Le nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité a poursuivi son recul au deuxième trimestre en France (hors Mayotte), mais reste supérieur de plus de 200.000 inscrits à son niveau d’avant la crise liée à la pandémie de COVID-19, selon les données publiées mardi par le ministère du Travail et Pôle emploi. Le nombre moyen de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans aucune activité) a reflué de 1,3% le trimestre dernier pour s'établir à 3.750.100, soit 50.600 inscrits de moins qu'à fin mars. Pour autant, ce nombre reste supérieur de 200.800 à son niveau de la fin 2019, avant l'émergence de la crise sanitaire liée au coronavirus. En ajoutant les catégories B et C (personnes exerçant une activité réduite), le nombre moyen d’inscrits à Pôle emploi tenus de rechercher un emploi a reculé de 0,5%, soit 28.600 personnes de moins en un trimestre, à 5.984.000 personnes. Sur un an, le nombre de demandeurs de catégorie A recensés en France recule de 14,8% et le total des inscrits dans les catégories A, B et C diminue de 2,1%.
Les commandes de biens durables aux Etats-Unis ont augmenté de 0,8% en juin par rapport au mois précédent, à 257,6 milliards de dollars en données corrigées des variations saisonnières, a indiqué mardi le département américain du Commerce. Elles avaient progressé de 3,2% en mai, selon les données révisées et les économistes s’attendaient en moyenne à une hausse de 2% en juin par rapport à mai. Hors transports, segment qui comprend les commandes d’avions, sujettes à de fortes variations, les commandes de biens durables ont augmenté de 0,3% en juin. Hors défense, autre segment susceptible de beaucoup varier d’un mois sur l’autre, ces commandes ont progressé de 1%.
La confiance des ménages américains s’est stabilisée en juillet après cinq mois consécutifs de progression, dans un contexte d’accélération de l’inflation et d’incertitudes liées au variant Delta, selon l’enquête du ‘Conference Board’ publiée mardi. L’indice de confiance de l’institut est ressorti à 129,1 ce mois-ci, contre 128,9 en juin, en données révisées. L’indicateur a dépassé les attentes des économistes, qui prévoyaient un niveau de 124 en juillet. Lors des mois précédents, l’indice de confiance avait constamment gagné du terrain pour se rapprocher de son niveau record de 132,6 atteint en février 2020, avant le début de l'épidémie aux Etats-Unis.
Le tarif réglementé de vente (TRV) du gaz naturel vendu par Engie va augmenter en moyenne de 5,3% au 1er août, après une augmentation de près de 10% en juillet, a annoncé mardi le régulateur sectoriel. «Cette hausse est de 1,6% pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 3,3% pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 5,5% pour les foyers qui se chauffent au gaz», a détaillé la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Le prix du gaz a augmenté ces derniers mois en raison de la reprise économique, en particulier en Asie où la demande et les prix sont très élevés. Les tarifs réglementés doivent disparaître le 1er juillet 2023, mais environ 3,1 millions de foyers français bénéficiaient encore fin juin de contrats de ce type.
Le climat des affaires en Allemagne s’est dégradé en juillet contrairement aux attentes, en raison des inquiétudes persistantes concernant les difficultés sur la chaîne d’approvisionnement et de l’augmentation des contaminations par le coronavirus. L’indice du climat des affaires calculé par l’institut Ifo est tombé à 100,8 contre 101,7 (révisé) en juin. Les économistes et analystes prévoyaient en moyenne une amélioration à 102,1. Le sous-indice mesurant le jugement des entreprises sur la situation actuelle a progressé à 100,4 après 99,7 et celui des anticipations a reculé à 101,2 contre 103,7 le mois dernier.
Les ventes de logements neufs aux Etats-Unis ont diminué pour le troisième mois consécutif en juin, dans un contexte de faiblesse des stocks et de niveau élevé des prix, selon l’enquête publiée lundi par le département américain du Commerce. Ces ventes ont reculé de 6,6% par rapport à mai, à 676.000 unités en données annualisées et corrigées des variations saisonnières. Les économistes s’attendaient à une hausse de 3,4% sur un mois, à 795.000 unités. Par rapport au mois de juin 2020, les ventes de logements neufs ont chuté de 19,4%. Le prix médian d’un logement neuf a reculé par rapport au mois précédent, à 361.800 dollars, contre 380.700 dollars, mais il s’inscrit en forte hausse par rapport aux 341.100 dollars de juin 2020.
