Les prix à la production en zone euro ont, comme prévu, reculé de 0,1% sur un mois en juin, le poste énergétique (-0,3%) étant encore une fois le principal responsable de ce repli, montrent des données publiées hier par Eurostat. Sur un an, ils ont augmenté de 2,5%, alors que les économistes interrogés par Reuters avaient anticipé une progression de 2,4%. Il s’agit toutefois de la plus faible hausse des prix à la production depuis le début de 2017, ce qui constitue un autre signe d’un amoindrissement des pressions inflationnistes.
Le secteur privé aux Etats-Unis a créé 178.000 emplois en juillet, un chiffre inférieur aux attentes, montre l’enquête mensuelle publiée hier par ADP. Les économistes anticipaient en moyenne 185.000 créations d’emploi, leurs estimations allant de 151.000 à 225.000. Le chiffre de juin a été révisé en hausse à 191.000 emplois créés au lieu des 158.000 estimés initialement, a ajouté ADP, qui réalise son enquête conjointement avec Moody’s Analytics. Les chiffres officiels des créations d’emplois de juillet seront publiés vendredi par le département du Travail. Ils porteront à la fois sur le secteur privé et le secteur public.
Les dépenses de consommation, qui représentent plus des deux tiers de l’activité économique aux Etats-Unis, ont augmenté de 0,1% le mois dernier après une hausse de 0,2% en mai (+0,1% en première estimation), montrent les chiffres publiés hier par le département du Commerce. Les revenus des ménages ont pour leur part stagné en juin après une hausse de 0,3% en mai. Il s’agit du plus mauvais chiffre depuis leur baisse de 0,1% en novembre 2016. Le montant de l'épargne a diminué à 546,4 milliards de dollars (462,6 milliards d’euros) contre 564,7 milliards en mai, donnant un taux d'épargne de 3,8% contre 3,9%.
La croissance en zone euro est restée dynamique au deuxième trimestre, montre la première estimation publiée hier par Eurostat. D’un trimestre sur l’autre, le produit intérieur brut (PIB) des pays ayant opté pour la monnaie unique a progressé de 0,6% sur la période avril-juin, conformément au consensus Reuters. En rythme annualisé, la croissance ressort à 2,3% après 2% au premier trimestre. Les chiffres de la deuxième estimation seront publiés le 16 août et les chiffres définitifs le 7 septembre.
Le nombre de chômeurs en Allemagne a baissé le mois dernier plus qu’on ne s’y attendait, a annoncé hier l’Office fédéral de la statistique. Une bonne nouvelle pour la chancelière Angela Merkel, qui briguera un quatrième mandat à l’occasion des élections fédérales de septembre. En juillet, le nombre de chômeurs a diminué de 9.000 à 2,537 millions en données corrigées des variations saisonnières (CVS), alors que le consensus Reuters tablait sur une baisse de 5.000. Le taux de chômage demeure inchangé à 5,7%, au plus bas depuis la réunification de 1990.
Le PIB a augmenté de 2,1% en glissement annuel en zone euro au deuxième trimestre contre un taux de 1,9% au premier, alimentant l'attente d'un retrait progressif de la politique monétaire de la BCE dès la rentrée.
La publication vendredi des chiffres de PIB du deuxième trimestre semble confirmer que le taux pourrait se situer autour de 2% cette année dans les deux régions.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté plus que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis. Elles se sont établies à 244.000 lors de la semaine au 22 juillet, soit une hausse de 10.000 par rapport aux 234.000 de la semaine précédente, a annoncé hier le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 241.000 inscriptions. Le marché du travail reste cependant proche d’une situation de plein emploi avec un taux de chômage de 4,4%.
Le département du Commerce a annoncé hier que les commandes de biens d'équipement civils hors aéronautique avaient baissé de 0,1% en juin aux Etats-Unis, leur premier recul depuis décembre, après une hausse de 0,7% en mai. Les économistes anticipaient en moyenne une hausse de 0,3% le mois dernier. Les livraisons de ce type de biens ont néanmoins augmenté de 0,2% en juin après +0,4% en mai, ce qui donne à penser que l’investissement productif a soutenu la croissance américaine au deuxième trimestre.
