La croissance économique en zone euro a été confirmée à 0,6% au troisième trimestre par rapport au deuxième, selon l’estimation définitive publiée ce jeudi par Eurostat. Eurostat a cependant revu en hausse son estimation de la croissance sur un an (en glissement annuel), à 2,6% au troisième trimestre et à 2,4% au deuxième, par rapport à de précédentes estimations de, respectivement, 2,5% et 2,3%. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 2,5% en rythme annuel et une croissance de 0,6% d’un trimestre à l’autre.
Le déficit commercial de la France s’est creusé de 0,4 milliard d’euros en octobre, à 5,0 milliards, sur fond d'échanges toujours dynamiques dont la progression ne se dément pas, selon les statistiques CVS/CJO publiées jeudi par les Douanes. Le déficit de septembre a été revu à 4,6 milliards d’euros; contre 4,7 milliards en première estimation. Sur les dix premiers mois de 2017, le déficit cumulé atteint 53,4 milliards (contre 41,0 milliards sur la période janvier-octobre 2016) et dépasse le montant du déficit commercial enregistré sur l’ensemble de l’année 2016, qui s'était élevé à 48,1 milliards d’euros.
Grande roue. Les cycles économiques ne meurent jamais de vieillesse mais le marché ne cesse de s’interroger sur la longueur exceptionnelle du cycle américain. « La question de la récession revient à nouveau car la phase d’expansion actuelle est la deuxième plus longue depuis l’après-guerre, constate Christophe Donay, directeur de l’allocation d’actifs et de la recherche macroéconomique chez Pictet WM. Nous n’y croyons pas à court terme. » La probabilité est faible, selon cet économiste qui rappelle que la plupart des théories économiques sur les retournements conjoncturels reposent sur les phénomènes d’accumulation. Pour que le cycle économique se retourne, il faut une surchauffe. Il faut que l’accumulation de facteurs (crédit et investissement) atteigne un pic. Ce que Christophe Donay appelle la densité des cycles économiques. Et nous en sommes loin. Le cycle d’expansion actuel, qui dure depuis le troisième trimestre 2009, affiche une densité près de deux fois moindre que le cycle le plus long dans les années 1990. Si la phase actuelle avait eu une densité aussi élevée, le PIB américain serait supérieur de 3.000 milliards de dollars. Au rythme actuel, il faudrait sept ans pour que le phénomène d’accumulation provoque un retournement du cycle. « Il y a moins d’investissement et moins de crédit que dans les phases précédentes », explique l’économiste. Il y a toutefois une limite. L’indicateur de densité n’intègre que l’investissement des entreprises. Il ne tient pas compte de celui des ménages, notamment dans l’immobilier. Ce qui explique que malgré une densité relativement faible entre 2002 et 2007, le cycle s’est terminé par une crise financière. De plus, il ne tient pas compte de l’investissement financier. Or c’est là que se trouvent aujourd’hui les excès.
La croissance australienne a ralenti à 0,6% au troisième trimestre 2017 mais elle a atteint son niveau le plus élevé depuis plus d’un an en rythme annuel, grâce à un rebond de 4,5% de l’investissement des entreprises. La hausse de 0,6% du produit intérieur brut (PIB) d’un trimestre à l’autre fait suite à une croissance de 0,9% au deuxième trimestre, selon les données publiées hier par le Bureau des statistiques. Les économistes attendaient en moyenne une progression de 0,7%. Sur un an, le taux de croissance a cependant accéléré à 2,8% contre 1,9% au deuxième trimestre.
La croissance de l'économie italienne va probablement se renforcer à court terme grâce à une accélération des investissements, a déclaré hier l’institut italien de la statistique (Istat). Il fait état d’une hausse de son indicateur avancé composite en novembre. Le produit intérieur brut (PIB) de l’Italie a augmenté de 0,4% au troisième trimestre, après +0,3% sur les trois mois précédents. Le président du Conseil, Paolo Gentiloni, s’attend à une croissance de 1,5% sur l’ensemble de l’année, ce qui serait le taux le plus élevé depuis 2010, quoique l’un des plus faibles en Europe.
L’activité dans la zone euro s’est accélérée le mois dernier grâce à une demande particulièrement soutenue, montrent les résultats définitifs de l’enquête IHS Markit auprès des directeurs d’achats publiés hier. L’indice PMI composite définitif calculé par IHS Markit s’est élevé 57,5 ce mois-ci, contre 56,0 en octobre, ce qui confirme l’estimation préliminaire. Il atteint ainsi son plus haut niveau depuis avril 2011 et se situe nettement au-dessus de 50 séparant croissance et contraction de l’activité.
Le département américain du Commerce a annoncé hier que le déficit commercial avait augmenté de 8,6% à 48,7 milliards de dollars (41,1 milliards d’euros) en octobre, après 44,9 milliards en septembre (43,5 milliards en première estimation). Il s’agit du déficit le plus important depuis janvier. Les économistes s’attendaient en moyenne à un déficit de 47,5 milliards de dollars en octobre. Ajusté de l’inflation, le déficit commercial américain a atteint 65,3 milliards de dollars, également le plus important depuis janvier, contre 62,2 milliards en septembre.
Le département américain du Commerce a annoncé aujourd’hui que le déficit commercial avait augmenté de 8,6% à 48,7 milliards de dollars (41,1 milliards d’euros) en octobre, après 44,9 milliards en septembre (43,5 milliards en première estimation). Il s’agit du déficit le plus important depuis janvier. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient en moyenne à un déficit de 47,5 milliards de dollars en octobre. Ajusté de l’inflation, le déficit commercial américain a atteint à 65,3 milliards de dollars, également le plus important depuis janvier, contre 62,2 milliards en septembre, et une moyenne de 62 milliards au troisième trimestre.
