Le ralentissement historique de l’activité du secteur privé en zone euro s’est atténué en juin avec la réouverture de vastes pans d’activité. L’indice composite PMI flash d’IHS Markit s’est redressé à 47,5 en juin contre 31,9 en mai et un plus bas record à 13,6 en avril, même s’il reste sous la barre de 50, qui sépare croissance et contraction de l’activité. Dans le seul secteur des services, l’indice PMI a rebondi à 47,3, contre 30,5 en mai et une prévision de 41,0. En Allemagne, l’indice PMI composite est revenu à 45,8 en première estimation «flash» pour juin, après 32,3 en mai.
L’Espagne doit procéder d’urgence à des réformes structurelles de son économie pour affronter et dépasser l’impact de la crise liée au coronavirus, a déclaré mardi le gouverneur de la Banque d’Espagne. Pablo Hernandez de Cos, lors d’une audition par une commission parlementaire, a préconisé un agenda de réformes structurelles en évoquant notamment une réforme des retraites nécessaire au vu du vieillissement de la population, ou encore une réforme des procédures de restructuration et de faillites, ainsi qu’un allègement des prélèvements obligatoires pour les entreprises. Il a aussi mis en garde contre un retrait prématuré des mesures d’urgence mises en place pour soutenir l'économie.
L’Espagne doit procéder d’urgence à des réformes structurelles de son économie pour affronter et dépasser l’impact de la crise liée au coronavirus, a déclaré mardi le gouverneur de la Banque d’Espagne. «La conception et la mise en oeuvre des réformes devrait être accélérée, dans la mesure où leur mise en place crédible permettrait de générer des effets positifs sur les dépenses de consommation, l’investissement et les embauches y compris à très court terme», a indiqué Pablo Hernandez de Cos lors d’une audition par une commission parlementaire.
Les ventes de logements neufs aux Etats-Unis ont fortement accéléré en mai par rapport au mois précédent, malgré les mesures de confinement prises pour endiguer la pandémie de coronavirus, selon l’enquête publiée mardi par le département du Commerce.
Le ralentissement historique de l’activité du secteur privé en zone euro s’est atténué en juin avec la réouverture de vastes pans d’activité qui avaient été fermés pour freiner la propagation du coronavirus. L’indice composite PMI flash d’IHS Markit s’est redressé à 47,5 en juin contre 31,9 en mai et un plus bas record à 13,6 en avril, même s’il reste sous la barre de 50, qui sépare croissance et contraction de l’activité. Dans le seul secteur des services, l’indice PMI a rebondi à 47,3, contre 30,5 en mai et une prévision de 41,0. Dans le secteur manufacturier, l’indice PMI a atteint 46,9 en juin contre 39,4 en mai et un consensus de 44,5. «Si le PIB du deuxième trimestre a probablement chuté à un rythme sans précédent, la hausse de l’indice PMI renforce les attentes selon lesquelles la levée des restrictions contribuera à mettre fin à la récession à l’approche de l'été», indique Chris Williamson, économiste en chef chez IHS Markit, soutenu par l’optimisme qui ressort de l’indice de la production future, repassé à 55,7 en juin après 46,8 en mai.
La crise a durement touché le commerce mondial dont les perspectives sont assombries par la volonté de nombreux pays de limiter leur dépendance à la Chine.
Le Conseil européen qui s’est tenu vendredi par vidéoconférence n’a pas permis de dégager un accord autour du fonds de relance et du budget 2021-2027. Les 27 chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE ont seulement procédé à un tour de table qui leur a permis d’expliquer leurs différentes positions. Le président du Conseil, Charles Michel, a listé les différents sujets des négociations: l’enveloppe du fonds de relance, la proportion relative des prêts et des transferts budgétaires, le maintien des rabais des contributeurs nets, la conditionnalité et les critères d’allocation des fonds. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a défendu la clé d’allocation proposée par l’exécutif européen pour distribuer directement aux Etats 560 milliards d’euros (310 en subventions, 250 en prêts).
Le Conseil européen qui s’est tenu aujourd’hui par vidéoconférence n’a pas permis de dégager un accord autour du fonds de relance et du budget 2021-2027. Les 27 chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE ont seulement procédé à un tour de table qui leur a permis d’expliquer leurs différentes positions. « Cette vidéoconférence a été très utile en ce qu’elle a permis une transition entre l’observation et la négociation. Nous avons eu l’occasion d’observer les différents pôles et l’émergence de consensus sur certains points », a expliqué le président du Conseil, Charles Michel.
A cheval entre les craintes d’une seconde vague de contaminations et les espoirs d’une reprise économique rapide, les marchés continueront à surveiller l'évolution de la pandémie de coronavirus la semaine prochaine tout en restant attentifs aux indicateurs permettant de jauger ses répercussions économiques.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont diminué moins que prévu la semaine dernière, confirmant ainsi que la reprise de l'économie s’annonce lente après la récession provoquée par l'épidémie de coronavirus. Le nombre des inscriptions au chômage a baissé à 1,508 million lors de la semaine au 13 juin contre 1,566 million (révisé) la semaine précédente, a annoncé hier le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne un recul plus important à 1,3 million après 1,542 million annoncés initialement pour la semaine précédente. La moyenne mobile sur quatre semaines a reculé pour s'établir à 1.773.500 contre 2.008.000 (révisé) la semaine précédente.
