Le gouvernement suisse a révisé ce à la hausse ses prévisions de croissance du PIB à 1% pour cette année, avant une forte accélération à un rythme de 2,3% (contre 2% anticipé au mois de septembre dernier) et 1,9% au cours des 2 prochaines années, selon le communiqué publié ce matin par le secrétariat d’Etat à l’Economie (Seco). «L'économie suisse a rompu avec le rythme de croissance hésitant du premier trimestre 2017 pour accélérer franchement au troisième trimestre», souligne le Seco, en référence à la hausse du PIB de 1,2% en rythme annuel au cours du troisième trimestre, après celles de 0,5% et 0,6% aux trimestres précédents.
L’indice Ifo du climat des affaires en Allemagne calculé à partir d’un échantillon de quelque 7.000 entreprises du pays, a légèrement reculé à 117,2 en décembre après avoir atteint un record de 117,6 en novembre, alors que le consensus des économistes interrogés par Reuters tablaient sur un indice stable. Le moral des entreprises dans l’ensemble reste relativement élevé, constate cependant Clemens Füst, le directeur de l’Ifo. Si la composante des conditions actuelles s’est établie a progressé à 125,4, après 124,5 en novembre, celle mesurant les anticipations est ressortie à 109,5, un niveau inférieur au consensus de 110,7.
La phase d’expérimentation du «chèque énergie» remis aux familles les plus démunies pour les aider à payer leur facture d'énergie a été concluante, a fait savoir lundi le ministère de la Transition écologique qui prévoit sa généralisation pour quatre millions de ménages en 2018. Le chèque énergie, qui sera revalorisé en 2019 pour être porté à un montant annuel moyen de 200 euros par ménage, a été mis en place pour aider des familles à payer leurs factures d'énergie ainsi que des dépenses en rénovation énergétique. Il était en phase d’expérimentation dans quatre départements depuis 2016.
La croissance industrielle aux Etats-Unis a ralenti plus fortement que prévu en novembre, une chute de l’activité dans les services collectifs ayant contrebalancé le rebond de l’industrie pétrolière et gazière post-ouragan. La Réserve fédérale a annoncé vendredi que la production industrielle avait augmenté de 0,2% en novembre, après une progression de 1,2% en octobre (+0,9% en première estimation).
L’excédent commercial dans la zone euro a diminué en octobre par rapport au mois précédent, montrent les statistiques publiées vendredi par Eurostat. Il ressort à 19 milliards d’euros en données corrigées des variations saisonnières (CVS), contre 24,5 milliards en septembre. En données non ajustées, l’excédent s’élève à 18,9 milliards d’euros contre 19,2 milliards en octobre 2016. En données CVS, les exportations ont diminué de 2,4% en octobre, tandis que les importations ont progressé de 0,6%.
La croissance industrielle aux Etats-Unis a ralenti plus fortement que prévu en novembre, une chute de l’activité dans les services collectifs ayant contrebalancé le rebond de l’industrie pétrolière et gazière post-ouragan, ainsi que la troisième hausse consécutive de l’activité manufacturière. La Réserve fédérale a annoncé vendredi que la production industrielle avait augmenté de 0,2% en novembre, après une progression de 1,2% en octobre (+0,9% en première estimation). Les économistes interrogés par Reuters projetaient en moyenne une production en hausse de 0,3% le mois dernier. Le taux d’utilisation des capacités industrielles a légèrement progressé à 76,4% en novembre contre 76,3% en octobre.
Les ventes au détail outre-Manche ont augmenté plus que prévu en novembre, soutenues par le Black Friday, indiquait hier l’Office national de la statistique (ONS). En dépit d’une inflation en hausse et du ralentissement de la croissance des salaires, ces ventes ont progressé de 1,6% en rythme annuel, après avoir été stables en octobre. Le consensus des économistes s'établissait à +0,3%. D’un mois sur l’autre, les volumes des ventes ont progressé de 1,1%, après + 0,5% en octobre. La croissance est là encore supérieure au consensus de 0,4%.
Les ventes au détail outre-Manche ont augmenté plus que prévu en novembre, soutenues par le Black Friday, montrent les données publiées ce jeudi par l’Office national de la statistique (ONS). En dépit d’une inflation en hausse et du ralentissement de la croissance des salaires, ces ventes ont progressé de 1,6% en rythme annuel, après avoir été stables en octobre, une progression nettement supérieure au consensus des économistes qui tablaient sur +0,3%. D’un mois sur l’autre, les volumes des ventes ont progressé de 1,1%, après + 0,5% en octobre. La croissance est là encore supérieure au consensus de 0,4%.
L’indice PMI composite a atteint un niveau de 58 au mois de décembre, le plus élevé depuis février 2011, après 57,5 en novembre, à la faveur d’une hausse de la demande comme des prix, tandis que les composantes avancés de l’enquête PMI laissent entrevoir une activité toujours aussi soutenue au début de 2018. Chris Williamson, économiste chez IHS Markit, estime que ces chiffres laissent entrevoir une croissance de 0,8% sur le dernier trimestre de l’année alors que la dernière enquête Reuters menée auprès des économistes avait fait ressortir une prévision moyenne d’une hausse de 0,6% du PIB.
