L’Allemagne lèvera dès la semaine prochaine les restrictions à l’entrée des travailleurs saisonniers de l’Union européenne et de l’espace Schengen, a déclaré hier la ministre de l’agriculture, Julia Kloeckner. Avec la baisse du nombre de nouveaux cas de coronavirus en Allemagne et l’assouplissement des mesures de confinement, cette initiative vise à donner au secteur agricole la possibilité de se préparer, alors que la saison des récoltes approche. L’an dernier, près de 300.000 travailleurs saisonniers ont été employés dans le secteur agricole allemand, principalement en provenance de Roumanie et de Pologne. Mais suite au déclenchement de la pandémie, l’Allemagne a restreint l’entrée sur son territoire à 80.000 travailleurs saisonniers, bien qu’un peu moins de la moitié soit effectivement venue.
Le gouvernement allemand a adopté hier un vaste plan national de conversion à l’hydrogène, un projet qui doit permettre au pays de ‘décarboner’ son économie. Il propose de porter les capacités d'électrolyse du pays à 5.000 mégawatts d’ici à 2030 et à 10.000 mégawatts d’ici à 2040 pour produire ce carburant novateur. «Il faut puiser dans ce potentiel afin de créer de la valeur et de préserver l’emploi et l’utiliser pour protéger le climat», a déclaré le ministre de l’Economie, Peter Altmaier. Lorsqu’elle est alimentée par une énergie renouvelable, l'électrolyse est un procédé neutre en émission de CO2 qui permet d’extraire l’hydrogène contenue dans l’eau. Berlin souhaite amplifier le recours à cette solution alternative aux carburants issus du gaz et du pétrole.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas de certitude sur l’impact de l’hiver austral sur l'épidémie de coronavirus, a déclaré hier Mike Ryan, directeur des programmes d’urgence de l’agence onusienne. «Nous n’avons pour le moment aucune donnée suggérant que le virus se comportera de manière plus agressive ou se transmettra plus facilement ou non», a-t-il dit lors d’une visioconférence. De la même manière, l’OMS n’a pas de données précises sur l’effet de l'été dans l’hémisphère Nord. «Nous ne pouvons pas nous reposer sur l’espoir que la saison ou la température de l’air sera la réponse (à la pandémie)», a ajouté Mike Ryan.
L’Allemagne lèvera dès la semaine prochaine les restrictions à l’entrée des travailleurs saisonniers de l’Union européenne et de l’espace Schengen, a déclaré ce mercredi la ministre de l’agriculture, Julia Kloeckner. Avec la baisse du nombre de nouveaux cas de coronavirus en Allemagne et l’assouplissement des mesures de confinement, cette initiative vise à donner au secteur agricole la possibilité de se préparer alors que la saison des récoltes approche.
Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont reculé en mai pour le troisième mois consécutif en raison de la faiblesse persistante de la demande dans le contexte de récession économique lié à la pandémie de coronavirus, montrent les statistiques officielles publiées aujourd’hui par le département du Travail.
Les prix à la production en Chine ont connu en mai leur plus fort déclin en quatre ans, reflétant la pression ressentie dans le secteur manufacturier suite à la pandémie de coronavirus qui a mené à une baisse des flux commerciaux et de la demande globale. Selon les données officielles publiées mardi, l’indice des prix à la production (PPI) a chuté de -3,7% en rythme annuel, sa plus forte baisse depuis mars 2016, et davantage qu’anticipé par les analystes interrogés par Reuters.
L'économie française mettra deux ans pour se relever de la récession provoquée par l’épidémie de coronavirus, a estimé mardi la Banque de France. Le PIB de la deuxième économie de la zone euro devrait se contracter de -10,3% cette année, avant de rebondir de +6,9% en 2021, puis de +3,9% en 2022, précise la banque centrale dans ses dernières projections macroéconomiques. Dans son scénario central, le PIB retrouverait son niveau de fin 2019 en 2022, et le marché du travail connaîtrait un taux de chômage à un pic historique de 11,8% mi-2021, avant de diminuer ensuite progressivement au-dessous de 10% fin 2022.
L'économie française mettra deux ans pour se relever de la récession provoquée par l’épidémie de coronavirus, a estimé mardi la Banque de France. Le PIB de la deuxième économie de la zone euro devrait se contracter de -10,3% cette année, avant de rebondir de +6,9% en 2021, puis de +3,9% en 2022, précise la banque centrale dans ses dernières projections macroéconomiques, qui «reposent sur l’hypothèse que le Covid-19 continuerait de circuler dans les mois à venir mais que la France, affectée comme l’ensemble des économies dans le monde, s’adapterait progressivement».
Le Comité européen du risque systémique (ESRB) recommande, «au moins jusqu’au 1er janvier 2021», que les autorités compétentes demandent aux institutions financières sous leur autorité de d’éviter «de distribuer des dividendes ou de s’y engager de manière irrévocable ; de racheter des actions ordinaires ; de créer une obligation de payer une rémunération variable pour un preneur de risques». Il justifie cela, entre autres, par la crise liée au Covid-19 et le risque de crise financière, et la responsabilité de l’ESRB de «contribuer à un fonctionnement harmonieux du marché interne». Cette recommandation «vise à limiter les profits des banques et leur distribution des capitaux afin d’augmenter leur résilience durant la crise».
