Le Sénat américain a décidé hier à une voix près d’ouvrir un débat sur l’abrogation de l’Obamacare, la loi emblématique sur l’assurance-santé votée sous la présidence Obama. Le lancement de débat est un soulagement pour le président Donald Trump qui avait fait fortement pression sur les républicains ces derniers jours pour qu’ils tiennent sa promesse de campagne d’abroger l’Affordable Care Act, voté en 2010. Cette courte victoire sur une simple question de procédure - l’ouverture ou pas d’un débat - conduit à se demander si les républicains pourront réunir suffisamment de voix pour faire voter cette abrogation.
Les reventes de logements ont baissé plus que prévu en juin aux Etats-Unis, conséquence d’une pénurie d’offre chronique qui a poussé les prix moyens à de nouveaux records. Les reventes de logements ont diminué de 1,8% au rythme annualisé de 5,52 millions d’unités contre 5,62 millions (confirmé) en mai, a annoncé hier la National Association of Realtors (NAR), principale fédération d’agents immobiliers du pays. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse de 1,0%, au rythme annualisé de 5,58 millions d’unités. Sur un an, les ventes demeurent en hausse de 0,7%.
Si le FMI a révisé hier à la baisse ses prévisions de croissance américaine sur 2017 et 2018, il a en revanche revu à la hausse celles pour la zone euro.
La production mondiale devrait enregistrer une croissance de 3,5 % en 2017 puis de 3,6 % en 2018, selon le FMI qui a ainsi confirmé, lundi 24 juillet, ses perspectives économiques publiées dès avril. L’institution de Bretton Woods salue la contribution inhabituelle à cette dynamique mondiale de la zone euro et du Japon dont les croissances respectives se sont accélérées ces derniers mois, alors celles des Etats-Unis et du Royaume-Uni, au contraire, se tassent sensiblement.
Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé et Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, ont confié vendredi à Dominique Giorgi, inspecteur général des affaires sociales, «la mission de coordonner la préparation de la réforme» du Régime social des indépendants (RSI). Durant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait promis d’adosser le très décrié RSI au régime général de Sécurité sociale. La réforme «sera portée par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018, pour une mise en place au 1er janvier 2018», précise le communiqué des deux ministres.
Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé et Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, ont confié vendredi à Dominique Giorgi, inspecteur général des affaires sociales, «la mission de coordonner la préparation de la réforme» du Régime social des indépendants (RSI). Durant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait promis d’adosser le très décrié RSI au régime général de Sécurité sociale.
L’excédent des comptes courants dans la zone euro s’est accru en mai d’un mois sur l’autre en raison d’une hausse des exportations, montrent les données publiées hier par la Banque centrale européenne (BCE). Ajusté des variations saisonnières et du nombre de jours ouvrés, cet excédent s’inscrit à 30,1 milliards d’euros contre 23,5 milliards en avril. Mais sur 12 mois, il ne représente plus que 2,8% du produit intérieur brut des Dix-Neuf, contre 3,5% un an auparavant, confirmant ainsi les perspectives de la BCE d’une réduction de l’excédent courant sur l’ensemble de 2017.
Favorisées par une météo clémente, les ventes britanniques au détail ont progressé de 0,6% le mois dernier, montrent les statistiques publiées hier, alors que les économistes attendaient en moyenne une hausse de 0,4%. Elles affichaient un repli de 1,1% en mai. Sur les trois mois à fin juin, elles ont augmenté de 1,5%, à comparer à un recul de 1,4% au premier trimestre. En rythme annuel, les ventes au détail en juin ressortent en hausse de 2,9%, là encore supérieures aux attentes.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué plus fortement que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis, à un plus bas de près de cinq mois. Elles se sont établies à 233.000 lors de la semaine au 15 juillet, soit une baisse de 15.000 par rapport aux 248.000 de la semaine précédente, un nombre révisé à la hausse de 1.000, a annoncé hier le département du Travail. Il s’agit du nombre le plus bas depuis février dernier, quand les inscriptions étaient tombées à 227.000. Les économistes attendaient en moyenne 245.000 inscriptions au chômage la semaine dernière.
Les nouvelles sanctions économiques américaines adoptées mardi contre l’Iran du fait de son programme de missiles balistiques sont dénuées de tout fondement, a estimé hier le ministère russe des Affaires étrangères. Washington a décidé de ces sanctions en estimant que les «activités nocives» de l’Iran au Moyen-Orient avaient sapé les «contributions positives» découlant de l’accord nucléaire conclu en 2015. Selon Mikhaïl Oulianov, directeur du département du ministère russe des Affaires étrangères chargé des questions de non-prolifération et de contrôle des armements, les Etats-Unis remplissent «très mal» leur propre volet de l’accord sur le nucléaire iranien.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué plus fortement que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis, à un plus bas de près de cinq mois, un nouveau signe d’un resserrement du marché du travail. Elles se sont établies à 233.000 lors de la semaine au 15 juillet, soit une baisse de 15.000 par rapport aux 248.000 de la semaine précédente, un nombre révisé à la hausse de 1.000, a annoncé aujourd’hui le département du Travail. Il s’agit du nombre le plus bas depuis février quand les inscriptions étaient tombées à 227.000. Les économistes attendaient la semaine dernière en moyenne 245.000 inscriptions au chômage.
