L’activité manufacturière de la zone euro n’a jamais été aussi rythmée depuis plus de 17 ans même si les industriels ont procédé aux hausses des prix les plus prononcées depuis plus de six ans. Les indicateurs avancés laissent penser que l'élan ne se démentira pas jusqu'à la fin de l’année, laquelle pourrait bien être la meilleure de la zone euro depuis une dizaine d’années. «Novembre montre une amélioration des PMI pour tous les pays, débouchant sur la meilleure performance de l’industrie de la zone euro depuis l’explosion des ‘dot.com’», affirme Chris Williamson, économiste en chef d’IHS Markit. L’indice PMI IHS Markit des directeurs d’achats définitif est monté à 60,1 contre 58,5 en octobre. La première estimation le donnait à 60,0. C’est le deuxième meilleur indice depuis les 20 ans d’existence de la statistique.
Le PIB helvétique a progressé à un rythme de 0,6% au cours du troisième trimestre conforme aux attentes du consensus, après celle du trimestre précédent révisée à la hausse de 0,1 point à 0,4%, selon les chiffres publiés ce matin par le Secrétariat d’Etat à l'économie (Seco). Cette accélération coïncide avec une hausse de l’industrie manufacturière de 2,2%, du commerce de 0,6%, des services aux entreprises de 0,2% et du secteur de la santé de 0,5%, alors que l’activité dans la construction et la finance a reculé de 0,6%.
La consommation des ménages français en biens a accusé une baisse de 1,9% en octobre sous l’effet d’une chute de la consommation d'énergie et d’un net recul de celle de biens fabriqués, selon les données publiées hier par l’Insee. Le consensus des économistes tablait en moyenne sur un recul de 0,1% des dépenses. Sur les trois mois à fin octobre, les dépenses de consommation des ménages en biens stagnent par rapport aux trois mois précédents.
Bonne nouvelle, fête, embellie… les commentaires officiels ont célébré sans retenue cette semaine les dernières statistiques sur le retour d’une « croissance solide » en Europe. Chômage et consommation seraient les seuls critères d’appréciation de la marche de nos vies. Après les équipements de rentrée, avant les achats de Noël et les soldes, nous avons un nouveau coup de pouce, le « Black Friday » ! Le parallèle avec le réchauffement climatique et la destruction des milieux naturels n’est pas fait par nos dirigeants. Quitte à détruire la planète, le gaspillage s’impose pour avancer, et le Conseil continue de rejeter les propositions de la Commission pour réduire le gaspillage alimentaire de 50 % d’ici à 2030,selon les révélations d’Euractiv.
La consommation des ménages français en biens a accusé une baisse de 1,9% en octobre sous l’effet d’une chute de la consommation d'énergie et d’un net recul de ceux de biens fabriqués, selon les données publiées aujourd’hui par l’Insee. Le consensus des économistes tablait en moyenne sur un recul de 0,1% des dépenses. L’institut a parallèlement revu en légère hausse l’ampleur du rebond de ces dépenses en septembre, qui s'établit désormais à +1,0% contre +0,9% en première estimation. Sur les trois mois à fin octobre, les dépenses de consommation des ménages en biens stagnent par rapport aux trois mois précédents.
Les ventes au détail en Espagne ont diminué en octobre pour la première fois en plus de trois ans, sous le coup d’une forte baisse en Catalogne sur fond de bras de fer entre le gouvernement central de Madrid et les indépendantistes qui ont proclamé unilatéralement l’indépendance de la province. Les ventes au détail ont reculé de 0,1% par rapport au même mois de 2016 en données ajustées, après une hausse de 1,6% en septembre, selon les données publiées hier par l’Institut national de la statistique.
A refaire. C’est, en substance, le message que les 28 ministres chargés de l’industrie doivent délivrer ce jeudi à la Commission européenne, selon un projet de conclusions sur la « politique industrielle européenne » obtenu par L’Agefi.
Les ventes au détail en Espagne ont diminué en octobre pour la première fois en plus de trois ans, sous le coup d’une forte baisse en Catalogne sur fond de bras de fer entre le gouvernement central de Madrid et les indépendantistes qui ont proclamé unilatéralement l’indépendance de la province. Les ventes au détail ont reculé de 0,1% par rapport au même mois de 2016 en données ajustées du calendrier, après une hausse de 1,6% en septembre, selon les données publiées mardi par l’Institut national de la statistique (Ine).
L'économie mondiale devrait enregistrer en 2018 sa croissance la plus forte depuis huit ans, prévoit l’OCDE, qui s’inquiète cependant du risque de la voir plafonner à des niveaux toujours inférieurs aux années d’avant-crise si rien n’est fait en termes d’investissement et de désendettement pour la consolider.
Le gouvernement britannique a dévoilé hier une stratégie industrielle tournée vers la recherche et l’innovation afin de soutenir une économie aux prises avec le Brexit et une faible productivité. Les pouvoirs publics se sont engagés à investir 725 millions de livres supplémentaires durant les trois prochaines années par l’intermédiaire d’un fonds industriel déjà sur pied et doté de 1 milliard de livres. Quatre secteurs ont été identifiés comme prioritaires avec à la clé des partenariats entre le secteur public et des entreprises privés. Il s’agit de la construction, des sciences de la vie, de l’automobile et de l’intelligence artificielle.