L’activité manufacturière dans la région «Mid-Atlantic» aux Etats-Unis a renoué avec l’expansion au mois de juin, après s'être fortement contractée en avril et en mai en raison des répercussions de la pandémie de coronavirus, selon l’enquête publiée hier par la Réserve fédérale (Fed) de Philadelphie. L’indice de l’antenne régionale de la Fed («Philly Fed»), qui mesure les conditions générales d’activité dans les usines de cette région du littoral atlantique américain, est ressorti à 27,5, après s'être établi à -43,1 en mai. L’indice avait chuté à son plus bas niveau depuis quarante ans en avril, à -56,6. Les économistes prévoyaient un indice de -20 pour juin.
Le gouvernement espagnol a annoncé hier un plan de près de 4,3 milliards d’euros pour relancer l’activité touristique après trois mois d’un confinement qui a mis un coup d’arrêt à ce secteur stratégique. Sur ce total, 2,5 milliards d’euros sont constitués de garanties proposées par le gouvernement aux opérateurs touristiques, ont précisé les services du Premier ministre, Pedro Sanchez. Pour faciliter le retour des touristes, le gouvernement se chargera également de contribuer aux campagnes de promotion du tourisme dans le pays. En Espagne, traditionnellement deuxième destination touristique mondiale derrière la France, le secteur du tourisme représente environ 12% du produit intérieur brut (PIB).
L’activité manufacturière dans la région «Mid-Atlantic» aux Etats-Unis a renoué avec l’expansion au mois de juin, après s'être fortement contractée en avril et en mai en raison des répercussions de la pandémie de coronavirus, selon l’enquête publiée ce jeudi par la Réserve fédérale (Fed) de Philadelphie.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont diminué moins que prévu la semaine dernière, confirmant ainsi que la reprise de l'économie s’annonce lente après la récession provoquée par l'épidémie de coronavirus. Le nombre des inscriptions au chômage a baissé à 1,508 million lors de la semaine au 13 juin contre 1,566 million (révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne un recul plus important à 1,3 million après 1,542 million annoncés initialement pour la semaine précédente.
Le nombre de défaillances devrait augmenter fortement partout en Europe au second semestre 2020 et en 2021, selon Coface : «La baisse des revenus a dégradé la trésorerie des entreprises et favorisé l’augmentation des retards de paiement, et in fine de situations de cessation de paiement ». L’assureur crédit anticipe une hausse de 21% en France entre fin 2019 et fin 2021. En Allemagne, pays le moins pénalisé, les faillites devraient progresser de 12%. En Espagne, le nombre de faillites devrait augmenter dans les mêmes proportions qu’en France. Les plus fortes progressions du nombre de défaillances devraient avoir lieu aux Pays-Bas (+36%), au Royaume-Uni (+37%) et en Italie (+37%).
Le nombre de défaillances devrait augmenter fortement partout en Europe au second semestre 2020 et en 2021, selon Coface : «La baisse des revenus a dégradé la trésorerie des entreprises et favorisé l’augmentation des retards de paiement, et in fine de situations de cessation de paiement ». L’assureur crédit anticipe une hausse de 21% en France entre fin 2019 et fin 2021. En Allemagne, pays le moins pénalisé, les faillites devraient progresser de 12%.
Les ventes de détail aux Etats-Unis ont fortement rebondi en mai, alors que le déconfinement entamé par certains Etats américains a permis un redressement de la consommation. Les dépenses des ménages sont toutefois restées en deçà des niveaux atteints avant la crise du coronavirus.
Le moral des investisseurs en Allemagne a continué de s’améliorer en juin grâce à l’apaisement des craintes liées à la pandémie de coronavirus et aux espoirs de reprise économique avec la poursuite du déconfinement, selon la dernière enquête mensuelle de l’institut d'études économiques ZEW. Son indice du sentiment des investisseurs est remonté, pour le quatrième mois consécutif, à 63,4 après 51,0 le mois précédent, ce qui est plus que prévu par les économistes interrogés par Reuters (60).
La production industrielle en Chine a accéléré en mai pour le deuxième mois consécutif, à +4,4% sur un an, au plus haut depuis décembre 2019, après une hausse de +3,9% en avril, lorsqu’elle avait renoué avec la croissance. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une croissance de +5% en mai. D’autres indicateurs officiels montrent le maintien en contraction des ventes au détail et des investissements, ce qui confirme que l'économie chinoise a du mal à repartir. Certains signaux sont positifs, comme le redémarrage de la sidérurgie ou de l’automobile. Les autorités n’ont pas donné d’objectif de croissance pour 2020.