Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé aux Etats-Unis la semaine dernière pour tomber sous la barre des deux millions, une première depuis la mi-mars. Le nombre des nouvelles inscriptions a baissé à 1,877 million lors de la semaine au 30 mai contre 2,126 millions (révisé) la semaine précédente, a annoncé le département du Travail. Les économistes attendaient 1,8 million d’inscriptions au chômage durant la semaine écoulée. La moyenne mobile sur quatre semaines a baissé à 2.284.000 contre 2.608.750 (révisé) la semaine précédente.
Les ventes de détail se sont effondrées en avril en zone euro suite aux mesures de confinement prises pour lutter contre la pandémie. Elles chutent de 11,7% par rapport à mars, selon les données Eurostat. Elles reculent de 19,6% par rapport à avril 2019. L'évolution en rythme annuel, qui n’avait plus été négative depuis 2013 avant mars, est la pire depuis 2000. C’est en Espagne et en France que la chute est la plus importante (autour de 20%) tandis qu’elle est plus limitée en Allemagne (-5,3%) ou aux Pays-Bas (-5,7%) où le confinement a été moins strict. Le recul d’avril est aussi moins sévère qu’attendu par les économistes interrogés par Reuters (-15% sur un mois).
Syndicats et collectifs du milieu de la santé ont appelé jeudi à une journée d’actions et de grève à travers la France le 16 juin prochain pour obtenir d’avantage de moyens, en plein «Ségur de la Santé» une vaste concertation servant à définir les contours d’un nouveau plan hôpital. La CGT, FO, Sud Solidaires, Unsa, CFE-CGC, les collectifs Inter Urgences, Inter hôpitaux, ou encore l’Association des médecins urgentistes de France réclament, entre autres, une revalorisation générale des salaires, un plan de recrutement de personnels, des moyens financiers accrus pour les hôpitaux en 2020 et 2021 ainsi que l’arrêt des fermetures d'établissements et de lits.
La banque centrale a augmenté significativement la taille de son programme de rachats d’urgence (PEPP) et revu en forte baisse ses prévisions de croissance et d’inflation.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé aux Etats-Unis la semaine dernière pour tomber sous la barre des deux millions, une première depuis la mi-mars. Le nombre des nouvelles inscriptions a baissé à 1,877 million lors de la semaine au 30 mai contre 2,126 millions (révisé) la semaine précédente, a annoncé aujourd’hui le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 1,8 million d’inscriptions au chômage durant la semaine écoulée. La moyenne mobile sur quatre semaines a baissé à 2.284.000 contre 2.608.750 (révisé) la semaine précédente.
Sans surprise, les ventes de détail se sont effondrées en avril en zone euro alors que la plupart des pays de la région avaient pris des mesures de confinement pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Elles chutent de 11,7% par rapport à mars, selon les données publiées par Eurostat. Elles reculent de 19,6% par rapport à avril 2019.
Angela Merkel a annoncé mercredi avoir conclu un accord au sein de la coalition réunissant conservateurs et socio-démocrates sur un plan de relance de 130 milliards d’euros. Ce paquet fiscal représente 3,8% du produit intérieur brut allemand. Il s’ajoute au plan de soutien de quelque 1.000 milliards approuvé par Berlin au pic de la pandémie.
Le groupe hôtelier Accor a annoncé hier s’attendre à ce que plus de 70% de son réseau mondial soit opérationnel d’ici à début juillet, grâce à l’assouplissement progressif des mesures de confinement prises pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. Il a également fait état d’un «regain d’intérêt pour la demande de voyages avec une augmentation de 100% des réservations d’hôtels» au cours de ces dernières semaines. «En France, sur les 1.573 hôtels que compte le groupe, plus de 900 sont aujourd’hui ouverts, soit plus de 50% des établissements du parc», a précisé le groupe.
L'économie suisse s’est contractée de -2,6% au premier trimestre par rapport aux trois derniers mois de 2019 en raison de l’épidémie de coronavirus, montrent les données du Secrétariat d’Etat à l'économie (SECO) publiées hier. En rythme annuel, le PIB a baissé de -1,3%. C’est davantage que prévu car les économistes s’attendaient à une contraction de -2,0% en glissement trimestriel et -0,9% en glissement annuel. Fermetures d’entreprises et mesures de restrictions ont particulièrement touché les services comme le commerce (-4,4%) et l’hôtellerie-restauration (-23,4%). Le secteur des transports et de la communication (-5,1%) enregistre son plus bas niveau depuis trente ans et celui de la santé (-3,9%) a lui aussi accusé un recul historique, de nombreux traitements ayant été suspendus.