Le Trésor américain a annoncé hier que le déficit budgétaire avait atteint 139 milliards de dollars (118,5 milliards d’euros) en novembre 2017 contre un déficit de 137 milliards un an plus tôt. Le consensus des économistes prévoyait en moyenne un déficit de 134 milliards de dollars. Le déficit cumulé depuis le début de l’exercice budgétaire est de 202 milliards de dollars contre 183 milliards sur la période comparable de 2016. Ajusté des effets calendaires, le déficit s’élève à 248 milliards de dollars contre 222 milliards.
Dans un rapport publié lundi, la Cour des Comptes dénonce la gestion des services déconcentrés de l’Etat. «Des ressources continuent d'être affectées à des missions qui ne sont pas ou plus prioritaires, notamment parce qu’elles doublonnent avec des compétences transférées aux collectivités territoriales», affirment les magistrats. C’est le cas dans le domaine de la jeunesse et des sports, de l’action sociale, de l’action économique et de l’emploi. «Les compétences ne sont pas clairement réparties et sont trop souvent redondantes avec celles d’autres acteurs, notamment les intercommunalités et les régions, ce qui rend incompréhensibles les responsabilités de chacun pour le public et complexifie les interventions», précisent-ils.
Dans un rapport publié ce lundi, la Cour des Comptes dénonce la gestion des « services déconcentrés » de l’Etat. « Des ressources continuent d'être affectées à des missions qui ne sont pas ou plus prioritaires, notamment parce qu’elles doublonnent avec des compétences transférées aux collectivités territoriales » affirment les magistrats. C’est le cas dans le domaine de la jeunesse et des sports, de l’action sociale, de l’action économique et de l’emploi.
Les dépenses publiques de protection sociale atteignent en France 33,9% du PIB, soit le taux le plus élevé d’Europe, devant le Danemark (32,3%) et la Finlande (31,6%), selon des données publiées ce vendredi par Eurostat. Près de la moitié de ces dépenses (45,6%) tient en France au versement des retraites, et 34,9% à la fonction «famille-enfance». En moyenne, les dépenses de protection sociale représentent 29% du PIB en Europe, selon ces données qui portent sur l’année 2015. L’Allemagne se situe exactement dans cette moyenne. L'écart entre la France et l’Allemagne est notamment lié au montant des retraites publiques, plus élevé en France, l’Allemagne n’ayant pas de système public de retraites complémentaires. Ces dépenses de protection sociale contribuent à ce que la France se situe en tête en Europe pour le montant des prélèvements obligatoires.
Les dépenses publiques de protection sociale atteignent en France 33,9% du PIB, soit le taux le plus élevé d’Europe, devant le Danemark (32,3%) et la Finlande (31,6%), selon des données publiées ce vendredi par Eurostat. Près de la moitié de ces dépenses (45,6%) tient en France au versement des retraites, et 34,9% à la fonction «famille-enfance». En moyenne, les dépenses de protection sociale représentent 29% du PIB en Europe, selon ces données qui portent sur l’année 2015. L’Allemagne se situe exactement dans cette moyenne. L'écart entre la France et l’Allemagne est notamment lié au montant des retraites publiques, plus élevé en France, l’Allemagne n’ayant pas de système public de retraites complémentaires (celles-ci sont gérées par les partenaires sociaux). Ces dépenses de protection sociale contribuent à ce que la France se situe en tête en Europe pour le montant des prélèvements obligatoires.
La facture du divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne devrait s'élever à un montant compris entre 35 à 39 milliards de livres (40 à 45 milliards d’euros), ce qui est un accord « équitable », a déclaré vendredi un porte-parole de Theresa May à la suite du compromis conclu à Bruxelles. La Première ministre britannique devrait faire une déclaration la semaine prochaine à la Chambre des communes sur l’accord conclu vendredi, a-t-il ajouté.
La croissance économique en zone euro a été confirmée à 0,6% au troisième trimestre par rapport au deuxième, selon l’estimation définitive publiée hier par Eurostat. L’institut a cependant revu en hausse son estimation de la croissance sur un an (en glissement annuel), à 2,6% au troisième trimestre et à 2,4% au deuxième, par rapport à de précédentes estimations de, respectivement, 2,5% et 2,3%. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 2,5% en rythme annuel et une croissance de 0,6% d’un trimestre à l’autre.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont baissé de manière inattendue la semaine dernière aux Etats-Unis, leur troisième recul hebdomadaire consécutif, ce qui suggère un resserrement rapide des conditions du marché du travail. Les nouvelles inscriptions ont reculé de 2.000 à 236.000 en données corrigées des variations saisonnières pendant la semaine au 2 décembre, a annoncé jeudi le département du Travail. La statistique de la semaine précédente n’a pas été révisée. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 240.000 inscriptions.