Aucun pays n’a intérêt à abandonner l’euro et les gouvernements sont la plupart du temps les premiers responsables des difficultés économiques de leur pays, a déclaré hier Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE). La monnaie unique s’est appréciée ces dernières années, en grande partie en raison de la croissance soutenue de l’Allemagne, la première économie du bloc. Dans un discours prononcé à Ljubljana à l’occasion du dixième anniversaire de l’adoption de l’euro par la Slovénie, Mario Draghi a employé un ton inhabituellement ferme à l’adresse des dirigeants politiques auxquels il reproche de saper la confiance dans la zone euro. Selon lui, «les pays qui ont mis en oeuvre des réformes n’ont pas besoin d’un taux de change flexible pour parvenir à une croissance durable». Il a regretté le ralentissement des réformes structurelles, la dilution progressive du Pacte de stabilité et de croissance européen et la fragilité de l’intégration financière, tout en soulignant les divergences entre pays membres.
Le Trésor américain a procédé jeudi à un ajustement de sanctions pesant sur les services de renseignement russe, le FSB, et mises en place par Barack Obama après le piratage informatique de la campagne présidentielle américaine dont a été accusé Moscou. Des exemptions d’ordre technique permettront aux entreprises américaines d’effectuer certaines transactions avec le FSB s’agissant de l’exportation de produits dans les technologies de l’information. Au-delà de son rôle d’agence de renseignement, le FSB en Russie contrôle l’importation des logiciels et du matériel informatique faisant appel à la cryptographie.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué plus que prévu aux Etats-Unis lors de la semaine au 28 janvier, à 246.000 contre 260.000 (donnée révisée) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 250.000 inscriptions au chômage. Cela fait 100 semaines d’affilée que leur nombre est inférieur à 300.000, une série inédite depuis 1970, époque où le marché du travail était bien moins étoffé.
La croissance de l’activité manufacturière aux Etats-Unis a accéléré plus fortement qu’attendu en janvier, montrait hier l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) auprès des directeurs d’achats. Son indice d’activité a progressé à 56, son plus haut niveau depuis novembre 2014, après 54,5 en décembre. Les économistes prévoyaient en moyenne un chiffre de 55. Le sous-indice des nouvelles commandes est également en légère hausse, passant de 60,3 en décembre à 60,4 en janvier, au plus haut depuis novembre 2014. Celui de l’emploi a progressé à 56,1 en janvier, atteignant un pic depuis août 2014, après 52,8 en décembre.
L'économie russe s’est contractée moins que prévu malgré la faiblesse des prix de l'énergie et les sanctions internationales. Le produit intérieur brut (PIB) s’est replié de 0,2% sur l’ensemble de 2016, selon les données du Service fédéral de la statistique Rosstat, alors que le consensus tablait sur une contraction de 0,5%. L’agence a également révisé hier son estimation du recul du PIB russe en 2015 à -2,8% contre -3,7% annoncé précédemment, en raison de changements dans son mode de calcul. Selon le ministre de l’Economie, Maxime Orechkine, le PIB pourrait croître de 2% cette année si aucun élément extérieur ne vient interférer.
La croissance de l’activité du secteur manufacturier aux Etats-Unis a accéléré plus fortement qu’attendu en janvier, montrent mercredi les résultats de l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) auprès des directeurs d’achats. Son indice d’activité a progressé à 56,00 le mois dernier, son plus haut niveau depuis novembre 2014, après 54,5 en décembre. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 55,0. Le sous-indice des nouvelles commandes est également en légère hausse, passant de 60,3 en décembre à 60,4 en janvier, son niveau le plus élevé depuis novembre 2014. Celui de l’emploi a progressé à 56,1 en janvier, soit un sommet depuis août 2014, après 52,8 en décembre.
L'économie russe s’est contractée moins que prévu l’an dernier, malgré la faiblesse des prix de l'énergie et les sanctions internationales. Le produit intérieur brut s’est replié de 0,2% sur l’ensemble de 2016. Les économistes interrogés par Reuters fin 2016 prévoyaient en moyenne une contraction de 0,5%. La croissance a été soutenue par les secteurs minier et manufacturier, tandis que les secteurs liés à la consommation tels que l’hôtellerie et le commerce de détail se sont contractés, montrent les données du Service fédéral de la statistique Rosstat. L’agence a également révisé son estimation du recul du produit intérieur brut russe en 2015 à -2,8% contre -3,7% annoncé précédemment, en raison de changements dans son mode de calcul.
La croissance économique dans la zone euro s’est légèrement accélérée au quatrième trimestre, conformément aux attentes, indique une première estimation publiée hier par Eurostat. Le produit intérieur brut (PIB) des 19 économies de la région a progressé sur la période octobre-décembre de 0,5% d’un trimestre sur l’autre, contre 0,4% au troisième trimestre, et de 1,8% sur un an, pourcentage inchangé par rapport au troisième trimestre. Les économistes attendaient une croissance de 0,5% d’un trimestre sur l’autre et de 1,7% en variation annuelle. Pour l’ensemble de l’Union européenne, Eurostat fait état d’une croissance de 0,6% au quatrième trimestre par rapport au troisième, et de 1,9% en rythme annuel. Pour l’année 2016, la croissance est estimée à 1,7% en zone euro et de 1,9% dans l’ensemble de l’Union européenne.