Les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont progressé en juin et les prix des biens ont atteint un nouveau record historique, selon les chiffres de l’Association nationale des agents immobiliers (NAR) américains publiés jeudi. Les ventes de logements ayant déjà eu au moins un propriétaire ont augmenté de 1,4% par rapport à mai, pour atteindre 5,86 millions d’unités en données annualisées et corrigées des variations saisonnières, a indiqué la NAR. Les économistes s’attendaient à une hausse de 2,2%. Les ventes de juin ont augmenté de 22,9% en rythme annuel. Le prix médian d’un logement s’est établi à 363.300 dollars en juin, soit une progression de 23,4% d’un an sur l’autre.
Le gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne n’est «pas dans l’intérêt commun» de l’Union européenne et la Commission examinera avec les Etats membres de l’UE et des pays voisins l’accord conclu mercredi sur le sujet entre Berlin et Washington. L’exécutif européen a également salué jeudi l’engagement de l’Allemagne à respecter «l’esprit et la lettre des lois sur l'énergie de l’UE», étant donné la volonté européenne de réduire la dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie. A Moscou, le Kremlin a exprimé son désaccord avec certaines formules figurant dans le compromis trouvé entre l’Allemagne et les Etats-Unis, assurant que la Russie n’avait jamais utilisé ses ressources en énergie comme une arme politique.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté aux Etats-Unis lors de la semaine au 17 juillet, à 419.000 contre 368.000 (chiffre révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 350.000 inscriptions au chômage. Les inscriptions de la semaine au 10 juillet ont été révisées en hausse par rapport à une estimation initiale de 360.000. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 385.250 contre 384.500 (révisé) la semaine précédente.
Les ventes industrielles de l’Italie ont diminué de -1% en mai par rapport au mois précédent, après une hausse de +3,3% en avril, et pour la première fois depuis novembre 2020, selon les données publiées mercredi par l’Institut National de la Statistique (Istat). La demande a diminué sur le marché intérieur (-1,9% en mai après +3,9% en avril), et également ralenti sur le marché étranger (+0,7% après +1,8%). Sur une base annuelle, les ventes industrielles ont grimpé de +41% grâce à un effet de base très favorable, après une hausse de +105% en avril.
C’est, selon les calculs de Goldman Sachs, la croissance de la productivité horaire aux Etats-Unis depuis le début de l’épidémie, contre 1,4 % avant la crise. Les réunions virtuelles et la fin des voyages d’affaires ont contribué à ce gain, que le retour dans les bureaux ne devrait pas écorner : la banque estime que le travail à distance a permis de numériser des processus y étant jusqu’ici réticents.
Effet possible de la hausse de l’inflation, le moral des ménages américains s’est dégradé en juillet, contrairement aux attentes, montrent vendredi les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle de l’Université du Michigan. L’indice de confiance a reculé à 80,8, après 85,5 en juin, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une amélioration à 86,5. La composante du jugement des consommateurs sur leur situation actuelle a diminué à 84,5, après 88,6 le mois précédent, et celle des perspectives a également reculé, à 78,4 contre 83,5 en juin.
Les ventes au détail aux Etats-Unis ont enregistré une augmentation inattendue en juin : le département du Commerce a fait état vendredi d’une hausse de +0,6% sur le mois, au lieu de +0,4% attendus par les économistes. Les chiffres de mai ont toutefois été révisés à la baisse et affichent désormais un recul de -1,7%, eu lieu de -1,3% initialement annoncés. Hors automobiles, carburants, matériaux de construction et services alimentaires, les ventes au détail ont progressé de +1,1%, après une baisse révisée à -1,4% en mai. La consommation des Américains pour les biens reste donc assez forte malgré le rebond des dépenses en services, ce qui renforce la perspective d’une accélération de la croissance économique au deuxième trimestre.