La saison touristique a encore apporté son lot de bonnes nouvelles en termes d’emploi en Espagne, où le chômage a retrouvé au deuxième trimestre son niveau de début 2009 à 17,2%, même si précarité et bas salaires restent de mise, montrent les statistiques officielles publiées hier. La franche baisse par rapport au premier trimestre, où le taux de chômage était de 18,7%, s’explique surtout par la reprise des embauches dans le tourisme à la faveur du printemps. Au total, 26,8% des contrats de travail en Espagne sont temporaires, un chiffre en hausse alors que le pays détenait déjà en 2016 le record de la zone euro dans ce domaine.
L'Etat français a décidé de nationaliser temporairement les chantiers navals STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), a annoncé, jeudi, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, sur fond de négociations difficiles avec le repreneur potentiel, l’italien Fincantieri.
Son rythme est ressorti conforme aux attentes hier pour le deuxième trimestre, mais ne suffit plus à justifier une hausse des taux imminente de la BoE.
Selon les chiffres publiés hier par le département du Commerce, les ventes dans l’immobilier neuf aux Etats-Unis ont progressé de 0,8% en rythme annualisé CVS le mois dernier à 610.000 unités après 605.000 (révisé) en mai, contre des anticipations de hausse de 1,4% à 615.000 unités. Sur un an, les ventes ont progressé de 9,1% en juin mais restent inférieures de plus de moitié au niveau du boom de 2005..
Le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité a reflué de 0,3% le mois dernier en métropole, selon les chiffres publiés hier soir par le ministère du Travail. Le nombre d’inscrits à Pôle emploi de catégorie A (sans aucune activité) a reculé de 10.900 le mois dernier pour s'établir à 3.483.200. Mais en ajoutant les catégories B et C (personnes exerçant une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle Emploi, même s’il n’a pas enregistré d'évolution significative (1.800 personnes supplémentaires en juin), a malgré tout inscrit un nouveau record, à 5.562.600 personnes. Sur un an, le nombre de demandeurs de catégorie A en France métropolitaine recule de 1,0%, tandis que le total des inscrits dans les catégories A, B et C augmente de 2,2%. Sur les six premiers mois de l’année, les effectifs de l’ensemble des chômeurs tenus de rechercher un emploi ont augmenté de près de 100.000 personnes, effaçant quasiment le recul de l’an dernier.
Le climat des affaires dans l’industrie est resté stable en France au mois de juillet, a indiqué hier l’Insee. L’indice du climat des affaires ressort à 109 en juillet, inchangé par rapport à juin, et au-dessus de sa moyenne de long terme de 100 comme de la prévision moyenne des économistes de 108. Beau fixe aussi en Allemagne, où l’indice IFO du climat des affaires atteint un record de 116 ce mois-ci, alors que les économistes interrogés par Dow Jones Newswires tablaient sur un indice à 114,9.
Les prix à la production sur le marché français ont reculé pour le cinquième mois consécutif en juin, leur baisse atteignant 0,4% après 0,6% en mai, en lien avec la baisse des prix du raffinage, selon les données publiées hier par l’Insee. Sur un an, leur hausse ralentit à +1,4% après +2,2% à fin mai. Les prix des produits pétroliers raffinés ont à nouveau nettement reculé le mois dernier (-7,7% après -6,7% en mai) dans le sillage des cours du pétrole. Leur évolution sur un an redevient négative (-2,0%) alors qu’elle était positive de 10,8% à fin mai.
La confiance du consommateur aux Etats-Unis s’est améliorée en juillet, contrairement aux attentes, montrait hier l’enquête mensuelle du Conference Board. L’indice de confiance de l’organisation patronale est ressorti à 121,1 contre 117,3 le mois dernier, chiffre révisé en baisse par rapport à celui de 118,9 publié en première estimation. Les économistes l’attendaient en moyenne à 116,5 ce mois-ci et leurs estimations s'échelonnaient de 110,0 à 122,0.
Les organisations syndicales, qui ont achevé leur concertation avec le gouvernement sur la réforme du Code du travail, ont haussé le ton hier devant les dernières propositions de l’exécutif menacé d’une rentrée difficile sur le plan social. Le gouvernement s’apprête maintenant à rédiger les ordonnances qui lui permettront de mettre en place les nouvelles mesures dès septembre, après le feu vert du Parlement, attendu pour fin juillet, début août. Les débats ont porté sur la mise en place d’une nouvelle articulation entre accords de branche et accords d’entreprise; la simplification du dialogue social et une modification du régime juridique de la rupture du contrat de travail.