La pandémie de coronavirus provoquera une contraction de l'économie mondiale de 5,2% cette année, a estimé lundi la Banque mondiale, qui souligne que cette nouvelle projection est fragile et risque d'être encore revue à la baisse. Dans sa précédente prévision, en avril, la Banque mondiale ne prévoyait qu’un recul de 3,0% de l'économie globale en 2020. Pour les économies avancées, la contraction sera de 7,0% cette année (-6,1% aux Etats-Unis comme au Japon, -9,1% dans la zone euro) avant une reprise de 3,9% en 2021. Le PIB global des économies émergentes devrait reculer lui de 2,5%, sa première contraction depuis la création de cette série statistique en 1960. La Chine devrait préserver 1,0% de croissance sur l’année tandis que les économies indienne et brésilienne devraient chuter respectivement de 3,2% et de 8,0%.
L’économie espagnole pourrait se contracter de 9% à 11,6% cette année, selon les dernières prévisions de la Banque d’Espagne. C’est trois fois pire que pendant la crise financière (-3,7% en 2009). Le pays, dont l’économie est tributaire du tourisme, est particulièrement touché par la crise du coronavirus. Son PIB devrait chuter de 16% à 21,8% au deuxième trimestre. Ces prévisions sont un scénario de base. La banque centrale s’attend néanmoins à un rebond de la croissance en 2021 plus soutenu qu’ailleurs, compris entre 7,7% et 9,1%. Elle prévoit par ailleurs une hausse du ratio de dette sur PIB à 119,3% et du déficit public à 11,2% cette année, contre 2,8% en 2019.
L'économie américaine a achevé en février la plus longue phase d’expansion de son histoire pour entrer dans une récession provoquée par les retombées de l'épidémie de coronavirus, montre une étude publiée lundi par le Bureau national des études économiques (NBER). Son comité de datation des cycles économiques est connu pour prendre son temps avant d’arrêter la date du début ou de fin d’une récession. Il souligne «l’ampleur inédite du déclin de l’emploi et de la production et l’extension de ce déclin à l’ensemble de l'économie». Le produit intérieur brut américain a chuté de 4,8% en taux annualisé les trois premiers mois de l’année. Les chiffres de la période avril-juin devraient témoigner d’un effondrement proche des 20%, voire davantage.
Le moral des investisseurs continue de s’améliorer dans la zone euro. L’indice Sentix est remonté à -24,8 en juin contre -41,8 en mai. Surtout, l’indice des attentes a augmenté à 21,8 contre -3 en mai, enregistrant sa troisième hausse consécutive et atteignant son plus haut niveau depuis novembre 2017. Les investisseurs s’attendent à ce qu’en un an, un peu plus de la moitié du marasme soit rattrapé. «Une reprise a commencé, mais un véritable renversement de tendance n’est pas encore assuré», prévient l’institut Sentix.
La Belgique devra attendre 2023 pour retrouver le niveau de PIB pré-crise du Covid-19. Selon la Banque de Belgique, le PIB va se contracter de 9% cette année, avant de rebondir de 6,4% en 2021 puis de 2,3% en 2022. A ce moment là, il sera alors 4% inférieur au niveau d’avant la pandémie. Du fait de la perte de PIB et des mesures engagées par le gouvernement pour l’amortir, la dette nette va monter à environ 120% du PIB, contre 100% avant la crise.
La Belgique devra attendre 2023 pour retrouver le niveau de PIB pré-crise du Covid-19. Selon la Banque de Belgique, le PIB va se contracter de 9% cette année, avant de rebondir de 6,4% en 2021 puis de 2,3% en 2022. A ce moment là, il sera alors 4% inférieur au niveau d’avant la pandémie.
La production industrielle en Allemagne a connu en avril sa chute la plus importante jamais enregistrée sous l’effet des mesures prises pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Elle s’effondre de 17,9% d’un mois sur l’autre, selon Destatis, l’office fédéral de la statistique. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une baisse de 16%.
L’économie italienne, durement touchée par les restrictions mises en place pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, devrait se contracter de 8,3% cette année, selon les prévisions à mi-année de l’institut statistique Istat. Ce dernier anticipe une chute de 8,7% des dépenses des ménages et de 12,5% des investissements. Cette prévision est conditionnée au rebond de l’activité au second semestre (après un deuxième trimestre en net déclin, supérieur à la contraction de 5,3% accusée de janvier à mars) et l’absence de deuxième vague de contamination.
Le produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne devrait reculer cette année de 7,1% en données corrigées, prévoit la Bundesbank dans ses projections semestrielles. Il faudra sans doute deux ans à l’économie allemande pour regagner le terrain perdu. Les prévisions anticipent aussi une contraction de l’ordre de 6% à 7%. L’Allemagne a présenté mercredi un plan de relance supplémentaire de 130 milliards d’euros. La Bundesbank table sur une croissance de 3,2% en 2021 et 3,8% en 2022, alors que la Banque centrale européenne (BCE) a revu à la baisse, jeudi, sa prévision de croissance en zone euro à -8,7% dans son scénario de base cette année.
Après les mesures de relance supplémentaires annoncées cette semaine par la Banque centrale européenne (BCE), les investisseurs tourneront la semaine prochaine leur regard vers la Réserve fédérale américaine (Fed), dans le contexte inattendu de la reprise plus rapide que prévu du marché du travail américain.
Le produit intérieur brut (PIB) de la première économie d’Europe devrait reculer cette année de 7,1% en données corrigées des variations saisonnières (-6,8% sinon), prévoit la Bundesbank dans ses projections semestrielles présentées vendredi. Il faudra sans doute deux ans à l’économie allemande pour regagner le terrain perdu, a ajouté la banque centrale, rejoignant ainsi la position de nombre d’institutions qui tablent sur une reprise lente après la récession provoquée par la crise du coronavirus. Les prévisions fournies par le gouvernement et son Conseil des experts économiques anticipent aussi une contraction de l’ordre de 6% à 7%.