplois perdus ou mis en congé dépassent les postes vacants dans presque tous les secteurs. Le nombre de personnes ni en emploi ni en recherche d’emploi est également supérieur de 412.000 à celui d’avant-crise. L’auteur appelle à une prolongation du programme de soutien avec une subvention de 10% des salaires horaires sur le chômage à temps partiel.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué la semaine dernière aux Etats-Unis et les licenciements sont tombés en août au plus bas en plus de 24 ans, ce qui suggère que le marché du travail continue de se redresser malgré l’augmentation des cas journaliers de Covid-19. Les chiffres de l’emploi d’août publiés vendredi sont très attendus par les investisseurs.
Le taux de chômage dans la zone euro a baissé à 7,6% en juillet, après 7,8% au mois de juin, selon des données publiées mercredi par Eurostat. La zone euro comptait 12,334 millions de chômeurs en juillet, soit 350.000 chômeurs en moins par rapport au mois précédent.
Le taux de chômage dans la zone euro a baissé à 7,6% en juillet, après 7,8% à juin, selon des données publiées mercredi par Eurostat. La zone euro comptait 12,334 millions de chômeurs en juillet, soit 350.000 chômeurs en moins par rapport au mois précédent.
Un nouveau protocole national régissant la prévention du Covid-19 dans les entreprises doit être publié ce mardi soir et il actera la fin du nombre minimal de jours de télétravail imposé, a annoncé lundi la ministre du Travail, Elisabeth Borne. «Le nouveau protocole qui sera publié demain (mardi, ndlr) soir» va «redonne(r) la main aux entreprises pour fixer les règles en matière de télétravail» et maintenant il n’y aura «plus un nombre de jours minimal», a-t-elle déclaré sur BFMTV et RMC. «C’est maintenant à la direction de l’entreprise, en discussion avec les représentants des salariés, de définir les règles en matière de télétravail», a ajouté la ministre en précisant que cette évolution était le fruit de discussions organisées la semaine dernière avec les «organisations patronales et syndicales qui souhaitent toutes qu’on redonne la main aux entreprises maintenant» sur ce sujet.
Un nouveau protocole national régissant la prévention du Covid-19 dans les entreprises doit être publié mardi soir et il actera la fin du nombre minimal de jours de télétravail imposé, a annoncé lundi la ministre du Travail, Elisabeth Borne.
Le gouvernement n’a pas l’intention de donner un «coup de pouce» au salaire minimum en France dans les mois à venir, a déclaré dimanche son porte-parole Gabriel Attal. Interrogé dans le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI sur une éventuelle hausse du Smic décidée par le gouvernement, Gabriel Attal a répondu : «Non, ce n’est pas dans notre intention, au-delà des revalorisations classiques qui sont liées à l’inflation.»
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté légèrement plus que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis, certainement en raison de la recrudescence des nouveaux cas de Covid-19 qui entraîne un ralentissement de l’activité économique. Ces inscriptions ont grimpé à 353.000 la semaine se terminant le 21 août, après 349.000 (révisé) la semaine précédente, alors que les économistes en attendaient en moyenne 350.000. La moyenne mobile sur quatre semaines baisse à 366.500, après 378.000 (révisé) la semaine précédente. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a reculé à 2,862 millions lors de la semaine au 21 août (dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles).
Un salaire à six chiffres, c’est ce qu’il en coûte désormais à une banque d’investissement pour s’attacher les services d’un junior. Depuis la fronde de 13 jeunes recrues chez Goldman Sachs, et face à l’avalanche de deals, toutes les grandes banques de Wall Street ont revu à la hausse leurs salaires d’embauche. Mise à prix pour un jeune diplômé : 100.000 dollars brut annuels, montant annoncé fin juin par JPMorgan, qui représentait une augmentation de 15.000 dollars. Au cours de l’été, Barclays, Deutsche Bank, Citigroup ou encore UBS se sont alignés sur ce seuil psychologique. La grille de rémunération pour les « analystes » affichant deux ou trois ans d’expérience au compteur a elle aussi été revue en hausse. Dans les grades supérieurs, un associate émarge à 175.000 dollars et un director à 225.000 dollars chez UBS. De quoi rendre supportables les horaires de travail à rallonge des banquiers d’affaires.
Testée et approuvée par Marquinhos, le très studieux joueur du Paris Saint-Germain : la visioconférence en crampons... dans l’espace de coworking éphémère (du 6 au 9 septembre) ouvert au cœur du Parc des Princes sous la baguette de Wojo, la marque spécialiste en la matière d’Accor, partenaire majeur du PSG. Voilà à n’en pas douter une journée intense de télétravail en vue : le coworker (inscription en ligne, wojo.com) disposera de tout le confort nécessaire, de salles de réunion en bureaux privatifs, de tribune plein air en connexion wifi sécurisée. Sans oublier une visite guidée du stade, le petit-déjeuner, le déjeuner. Ni une remise à la boutique et un cadeau mystère. Tout cela pour 24 euros par jour. Autant prévenir, le PSG ne recevra pas sur la pelouse de son antre pendant cette période. Et il n’est pas garanti que Lionel Messi assure la distribution de rafraîchissements.