La confiance du consommateur aux Etats-Unis s’est dégradée plus que prévu au mois de janvier, montre l’enquête mensuelle du Conference Board publiée hier. L’indice ressort à 111,8 après 113,3 en décembre (113,7 en première estimation), alors que les économistes l’attendaient en moyenne à 113,0. La composante du jugement des consommateurs sur la situation actuelle a augmenté en revanche, à 129,7 ce mois-ci, contre 123,5 en décembre (126,1 en première estimation) mais celle des anticipations a nettement reculé, à 99,8 contre 106,4 (105,5).
La croissance de l’activité manufacturière dans la région de Chicago a ralenti contre toute attente en janvier, montre l’enquête mensuelle auprès des directeurs d’achat réalisée par l’ISM Chicago. L’indice PMI de Chicago, paru hier, est ressorti à 50,3, soit juste au-dessus de la barre de 50 qui marque la frontière entre croissance et contraction de l’activité économique, après 54,6 en décembre. Il est nettement inférieur au consensus qui s’attendait à le voir progresser à 55,0.
La croissance de l’activité manufacturière dans la région de Chicago a ralenti contre toute attente en janvier, montre aujourd’hui l’enquête mensuelle auprès des directeurs d’achat réalisée par l’ISM Chicago. L’indice PMI de Chicago est ressorti à 50,3, soit juste au-dessus de la barre de 50 qui marque la frontière entre croissance et contraction de l’activité économique, après 54,6 en décembre. Il est nettement inférieur au consensus puisque les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à le voir progresser à 55,0.
La confiance du consommateur aux Etats-Unis s’est dégradée plus que prévu au mois de janvier, montre l’enquête mensuelle du Conference Board publiée ce mardi. L’indice ressort à 111,8 après 113,3 en décembre (113,7 en première estimation), alors que les économistes interrogés par Reuters l’attendaient en moyenne à 113,0. La composante du jugement des consommateurs sur la situation actuelle a augmenté en revanche, à 129,7 ce mois-ci, contre 123,5 en décembre (126,1 en première estimation) mais celle des anticipations a nettement reculé, à 99,8 contre 106,4 (105,5).
L’inflation en Allemagne s’est accélérée en janvier pour atteindre son plus haut niveau depuis trois ans et demi, montrait hier la première estimation officielle. L’indice des prix à la consommation harmonisé aux normes européennes (IPCH) a augmenté de 1,9% sur un an, après 1,7% en décembre, a annoncé Destatis, l’institut national de la statistique. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 2,0%.Calculée aux normes nationales, l’inflation allemande ressort aussi à 1,9% en rythme annuel après 1,7% en décembre.
La croissance de l'économie espagnole a été de 0,7% au quatrième trimestre par rapport au trimestre précédent, montre la première estimation du produit intérieur brut (PIB) publiée hier par l’institut national de la statistique (INE). Ce taux est similaire à la croissance du troisième trimestre. En rythme annuel, la croissance est ressortie à 3%, en léger retrait par rapport à celle de 3,2% enregistrée au trimestre précédent. Sur l’ensemble de 2016, l’activité a progressé de 3,2%, troisième année de croissance depuis que l’Espagne est sortie d’une période prolongée de récession mi-2013.
L’inflation en Allemagne s’est accélérée en janvier pour atteindre son plus haut niveau depuis trois ans et demi, montre lundi la première estimation officielle. L’indice des prix à la consommation harmonisé aux normes européennes (IPCH) a augmenté de 1,9% sur un an, après 1,7% en décembre, a annoncé Destatis, l’institut national de la statistique. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 2,0%.Calculée aux normes nationales, l’inflation allemande ressort elle aussi à 1,9% en rythme annuel après 1,7% en décembre.
La confiance des ménages en France a légèrement progressé ce mois-ci pour s’inscrire à son plus haut niveau depuis octobre 2007, les Français étant plus optimistes sur l'évolution de leur situation financière et moins pessimistes sur le chômage, selon des données publiées vendredi par l’Insee. L’indicateur synthétisant cette confiance s’inscrit à 100, niveau conforme aux attentes des économistes et en hausse d’un point par rapport à décembre.
La Turquie entend conclure un accord de libre-échange avec le Royaume-Uni lorsque ce dernier aura quitté l’Union européenne, a annoncé samedi à Ankara le Premier ministre Binali Yildirim, en compagnie de son homologue britannique. Theresa May cherche à développer les relations commerciales hors Union européenne pour compenser le divorce avec Bruxelles, qui devrait être effectif d’ici deux ans. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu’il souhaitait porter les échanges bilatéraux avec Londres à 20 milliards de dollars (18,7 milliards d’euros) par an, contre 15,6 milliards de dollars actuellement.
La confiance des ménages en France a légèrement progressé ce mois-ci pour s’inscrire à son plus haut niveau depuis octobre 2007, les Français étant plus optimistes sur l'évolution de leur situation financière et moins pessimistes sur le chômage, selon des données publiées vendredi par l’Insee. L’indicateur synthétisant cette confiance s’inscrit à 100, niveau conforme aux attentes des économistes et en hausse d’un point par rapport à décembre.