La production industrielle française a rebondi en septembre après son recul d’août, progressant de 0,6% conformément aux attentes, selon les données publiées aujourd’hui par l’Insee. La production manufacturière est elle aussi repartie à la hausse, augmentant de 0,4% après un recul révisé à -0,3% en août (contre -0,4% en première estimation). Sur un an, la production industrielle dans son ensemble, de même que la seule production manufacturière s’inscrivent en nette hausse, avec une progression de 2,7%.
La Commission européenne a relevé jeudi ses prévisions de croissance pour la zone euro comme pour l’ensemble de l’Union européenne. L’exécutif communautaire a revu en hausse sa prévision de croissance pour la zone euro en 2017 à 2,2% contre 1,7% il y a six mois et s’attend à 2,1% de progression du produit intérieur brut (PIB) en 2018, contre 1,8% en mai. Bruxelles s’attend cependant à un ralentissement de l’activité en 2019, avec une prévision de croissance de 1,9% en zone euro.
Le déficit commercial de la France s’est creusé de 0,5 milliard d’euros en septembre, à 4,7 milliards, sa détérioration se manifestant principalement au niveau des produits agricoles et agroalimentaires ainsi que des machines industrielles, selon les statistiques publiées ce matin par les Douanes. Le déficit d’août a été revu en baisse à 4,2 milliards d’euros contre 4,5 milliards d’euros en première estimation. Sur les neuf premiers mois de 2017, le déficit cumulé atteint 48,63 milliards (contre 35,87 milliards sur la période équivalente de 2016) soit l'équivalent du déficit commercial enregistré sur l’ensemble de 2016.
Les industriels français ont abaissé leurs prévisions de progression des investissements pour cette année, même s’ils tablent sur une hausse de 4% de leurs dépenses d’investissement par rapport à 2016, selon l’enquête trimestrielle de l’Insee publiée mardi. A titre de comparaison, dans la précédente édition de cette enquête, publiée cet été, ils anticipaient une progression de 7% en valeur de leurs investissements cette année.
Les réserves de change de la Chine ont augmenté en octobre mais plus faiblement que prévu, la réglementation plus stricte et l’appréciation du yuan continuant à décourager les sorties de capitaux. Les réserves chinoises ont augmenté de 700 millions de dollars (605 millions d’euros) le mois dernier à 3.109 milliards de dollars, après une hausse de 17 milliards de dollars en septembre, selon les données publiées hier par la banque centrale chinoise. Ce neuvième mois consécutif de hausse des réserves, ce qui ne s'était plus vu depuis juin 2014, les ramène à leur niveau le plus élevé depuis octobre 2016.
Les industriels français ont abaissé leurs prévisions de progression des investissements pour cette année, même s’ils tablent sur une hausse de 4% de leurs dépenses d’investissement par rapport à 2016, selon l’enquête trimestrielle de l’Insee publiée mardi. A titre de comparaison, dans la précédente édition de cette enquête, publiée cet été, ils anticipaient une progression de 7% en valeur de leurs investissements cette année. L’Insee souligne toutefois que «cette révision à la baisse correspond à la révision moyenne observée à cette période de l’année depuis 2005».
Les réserves de change de la Chine ont augmenté en octobre mais plus faiblement que prévu, la réglementation plus stricte et l’appréciation du yuan continuant à décourager les sorties de capitaux. Les réserves de la Chine ont augmenté de 700 millions de dollars (605 millions d’euros) le mois dernier à 3.109 milliards de dollars, contre une hausse de 17 milliards de dollars en septembre, selon les données publiées mardi par la banque centrale chinoise. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une augmentation de 9,5 milliards à 3.118 milliards de dollars. Ce neuvième mois consécutif de hausse des réserves, ce qui ne s'était plus vu depuis juin 2014, les ramène à leur niveau le plus élevé depuis octobre 2016.
Le moral des investisseurs en Allemagne a atteint un niveau sans précédent en novembre à la faveur de la reprise mondiale dont profite le première économie d’Europe, montre lundi l’enquête mensuelle de l’institut Sentix. Après des années de stagnation, la zone euro enregistre une reprise économique vigoureuse, soutenue notamment par la politique accommodante de la Banque centrale européenne, qui soulève toutefois des inquiétudes sur les risques d’une bulle immobilière et sur le marché obligataire dans les pays les plus riches de l’Union.
