Les chefs d’entreprise de l’industrie manufacturière prévoyaient en juillet une hausse de 10% de leurs investissements en 2021 par rapport à 2020, selon l’enquête trimestrielle publiée jeudi par l’Insee.
Le lenteur du déploiement de la campagne de vaccination contre le Covid-19 pourrait entraîner une perte de 2.300 milliards de dollars de PIB produit intérieur brut (PIB) mondial sur les trois prochaines années, calcule le centre de recherche The Economist Intelligence Unit (EIU). Son étude publiée mercredi estime que les 200 pays étudiés enregistreront ces pertes s’ils ont vacciné moins de 60% de leur population d’ici à mi-2022. Les deux tiers des pertes seraient subies par des pays émergents, ce qui va ralentir leur rattrapage économique sur les plus développés, alimenter la pauvreté et augmenter le risque sociaux dans ces zones. Les pays d’Afrique sub-saharienne pourraient perdre 2,9% de PIB par rapport aux prévisions selon cette hypothèse, et la région Asie-Pacifique près de 1.700 milliards de dollars à elle seule sur la période. Seulement 1% des habitants des pays pauvres ont reçu au moins une dose de vaccin, contre 60% de la population des pays les plus riches.
L’indice IFO du climat des affaires en Allemagne a reculé à 99,4 en août, après 100,7 en juillet, selon les données publiées mercredi par l’institut de conjoncture IFO. Il s’agit de la deuxième baisse consécutive de l’indice après le pic de 101,8 atteint en juin. L’indice est inférieur aux prévisions des économistes interrogés par le Wall Street Journal, qui tablaient sur un léger repli à 100,3. La dégradation de la confiance mesurée par l’IFO au mois d’août est due au sous-indice des perspectives, qui s’est replié à 97,5, après 101 en juillet. La confiance des entreprises allemandes s’est dégradée avec les perturbations des chaînes d’approvisionnement et les inquiétudes concernant le variant Delta du Covid-19, qui assombrissent ces perspectives à court terme. Le sous-indice des conditions actuelles a en revanche légèrement augmenté, à 101,4 en août après 100,4 en juillet.
La propagation rapide du variant Delta du coronavirus ne devrait avoir qu’un impact limité sur l'économie de la zone euro, qui reste bien partie pour enregistrer une croissance solide cette année et l’an prochain, a déclaré mercredi Philip Lane, l'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE), lors d’un entretien à Reuters. «Le fait que (le variant Delta) n’ait pas nécessité des mesures plus importantes et que des mesures localisées aient été raisonnablement suffisantes indique que, pour ce qui est de l'économie dans son ensemble, l’impact est assez limité pour l’instant», a-t-il déclaré. Cela signifie que la croissance de la région reste en ligne avec les prévisions présentées en juin par la BCE, a-t-il ajouté. Elle tablait sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 4,6% cette année et de 4,7% pour 2022.
L’indice IFO du climat des affaires en Allemagne a reculé à 99,4 en août, après 100,7 en juillet, selon les données publiées mercredi par l’institut de conjoncture IFO. Il s’agit de la deuxième baisse consécutive de l’indice après le pic de 101,8 atteint en juin.
La croissance de l’économie allemande a été revue en hausse à +1,6% pour le deuxième trimestre (au lieu de +1,5%), tirée par la consommation privée et les dépenses publiques, a annoncé mardi l’Office fédéral de la statistique, Destatis. Sur un an, le PIB allemand a crû de +9,8%, contre +9,6% annoncé dans un premier temps. En hausse de 3,2% au cours du deuxième trimestre, la consommation des ménages a contribué à hauteur de 1,6 point de pourcentage à la croissance globale. Les Allemands ont financé leurs dépenses de consommation en puisant dans l’épargne accumulée pendant les périodes de confinement : le taux d’épargne est retombé à 16,3%, après un record de 22% au premier trimestre. La consommation publique a progressé de 1,8%, avec une contribution à la croissance du PIB s’élevant à 0,4 point.