La croissance de l’activité manufacturière dans la région de New York a atteint un niveau record en juillet, montre l’enquête mensuelle de la Fed locale : l’indice Empire State a atteint 43 en juillet, après 17,40 en juin, et dépasse nettement les attentes qui le prévoyaient en moyenne à 18. La composante des nouvelles commandes ressort à 33,2, après 16,3 le mois dernier, et celle de l’emploi à 20,6 après 12,3. Les perspectives d’activité à un horizon de six mois vues par les entreprises ont en revanche reculé, à 39,5, après 47,7 en juin. Dans le même temps, les conditions de l’activité manufacturière dans la région de Philadelphie se sont dégradées pour le troisième mois consécutif : l’indice Philly Fed tombe à un plus bas depuis décembre, à 21,9 en juillet après 30,7 en juin (pour 28 attendu). La composante des nouvelles commandes a diminué à 17,0 en juillet après 22,2 le mois précédent. Enfin, la production manufacturière a baissé de manière inattendue de -0,1% en juin aux Etats-Unis, après une hausse de +0,9% en mai, pénalisée par la chute de la production automobile (-6,6%), dans un contexte de pénurie persistante de semi-conducteurs au niveau mondial.
L’économie chinoise a progressé un peu plus lentement que prévu au deuxième trimestre, freinée par la hausse des coûts des matières premières et la résurgence du covid-19. Le PIB a augmenté de +7,9% en avril-juin selon les données officielles, alors que le consensus des économistes interrogés par Reuters attendait une croissance de +8,1%. Au premier trimestre, le pays avait enregistré une croissance de +18,3% sur un an. D’un trimestre sur l’autre, la progression du PIB atteint +1,3%, contre +0,6% au précédent. La production industrielle chinoise (+8,3% sur un an en juin, après 8,8% en mai) et les ventes au détail (+12,1% sur un an en juin, après +12,4% en mai) se sont également tassées. Mais moins que les attentes, soulageant quelque peu les investisseurs inquiets d’un ralentissementaprès que la banque centrale a annoncé une baisse du ratio de réserves obligatoires des banques la semaine dernière.
La Banque mondiale a revu en baisse jeudi ses prévisions de croissance pour la région Asie de l’Est-Pacifique (hors Chine) en 2021, alors que de nombreux pays de la région font face à une hausse des cas de coronavirus, à de nouveaux variants plus contagieux et à des contraintes d’approvisionnement en vaccins. L’institution prévoit désormais une croissance de +4%, contre +4,4% dans sa précédente prévision. En incluant la Chine, dont le PIB devrait croître de +8,5% en 2021, la région connaîtrait une croissance de +7,7% cette année, contre 7,4% précédemment annoncé, a déclaré David Malpass, le président de la Banque mondiale.
L'économie chinoise a progressé un peu plus lentement que prévu au deuxième trimestre, freinée par la hausse des coûts des matières premières et la résurgence du Covid-19. Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 7,9 % au cours du trimestre avril-juin par rapport à l’année précédente, selon les données officielles publiées jeudi, alors que le consensus des économistes interrogés par Reuters attendait une croissance de 8,1 %. Ces chiffres confirment les craintes d’un ralentissement du rythme de la reprise formulées par Pékin.
Ebullition chez les producteurs de champagne ! Voilà que les sujets de conflit entre la Russie et l’Europe, qui ne manquaient déjà pas, s’étendent au respect de l’appellation de notre breuvage renommé. « Une nouvelle législation russe impose aux professionnels du champagne français de ne plus traduire ‘champagne’ en cyrillique et d’utiliser l’appellation de ‘vin effervescent’ », relate le cabinet Norton Rose Fulbright, qui travaille sur le dossier et les questions de propriété intellectuelle et contrefaçons qu’il soulève. L’appellation « Champagne » est protégée dans 120 pays et la position russe revient à rabaisser le champagne français au rang des vins mousseux. Mais au fond, le principal est sauf : le pays des tsars entend réserver le terme « Champagne » aux vins pétillants russes, un véritable hommage... Le Quai d’Orsay et l’OMC sont saisis de l’affaire.