Les commandes à l’industrie en Allemagne ont progressé de 1,0%, selon les données publiées aujourd’hui par le ministère de l’Economie, qui a en outre révisé en hausse la statistique du mois d’août pour montrer une progression de 4,1%, soit 0,5 point de plus que la précédente estimation. Le résultat de septembre est nettement supérieur aux anticipations des économistes qui anticipaient une contraction de 1,5%. Les commandes en provenance d’Allemagne ont baissé de 0,1% alors que celles en provenance de l'étranger ont progressé de 1,7%, avec notamment une hausse de 6,3% de la part des pays de la zone euro.
L'économie américaine a créé 261.000 emplois en octobre a annoncé vendredi le département du Travail. Il s’agit du nombre le plus élevé depuis juillet 2016 mais le consensus des économistes anticipait en moyenne un rebond encore plus fort, avec 310.000 créations d’emplois attendues. Le taux de chômage est tombé à un creux de près de 17 ans à 4,1% le mois dernier, après 4,2% en septembre. Surtout, le salaire horaire moyen a reculé d’un cent et sa progression sur un an n’est plus que de 2,4%, la croissance la plus faible depuis février 2016, après 2,9% en septembre.
Les commandes à l’industrie aux Etats-Unis ont progressé de 1,4% en septembre, après une hausse de 1,2% en août (chiffre inchangé), a annoncé vendredi le département du Commerce. Les économistes avaient anticipé en moyenne une hausse de 1,3%. La hausse des commandes de biens d'équipement hors défense et aéronautique, dites «core» et considérées comme un bon baromètre des projets d’investissement des entreprises, a de surcroît été revue à +1,7% contre +1,3% d’après les indicateurs avancés publiés le mois dernier.
Les commandes à l’industrie aux Etats-Unis ont progressé de 1,4% en septembre, après une hausse de 1,2% en août (chiffre inchangé), a annoncé vendredi le département du Commerce. Les économistes avaient anticipé en moyenne une hausse de 1,3%. La hausse des commandes de biens d'équipement hors défense et aéronautique, dites « core » et considérées comme un bon baromètre des projets d’investissement des entreprises, a de surcroît été revue à +1,7% contre +1,3% d’après les indicateurs avancés publiés le mois dernier. Il s’agit de la progression la plus forte depuis juillet 2016.
L'économie américaine a créé 261.000 emplois en octobre, avec notamment le retour au travail de 106.000 employés des secteurs des loisirs et de l’hôtellerie après les perturbations provoquées le mois précédent par les ouragans, a annoncé vendredi le département du Travail. Il s’agit du nombre le plus élevé depuis juillet 2016 mais le consensus des économistes anticipait en moyenne un rebond encore plus fort, avec 310.000 créations d’emplois attendues. La statistique de septembre a été révisée pour faire état de 18.000 créations d’emplois au lieu d’une perte de 33.000 annoncée dans un premier temps.
Le nombre de chômeurs a baissé un peu plus que prévu en octobre, selon des données officielles publiées hier, qui attestent une nouvelle fois de la solidité du marché du travail de la première économie européenne. L’Office fédéral du travail a précisé que le nombre de chômeurs avait reculé, en données corrigées des variations saisonnières, de 11.000, à 2,495 millions de personnes, alors que les économistes avaient anticipé en moyenne une diminution de 10.000. Le taux de chômage est resté inchangé à 5,6%, son plus bas niveau depuis la réunification allemande de 1990.
L’activité manufacturière de la zone euro a connu une nouvelle accélération en octobre pour évoluer à son rythme de croissance le plus soutenu depuis février 2011, en raison des difficultés éprouvées par les usines à répondre à la demande malgré une quantité d’embauches inédite depuis 20 ans. L’indice des directeurs d’achats (PMI) IHS Markit a atteint 58,5 en octobre, contre 58,6 en estimation flash, 58,1 en septembre et 57,4 en août. Il s'éloigne ainsi encore un peu plus de la barre des 50, qui délimite croissance et contraction d’activité. La croissance des nouvelles commandes atteint un pic depuis le début de 2011, tandis que la composante mesurant l’emploi est passée de 56,5 à 57,3, un record dans l’histoire de l’enquête PMI, lancée il y a 20 ans.
L’activité manufacturière de la zone euro a connu une nouvelle accélération en octobre pour évoluer à son rythme de croissance le plus soutenu depuis février 2011, les usines éprouvant des difficultés à répondre à la demande malgré une quantité d’embauches inédite depuis au moins 20 ans. «Les usines de la zone euro ont entamé le quatrième trimestre avec une vigueur renforcée, l'élan de croissance du secteur ne donnant aucun signe de faiblesse», a déclaré Chris Williamson, économiste en chef chez HIS Markit.