La croissance de l’économie allemande a été revue en hausse à +1,6% pour le deuxième trimestre (au lieu de +1,5%), et s’avère donc plus forte que prévu, tirée par la consommation privée et les dépenses publiques, a annoncé mardi l’Office fédéral de la statistique, Destatis. Sur un an, le PIB allemand a crû de +9,8%, contre +9,6% annoncé dans un premier temps.
Le rebond de l’économie britannique a nettement ralenti en août, les entreprises privées se trouvant confrontées à des pénuries sans précédent de personnel et de matières premières, mais les pressions inflationnistes ont légèrement diminué, montre l’enquête d’IHS Markit.
La croissance de l’activité du secteur privé en zone euro a légèrement ralenti en août mais a continué d’afficher l’un de ses plus hauts niveaux des vingt dernières années, malgré le maintien de fortes perturbations sur les chaînes d’approvisionnement, selon les données préliminaires publiées lundi par IHS Markit.
Moscou a promis des mesures de représailles après une nouvelle série de sanctions imposées par les États-Unis à un navire russe et à deux sociétés impliquées dans le gazoduc Nord Stream 2, a annoncé samedi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Le projet de 11 milliards de dollars, qui doublera le gazoduc existant à travers la mer Baltique vers l’Europe et permettra à la Russie de contourner l’Ukraine, a été au centre des tensions entre Moscou et Washington. Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont également imposé des sanctions à des hommes qui, selon eux, étaient des agents des services de renseignement russes responsables de l’empoisonnement il y a un an de l’opposant, Alexei Navalny.
La décrue du chômage ralentit outre-Atlantique. Les inscriptions hebdomadaires ont diminué à 348.000 lors de la semaine au 14 août, leur plus bas niveau depuis 17 mois mais moins que prévu par les économistes, contre 377.000 (révisé en hausse) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. La moyenne mobile sur quatre semaines a reculé pour s'établir à 377.750 contre 396.750 (révisé) la semaine précédente. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s’est élevé à 2,82 millions lors de la semaine au 7 août (dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles). Une autre statistique publiée jeudi confirme que l’économie américaine a atteint son pic de croissance. L’indice Philly Fed des conditions d’activité dans la région de Philadelphie recule pour le quatrième mois consécutif en août (19,4 après 21,9 en juillet), selon l’enquête mensuelle Réserve fédérale locale. Le sous-indice des perspectives d’activité à un horizon de six mois est ressorti à 33,7 après 48,6 en juillet, et le sous-indice de l’emploi a augmenté. Celui des prix acquittés a atteint 71,2 en août après 69,7 en juillet.
La France a obtenu jeudi sa première tranche d’argent, d’un montant de 5,1 milliards d’euros, du fonds de relance de l’Union européenne (Next Génération EU) de 800 milliards d’euros visant à aider la zone euro à rebondir après la pandémie de Covid-19 et à rendre son économie plus verte et plus numérisée. La part totale de la France est de 39,4 milliards d’euros de subventions, les versements futurs étant liés à la mise en œuvre des projets d’investissement et des mesures de réforme énoncées dans sa proposition à la Commission européenne. Le Portugal, le Luxembourg, la Belgique, la Grèce, l’Italie, l’Espagne et la Lituanie ont également reçu ce mois-ci leurs premières versements. La Tchéquie avait obtenu sa première tranche en juillet. Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a d’autre part déclaré jeudi dans un entretien à Sud-Ouest que l’activité économique de la France devrait renouer avec le niveau qui était le sien avant la crise en fin d’année et non pas au début de l’an prochain, sauf accident sanitaire. Le gouvernement a relevé mi-juillet sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) pour 2021 à 6%, contre 5% précédemment.