Les mises en chantier ont augmenté plus que prévu en juin, après trois mois consécutifs de baisse, mais le marché de la construction reste tendu en raison de la hausse des prix des matériaux et de la pénurie de terrains comme de main d’oeuvre. Selon les données publiées hier par le département du Commerce, les mises en chantier ont progressé de 8,3% en données corrigées des variations saisonnières, à un rythme annualisé de 1,22 million d’unités, contre 1,12 million en mai. Les économistes anticipaient en moyenne un rythme de 1,16 million de mises en chantier en juin. Sur un an, la hausse est de 2,1%.
Les mises en chantier ont augmenté plus que prévu en juin, après trois mois consécutifs de baisse, mais le marché de la construction reste tendu en raison de la hausse des prix des matériaux et de la pénurie de terrains comme de main d’oeuvre. Selon les données publiées aujourd’hui par le département du Commerce, les mises en chantier ont progressé de 8,3% en données corrigées des variations saisonnières, à un rythme annualisé de 1,22 million d’unités qui est le plus élevé depuis février. En mai, ce rythme était de 1,12 million d’unités et non de 1,09 million comme donné en première estimation. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un rythme de 1,16 million de mises en chantier en juin. Sur un an, la hausse est de 2,1%.
Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé hier ses prévisions de croissance en Espagne pour 2017 et 2018, notant que la reprise reste vigoureuse dans le pays, tout en appelant à des réformes du secteur financier et du marché de l’emploi. Le FMI s’attend désormais à une croissance de 3,1% de l'économie espagnole cette année, au lieu d’un taux de 2,6% estimé précédemment, et de 2,5% l’an prochain, au lieu de 2,1%.
L’une des grandes promesses de campagne du président américain, l’abrogation d’Obamacare, est devenue de facto caduque hier après que plusieurs sénateurs de la majorité ont annoncé leur opposition. Donald Trump est apparu résigné au blocage de la réforme républicaine du système de santé, déclarant que la loi démocrate de 2010 signée par son prédécesseur, à défaut d’avoir été démantelée, finirait de toute façon par mourir sous son propre poids.
Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé aujourd’hui ses prévisions de croissance en Espagne pour 2017 et 2018, notant que la reprise reste vigoureuse dans le pays, tout en appelant à des réformes du secteur financier et du marché de l’emploi. Le FMI s’attend désormais à une croissance de 3,1% de l'économie espagnole cette année, au lieu d’un taux de 2,6% estimé précédemment, et de 2,5% l’an prochain, au lieu de 2,1%.
L’inflation britannique a ralenti de manière inattendue en juin pour la première fois depuis octobre dernier, accentuant la probabilité d’un statu quo de la Banque d’Angleterre pour sa réunion en août. Les prix à la consommation ont augmenté de 2,6% annuels, selon les chiffres publiées ce matin par l’Office national de la statistique (ONS), après un pic de près de quatre ans de 2,9% en mai. Dans le contexte du Brexit qui a entraîné une dépréciation de la livre et augmenté le coût des importations, les économistes s’attendaient à ce que le taux d’inflation reste inchangé. Ce matin, la livre accentuait ses pertes face au dollar et le rendement des obligations d’Etat à 10 ans perdait 3,8 points de base à 1,23%.
Les banques de la zone euro devraient augmenter leur production de prêts au troisième trimestre, facilitant l’accès aux crédits immobiliers ainsi qu'à la consommation et aux entreprises, selon la Banque centrale européenne (BCE). Selon l’enquête trimestrielle sur le crédit publiée par l’institution aujourd’hui (Bank Lending Survey), la demande de prêts a continué de croître au deuxième trimestre et l’accès au crédit est devenu plus facile dans la plupart des catégories à la faveur d’un renforcement de la concurrence entre les banques et de conditions de financement encore plus favorables.
L’activité manufacturière dans la région de New York a ralenti bien plus que prévu ces dernières semaines après une forte croissance en juin, montrait hier l’enquête mensuelle de la Réserve fédérale régionale. L’indice «Empire State», qui avait progressé à 19,8 le mois dernier, est retombé à 9,8 en juillet, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un indice de 15,0. Le sous-indice des conditions d’activité à un horizon de six mois a lui aussi ralenti, à 34,9 après 41,7 en juin. Celui de l’emploi a chuté à 3,9 contre 7,7 en juin. La composante des commandes nouvelles est ressortie à 13,3 après 18,1 en juin.