Le climat des affaires a de nouveau progressé ce mois-ci en France, effaçant sa légère inflexion d’octobre pour retrouver son niveau de janvier 2008, selon les chiffres publiées jeudi par l’Insee. L’indicateur global du climat des affaires s’inscrit en hausse de deux points à 111, soit bien au-dessus de sa moyenne de long terme, fixée à 100. «Il se situe au niveau d’avant-crise dans plusieurs grands secteurs: il est ainsi au plus haut depuis 2007 dans l’industrie, le commerce de détail et le commerce de gros, depuis 2008 dans le bâtiment», souligne l’Insee. L’indicateur du climat de l’emploi gagne quant à lui un point, à 109, au plus haut depuis l'été 2011.
La croissance du secteur privé au sein de la zone euro reste solide, montrent jeudi les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle d’IHS Markit. L’indice PMI flash composite a avancé à 57,5 ce mois-ci, au plus haut depuis avril 2011. Le sous-indice PMI manufacturier s’est élevé à 60. «Nous pensions avoir atteint un pic il y a quelques mois, c’est donc une surprise. Cela traduit une reprise très générale», a déclaré Chris Williamson, chef économiste chez IHS Markit. Le mois de décembre semble également bien parti. Le sous-indice des entrées de commandes est passé de 56,6 à 56,9, à un plus haut de presque sept ans. Si cette tendance se maintient, selon Chris Williamson, cela pourrait déboucher sur une croissance de 0,8% au quatrième trimestre.
Le climat des affaires a de nouveau progressé ce mois-ci en France, effaçant sa légère inflexion d’octobre pour retrouver son niveau de janvier 2008, selon les données publiées jeudi par l’Insee. L’indicateur global du climat des affaires, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise interrogés dans le cadre de cette enquête mensuelle, s’inscrit en hausse de deux points, à 111, soit bien au-dessus de sa moyenne de long terme, fixée à 100. Déjà très favorable depuis plusieurs mois, le climat des affaires s’améliore encore dans l’ensemble des secteurs d’activité.
La croissance du secteur privé au sein de la zone euro reste solide alors que l’année tire à sa fin, montrent jeudi les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle d’IHS Markit. L’indice PMI flash composite a avancé à 57,5 ce mois-ci, au plus haut depuis avril 2011, bien au-dessus du seuil de 50 qui sépare expansion et récession. Ce niveau est également supérieur aux prévisions des économistes interrogés par Reuters, qui attendaient en moyenne l’indice à 56,0.
Smiley. Ils sont 78 % à se montrer optimistes sur la conjoncture, selon l’enquête de Deloitte sur le troisième trimestre de cette année, conduite auprès de 72 responsables financiers d’entreprises françaises. Cette vision positive succède à l’optimisme encore modéré qui était apparu au trimestre précédent chez 37 % des répondants. Elle contraste aussi avec les 27 % d’optimistes rencontrés parmi les CFO (chief financial officers) européens. Cette vision souriante de l’avenir trouve sa source dans les prévisions de chiffre d’affaires en hausse (56 %) ou stable (29 %). Résultat, les intentions d’investissement en France et à l’étranger sont en hausse. On note le dynamisme des PME (moins de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires) où se retrouvent les CFO prévoyant une forte croissance des revenus et de la marge opérationnelle. Les mêmes prévoient des investissements en forte croissance.
«L’excédent courant allemand est jugé excessif par de nombreux observateurs aux regards des fondamentaux de l’économie allemande, souligne une note du Trésor, publiée en novembre 2017", Trésor-Eco. «C’est pour partie le signe d’un désalignement des prix entre l’Allemagne et le reste de la zone euro, qu’il convient de réduire dans la mesure où celui-ci s’accompagne d’une répartition déséquilibrée de l’activité entre les pays de la zone : suractivité en Allemagne et déficit d’activité dans le reste de la zone euro». Le solde courant allemand, qui représente la différence entre l’épargne et l’investissement du pays, a été légèrement déficitaire en 2000 mais a atteint le niveau inédit de 261 milliards d’euros en 2016, soit plus de 8 % du PIB allemand.
L'économie italienne devrait enregistrer une croissance de 1,5% cette année et de 1,4% en 2018, selon les chiffres publiés mardi par l’Istat. En mai, l’institut national de la statistique tablait sur une hausse du PIB de 1% en 2017. L’Istat s’appuie sur des dépenses des ménages plus fortes que prévu et estime que la croissance cette année et l’année prochaine sera soutenue par une robuste demande intérieure. Le commerce pèsera en revanche légèrement en raison d’importations supérieures aux exportations. Le gouvernement prévoit lui une croissance de 1,5% en 2017 et en 2018, après 0,9% en 2016.
L’Assemblée nationale française a créé mardi une mission d’information sur le Brexit chargée de suivre les négociations pour le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne en 2019 et l’avenir des relations entre Paris, Londres et Bruxelles. La Conférence des présidents de l’institution, sur proposition de son président, François de Rugy (LREM), a lancé cette mission d’information composée de 29 députés.
L'économie italienne devrait enregistrer une croissance de 1,5% cette année et de 1,4% en 2018, selon les chiffres publiés mardi par l’Istat. En mai, l’institut national de la statistique tablait sur une hausse du PIB de 1% en 2017.