L’indicateur avancé du Conference Board s’est de nouveau amélioré en juillet, suggérant que la croissance de l'économie américaine va se poursuivre à court terme, a indiqué jeudi l’institut de conjoncture. L’indice LEI a augmenté de 0,9 point le mois dernier, à 116, soit légèrement plus que la moyenne des prévisions du consensus des économistes (+0,7). En juin, l’indice avait également augmenté de 0,5 point. Constitué de dix composantes, dont les premières demandes d’allocations chômage, les commandes aux usines et l'évolution de l’indice S&P 500, l’indicateur a vocation à avertir des évolutions notables de l'économie et à lisser une partie de la volatilité de chaque composante.
Les réserves de change de l’Afghanistan sont surtout détenues sur des comptes étrangers et probablement inaccessibles aux dirigeants talibans, laissant le pays à court de dollars, a déclaré Ajmal Ahmady, qui a dirigé la banque centrale jusqu'à la prise de Kaboul. Da Afghanistan Bank (DAB) contrôlait environ 9 milliards de dollars, dont près de 7 milliards étaient détenus sous forme d’espèces, d’or, d’obligations et d’autres investissements à la Réserve fédérale américaine, a déclaré le gouverneur en fuite sur Twitter. Le reste se trouve dans d’autres comptes internationaux et à la Banque des règlements internationaux, laissant environ 0,2% ou moins du total accessible aux talibans. L’ex-gouverneur s’attend désormais à ce que l’Afghani, la devise du pays, se déprécie car la banque centrale ne peut pas fournir suffisamment de dollars aux banques locales, avec une hausse de l’inflation, obligeant les talibans à utiliser le contrôle des capitaux pour empêcher leur fuite.
L’inflation dans la zone euro s’est accélérée en juillet pour ressortir à 2,2% sur un an, son niveau le plus élevé depuis octobre 2018 et supérieur à l’objectif fixé par la Banque centrale européenne (BCE), (2%) confirment mercredi les statistiques définitives publiées par Eurostat. L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) est en baisse de 0,1% par rapport à juin, un chiffre conforme au consensus. L'énergie a été de loin le principal contributeur à l’augmentation générale des prix, avec une hausse de 14,3% en rythme annuel. L’inflation dite de base, c’est-à-dire hors énergie et produits alimentaires non transformés, deux catégories volatiles, reste contenue à 0,9% sur un an, comme le mois précédent. La BCE vise désormais un niveau d’inflation de 2% et s’attend à ce que la hausse des prix dans la zone euro dépasse temporairement ce niveau cette année, avant de refluer l’an prochain.
Le deuxième port chinois est en partie paralysé après la découverte d’un cas de Covid-19. Un sérieux coup pour la chaîne d’approvisionnement avant la période cruciale de fin d’année.
L'économie de la zone a renoué avec la croissance au deuxième trimestre grâce à l’assouplissement des mesures sanitaires, montrent les statistiques révisées publiées mardi par Eurostat. Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 2% par rapport aux trois mois précédents (porté notamment par l’Espagne et l’Italie), un chiffre conforme à l’estimation flash publiée le 30 juillet. La région sort ainsi de la récession. Au premier trimestre, l'économie de la zone euro s'était contractée de 0,3% par rapport aux trois mois précédents après 0,6% au quatrième trimestre 2020. Sur un an, le PIB ressort en hausse de 13,6%, contre +13,7% estimé auparavant, la zone euro ayant été le plus fortement touchée par la crise sanitaire au deuxième trimestre 2020, mais il reste 3% inférieur à fin 2019. Eurostat a par ailleurs annoncé une progression de 0,5% de l’emploi entre avril et juin par rapport au trimestre précédent (+1,8% sur un an).
Le climat des affaires s’est dégradé en août dans le secteur immobilier américain, sous l’effet de l’augmentation des coûts de construction et d’une pénurie de certains composants, a indiqué mardi l’Association nationale des constructeurs de logements (NAHB) dans son étude mensuelle. L’indice de confiance des promoteurs a reculé à 75, contre 80 en juillet, touchant son plus bas niveau depuis juillet 2020. Un indice supérieur à 50 témoigne toutefois de conditions d’activité globalement favorables dans le secteur. Les économistes tablaient sur un tassement moins marqué de cet indicateur en août, à 79.