Excellence. Le verdict tombe tous les 15 août depuis 2003. Le classement des meilleures universités du monde, élaboré par l’université Jian Tong de Shanghai pour l’organisation Shanghai Ranking Consultancy, consacre à nouveau les établissements américains. Harvard conserve sa couronne, qu’il détient depuis l’origine, devant sa compatriote Stanford et la britannique Cambridge. Une coloration anglo-saxonne que l’on retrouve aux 12 premières places de ce classement qui distingue l’excellence académique à partir de critères exclusivement quantitatifs comme le nombre de prix Nobel dans le corps enseignant, le nombre de professeurs les plus cités dans leurs disciplines ou les publications dans les revues scientifiques de référence.
Reprise. Les services financiers ont créé près de 2.300 emplois en juillet dernier en France, selon le rapport mensuel d’ADP publié le 20 août. Une bonne nouvelle, sachant que depuis le début de l’année, ce secteur aura connu une perte de 3.100 postes et qu’il en avait détruit 240 au mois de juin. « L’économie française devant redémarrer et les grandes entreprises se portant plutôt bien vu le contexte, elles sont en mesure d’investir à nouveau, ce qui va avoir un impact positif sur l’activité du secteur », explique le fournisseur de solutions RH. Au total, tous domaines confondus, le secteur privé en France a créé 6.400 emplois entre juin et juillet 2021, selon les données d’ADP.
State Street a annoncé lundi qu’elle prévoyait de fermer ses deux bureaux new-yorkais situés dans le centre-ville de Manhattan, mettant ainsi en œuvre son projet d’un modèle de travail hybride dans le sillage de la crise sanitaire. La société financière, dont le siège social est à Boston, fera travailler son personnel à distance ou depuis des bureaux situés dans le New Jersey et dans le Connecticut. Selon des données publiées par le spécialiste de la sécurité des bâtiments Kastle Systems, à la date du 11 août, seulement 23% des employés de bureau avaient rejoint les locaux de leur entreprise dans la région métropolitaine de New York.
Alors que le secteur privé a gagné plus de 1.140 emplois sur les six premiers mois de l’année en France (malgré -4.295 en mars et encore -889 en juin), le secteur financier est celui qui a le plus souffert d’après le rapport sur l’emploi publié par ADP Research Institute (en collaboration avec Moody’s Analytics). L’industrie financière aurait ainsi détruit 5.443 emplois, pour l’essentiel entre mars et mai, sur la base des effectifs déclarés par les entreprises. Le secteur, qui représente environ 3% de l’emploi privé non agricole, aurait encore perdu 240 emplois en juin. Sur le semestre, les services aux entreprises ont aussi souffert (-1.276 emplois), tandis que l’industrie a créé 1.003 postes.
Stigmates. Fin 2020, il y avait 60 % de personnes en plus au chômage depuis au moins six mois, et ce chiffre n’a cessé de croître au premier trimestre 2021. C’est l’un des constats que dresse l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) dans son dernier rapport sur les perspectives de l’emploi. La crise sanitaire a détruit 22 millions d’emplois en 2020 dans les pays de l’OCDE (114 millions dans le monde). « Dans la zone OCDE, malgré une reprise progressive, il y a encore 8 millions de chômeurs de plus qu’avant la crise et plus de 14 millions d’inactifs supplémentaires. Fin 2020, les pays de l’OCDE n’étaient qu’à mi-chemin d’une reprise du plein emploi. Ce niveau ne sera pas atteint d’ici à la fin de 2022, selon nos projections », expliquent les auteurs du rapport. L’organisation considère donc que le retour au niveau d’avant-crise, pour certains pays, va prendre de longues années, jusqu’à cinq ans pour la République Tchèque, l’Islande ou encore Israël (voir le graphique). Le rapport insiste également sur les risques associés à un creusement des inégalités. Les populations les plus fragiles seront durablement touchées. Par exemple, le taux d’emploi des jeunes de 15 à 24 ans pourrait mettre des années avant de retourner à la normale. Quant aux jeunes sans emploi et sans formation, leur nombre a grossi de 3 millions à fin 2020. Après des plans sans précédent (au premier semestre 2020, malgré une baisse du PIB par habitant de 12,4 % dans l’ensemble de l’OCDE, le revenu disponible brut réel des ménages a augmenté de 3,7 %), l’OCDE recommande désormais un maintien ciblé et limité dans le temps des mesures de soutien.
La Banque de France s’inquiète des difficultés de recrutement des entreprises qui semblent constituer aujourd’hui la principale menace à la reprise économique en France, a estimé jeudi son gouverneur sur Franceinfo. La banque centrale prévoit toujours +5,75% de croissance pour 2021 (le gouvernement +6%) et s’inquiète moins du variant Delta du coronavirus ou des difficultés d’approvisionnement (temporaires) que de l’offre d’emploi : «Les entreprises que nous interrogeons déclarent à la Banque de France pour 44% d’entre elles avoir déjà des difficultés de recrutement, alors qu’on est au tout début de cette reprise. La principale difficulté française, c’est l’insuffisance de l’offre de travail disponible : il n’y a pas de réforme plus essentielle dans notre pays que celle qui augmente cette offre de travail en quantité et en qualité», a déclaré François Villeroy de Galhau, évoquant les problèmes de formation, d’incitation et de sous-emploi des jeunes et des seniors.