L’activité du secteur des services chinois a rebondi en mai pour progresser pour la première fois depuis janvier, selon l’enquête réalisée par Caixin/Markit. L’indice PMI des services a progressé à 55 le mois dernier contre 44,4 en avril, à un plus haut depuis la fin d’année 2010. L’indice PMI composite calculé par Caixin/Markit, publié lundi, a ainsi rebondi à 54,5 en mai contre 47,6 le mois précédent. Ce rebond dans les services a été porté par la forte hausse des nouvelles commandes intérieures, compensant le déclin pour un quatrième mois consécutif des demandes à l’export. Les indicateurs de l’emploi ont continué de se contracter, à un rythme toutefois moins important.
L’activité du secteur des services en Europe a subi en mai une nouvelle contraction, toujours en proie aux retombées de l'épidémie, et le retour à la normale devrait prendre plusieurs mois. Toutefois, l’indice PMI composite, qui reflète l'évolution de l’activité des services et de l’industrie manufacturière dans la région, est remonté à 31,9, après un plus bas historique de 13,6 en avril, montrent les résultats définitifs des enquêtes d’IHS Markit auprès des directeurs d’achats publiées hier Le PMI des services est remonté à 30,5, après un creux à 12,0 en avril, mais reste très au-dessous du seuil de 50, qui sépare la contraction d’une expansion de l’activité.
Le groupe hôtelier Accor a annoncé aujourd’hui s’attendre à ce que plus de 70% de son réseau mondial soit opérationnel d’ici à début juillet, grâce à l’assouplissement progressif des mesures de confinement prise pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. Il a également fait état d’un «regain d’intérêt pour la demande de voyages avec une augmentation de 100% des réservations d’hôtels» au cours de ces dernières semaines. «En France, sur les 1.573 hôtels que compte le groupe, plus de 900 sont aujourd’hui ouverts, soit plus de 50% des établissements du parc», a précisé le groupe.
L'économie suisse s’est contractée de -2,6% au premier trimestre par rapport aux trois derniers mois de 2019 en raison de l’épidémie de coronavirus, montrent les données du Secrétariat d’Etat à l'économie (SECO) publiées mercredi. En rythme annuel, le PIB a baissé de -1,3%. C’est davantage que prévu car les économistes s’attendaient à une contraction de -2,0% en glissement trimestriel et -0,9% en glissement annuel.
L’activité du secteur des services a subi en mai une nouvelle contraction, toujours en proie aux retombées de l'épidémie, et le retour à la normale devrait prendre plusieurs mois. Toutefois, l’indice PMI composite, qui reflète l'évolution de l’activité des services et de l’industrie manufacturière, est remonté à 31,9, après un plus bas historique de 13,6 en avril, montrent les résultats définitifs des enquêtes d’IHS Markit auprès des directeurs d’achats publiées mercredi. Le PMI des services est remonté à 30,5, après un creux à 12,0 en avril, mais reste très au-dessous du seuil de 50, qui sépare la contraction d’une expansion de l’activité.
L’activité du secteur des services chinois a rebondi en mai pour progresser pour la première fois depuis janvier, selon l’enquête réalisée par Caixin/Markit. L’indice PMI des services a progressé à 55 le mois dernier contre 44,4 en avril, à un plus haut depuis la fin d’année 2010.
L'économie italienne s’est finalement contractée de -5,3% au premier trimestre, a annoncé vendredi l’institut national de la statistique (Istat), sa plus forte baisse depuis le début de cette série en 1995. Sur un an, la baisse du PIB italien atteint -5,4% au premier trimestre. La chute du premier trimestre s’explique par un plongeon aussi bien de la demande intérieure que des échanges extérieurs, l’Italie ayant été l’un des premiers d’Europe à imposer un confinement strict de sa population dès début mars. Les dépenses de consommation ont baissé de -6,6%, l’investissement de -8,1%, les importations de -6,2% et les exportations de -8,0% d’un trimestre sur l’autre.
Le taux annuel d’inflation en zone euro a reculé à 0,1% en mai, son plus faible niveau depuis juin 2016, selon l’estimation préliminaire publiée vendredi par Eurostat, l’agence européenne de la statistique. L’inflation en zone euro atteignait 0,3% au mois d’avril et 1,4% en janvier, avant la propagation du Covid-19. Le recul s’explique en premier lieu par la chute des prix de l'énergie. L’indice des prix à la consommation de base, qui exclut notamment l'énergie et les produits alimentaires, a augmenté de 0,9% sur un an en mai.
Les ventes au détail en Allemagne ont reculé de -5,3% en avril, après un recul de -4,0% en mars selon Destatis, à leur rythme le plus rapide depuis 2007. Le consensus Reuters prévoyait une chute de -12%. Sur un an, elles affichent une baisse de -6,5%, contre -14,3% attendu par le consensus et après -1,2% en mars. Ces chiffres de la consommation tendraient atténuer les difficultés de l’Allemagne. Reste à voir si les services, qui semblent devenir un point faible de cette économie, ont aussi bien résisté.