L’activité dans la zone euro s’est accélérée le mois dernier, grâce à une demande particulièrement soutenue, montrent les résultats définitifs de l’enquête IHS Markit auprès des directeurs d’achats publiés mardi. L’indice PMI composite définitif calculé par IHS Markit s’est élevé 57,5 ce mois-ci, contre 56,0 en octobre, ce qui confirme l’estimation préliminaire. Il atteint ainsi son plus haut niveau depuis avril 2011 et se situe nettement au-dessus de 50 séparant croissance et contraction de l’activité.
La croissance de l'économie italienne va probablement se renforcer à court terme, a déclaré mardi l’institut italien de la statistique. «Sur fond d’expansion de l'économie mondiale, la croissance se consolide en Italie, soutenue par une accélération des investissements», écrit l’Istat dans son bulletin économique mensuel. Il fait état d’une hausse de son indicateur avancé composite en novembre, «renforçant les perspectives de croissance à court terme» pour la troisième économie de la zone euro.
Le moral des investisseurs de la zone euro a baissé plus fortement que prévu en décembre, en raison d’interrogations sur la poursuite de la croissance en 2018, montre lundi l’enquête mensuelle de l’institut allemand Sentix. Son indice de confiance est retombé à 31,1 en décembre, après avoir atteint le mois précédent un sommet de 10 ans à 34. Les économistes prévoyaient en moyenne un tassement plus modeste, à 33,6. Le sous-indice mesurant les anticipations a notamment chuté de six points. «Aux yeux des investisseurs interrogés, la zone euro se porte très bien mais il y a un point d’interrogation pour la suite», a expliqué l’institut de Francfort.
L'économie grecque a enregistré une croissance au troisième trimestre, pour la troisième fois consécutivement, mais à un rythme qui a ralenti, a annoncé l’institut national de la statistique (Elstat). Le PIB a augmenté de 0,3% en données CVS, suite à une progression de 0,8% au deuxième trimestre (révisée en hausse par rapport à une première estimation de +0,5%). Elstat a aussi relevé la croissance du premier trimestre à 0,7%, au lieu de 0,4%. Sur 12 mois, la croissance du troisième trimestre atteint 1,3%, contre 1,6% au trimestre précédent et +0,4% au premier trimestre.
Les prix producteurs ont augmenté de 0,4% en octobre dans la zone euro par rapport à septembre, a annoncé lundi Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Les économistes prévoyaient en moyenne une progression de 0,3%. Sur un an, l’indice est en hausse de 2,5% alors que les économistes anticipaient +2,6%. Les hausses de septembre ont été révisées à +0,5% et +2,8% respectivement au lieu de +0,6% et +2,9% initialement annoncé.
L'économie grecque a enregistré un troisième trimestre consécutif de croissance sur la période juillet-septembre mais à un rythme qui a ralenti par rapport au trimestre précédent, a annoncé aujourd’hui l’institut national de la statistique (Elstat). Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,3% en données corrigées des variations saisonnières après une progression de 0,8% au deuxième trimestre, révisée en hausse par rapport à une estimation précédente à +0,5%. Elstat a aussi relevé la croissance du premier trimestre à 0,7% au lieu de 0,4%. Sur un an, la croissance du troisième trimestre ressort à 1,3%, contre 1,6% au trimestre précédent et +0,4% au premier trimestre.
Le ministres des finances portugais a été élu cet après-midi président de l’Eurogroupe. Il remplacera le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, l’actuel président, dont le mandat se termine en janvier.
Les prix producteurs ont augmenté de 0,4% en octobre dans la zone euro, soit un peu plus que prévu, mais leur hausse sur un an est moindre qu’attendu et les chiffres de septembre ont été revus à la baisse. Les prix à la production industrielle ont augmenté de 0,4% en octobre par rapport à septembre, a annoncé lundi Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Les économistes prévoyaient en moyenne une progression de 0,3%. Sur un an, l’indice est en hausse de 2,5% alors que les économistes anticipaient +2,6%. Les hausses de septembre ont été révisées à +0,5% et +2,8% respectivement au lieu de +0,6% et +2,9% initialement annoncé.
La croissance de l'économie canadienne a ralenti au troisième trimestre en raison principalement d’une chute des exportations tandis que les investissements des entreprises ont marqué le pas, montrent les données publiées vendredi par l’institut canadien de la statistique. Le produit intérieur brut (PIB) du Canada a progressé de 1,7% en rythme annualisé au troisième trimestre, ce qui est toutefois supérieur de 0,1 point aux anticipations des économistes. La croissance du deuxième trimestre a été revue à 4,3% contre 4,5% dans la précédente estimation.
L’activité manufacturière de la zone euro n’a jamais été aussi rythmée depuis plus de 17 ans même si les industriels ont procédé aux hausses des prix les plus prononcées depuis plus de six ans. Les indicateurs avancés laissent penser que l'élan ne se démentira pas jusqu'à la fin de l’année, laquelle pourrait bien être la meilleure de la zone euro depuis une dizaine d’années. L’indice PMI IHS Markit des directeurs d’achats définitif est monté à 60,1 contre 58,5 en octobre. La première estimation le donnait à 60,0. C’est le deuxième meilleur indice depuis les 20 ans d’existence de la statistique.
La croissance de l'économie canadienne a ralenti au troisième trimestre après un premier semestre particulièrement dynamique, en raison principalement d’une chute des exportations tandis que les investissements des entreprises ont marqué le pas, montrent les données publiées aujourd’hui par l’institut canadien de la statistique.