L’activité manufacturière dans la région de New York s’est redressée bien plus nettement qu’attendu depuis le début du mois de juin, montre lundi l’enquête mensuelle de l’antenne régionale de la Réserve fédérale. Son indice «Empire State» est remonté à -0,2 après -48,5 en mai et un plus bas historique à -78,2 en avril. Le consensus Reuters prévoyait un chiffre de -27,5. La composante des nouvelles commandes ressort à -0,6 après -42,4 le mois dernier et celle de l’emploi à -3,5 après -6,1. Le sous-indice mesurant le jugement des entreprises sur leurs perspectives d’activité à un horizon de six mois a lui aussi continué de s’améliorer, à 56,5, après 29,1 en mai.
La production industrielle en Chine a accéléré en mai pour le deuxième mois consécutif, à +4,4% sur un an, au plus haut depuis décembre 2019, après une hausse de +3,9% en avril, lorsqu’elle avait renoué avec la croissance. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une croissance de +5% en mai. D’autres indicateurs officiels montrent le maintien en contraction des ventes au détail et des investissements, ce qui confirme que l'économie chinoise a du mal à repartir, après avoir été arrêtée tout le premier trimestre pour lutter contre le coronavirus.
À la suite des mesures de confinement destinées à contenir la propagation du coronavirus, l’excédent commercial de la zone euro a chuté à 2,9 milliards d’euros au mois d’avril, contre un niveau de 15,5 milliards un an auparavant, montrent les chiffres publiés ce matin par Eurostat, l’agence européenne de la statistique. En données corrigées des variations saisonnières, les exportations de la région ont diminué de 24,5% en avril sur un an, tandis que les importations ont reculé de 13%. Il s’agit des baisses les plus marquées depuis la création de ces indicateurs, en 1999.
L'économie britannique s’est contractée à un rythme record en avril par rapport à mars avec une baisse de 20,4% du produit intérieur brut (PIB), en raison du confinement décidé pour lutter contre le nouveau coronavirus, montrent les données publiées vendredi par l’Office national de la statistique (ONS). Sur les trois mois à fin avril, le PIB a reculé de 10,4% par rapport aux trois mois précédents, soit la baisse la plus forte jamais enregistrée par l’agence britannique depuis 1997, date à partir de laquelle elle a commencé à publier des données mensuelles. Les économistes prévoyaient en moyenne un repli en avril de 18,4% et une contraction de 10,0% sur la période février-avril.
La Compagnie des Alpes a annoncé la réouverture progressive de ses parcs d’attractions et stations de ski, fermés depuis la mi-mars en raison des mesures de confinement prises pour endiguer l'épidémie de coronavirus. En France, le Futuroscope a rouvert ses portes dès ce samedi. Le Parc Astérix rouvre aujourd’hui, le musée Grévin reprendra le 18 juin et Walibi Rhône-Alpes le 20 juin. Concernant les domaines skiables, le glacier du Pissaillas à Val d’Isère et le glacier des Deux Alpes sont accessibles depuis le 6 juin. Le premier village de La Plagne a rouvert le 13 juin (les autres entre le 27 juin et le 4 juillet), la station de Tignes sera rouverte le 27 juin et les stations des Arcs, des Menuires et de Méribel le 4 juillet.
Les marchés prêteront attention la semaine prochaine aux commentaires du président de la Réserve fédérale (Fed) américaine, Jerome Powell, ainsi qu'à une série d’indicateurs permettant d'évaluer le rythme de la reprise après le choc historique subi par l'économie mondiale.
La Compagnie des Alpes a annoncé aujourd’hui la réouverture progressive de ses parcs d’attractions et stations de ski, fermés depuis la mi-mars en raison des mesures de confinement prises pour endiguer l'épidémie de coronavirus. En France, le Futuroscope ouvrira ses portes dès le samedi 13 juin. Cette réouverture sera suivie par celles du Parc Astérix le 15 juin, du musée Grévin à Paris le 18 juin et de Walibi Rhône-Alpes le 20 juin. Si l’Ile-de-France passe en zone verte le 22 juin, France Miniature rouvrira dès le 26 juin.
Les prix à la consommation ont augmenté de 0,4% sur un an en mai en France, après une progression de 0,3% en avril, selon la deuxième estimation de l’Insee. La première s’élevait à 0,2%. Sur un mois, les prix ont augmenté de 0,1%, après être restés stables le mois précédent.
L'économie britannique s’est contractée à un rythme record en avril par rapport à mars avec une baisse de 20,4% du produit intérieur brut (PIB), en raison du confinement décidé pour lutter contre le nouveau coronavirus, montrent les données publiées ce matin par l’Office national de la statistique (ONS). Sur les trois mois à fin avril, le PIB a reculé de 10,4% par rapport aux trois mois précédents, soit la baisse la plus forte jamais enregistrée par l’agence britannique depuis 1997, date à partir de laquelle elle a commencé à publier des données mensuelles. Les économistes prévoyaient en moyenne un repli en avril de 18,4% et une contraction de 10,0% sur la période février-avril.
La production industrielle de la zone euro a subi en avril un plongeon sans précédent de 17,1%, conséquence des mesures de confinement prises pour freiner la pandémie de coronavirus, selon Eurostat. Sur un an, la chute atteint 28%, un autre record depuis le début de la série statistique en 1990. Cela porte à 27% la baisse de la production depuis février. «Les mesures de restriction ont ramené la production à des niveaux inconnus depuis 1993, note ING. Bien sûr, il fallait s’attendre à ce que les données d’avril soient pires que celles de mars alors que les mesures de confinement ont été en place pendant tout le mois». Bien que spectaculaire, le plongeon est légèrement moins important que prévu. Avril marque un point bas.
L’emploi salarié en France a chuté de 2% au cours d’un premier trimestre marqué par les répercussions de la crise liée au coronavirus. L'économie française a détruit 502.400 emplois nets, presque exclusivement dans le secteur privé avec 497.400 destructions nettes d’emploi (-2,5%), la perte dans le secteur public étant limitée à 4.900 emplois (-0,1%), selon l’Insee. Cette chute, au cours d’une période marquée par le début du confinement le 17 mars, a principalement été alimentée par le plongeon de l’intérim (318.100 emplois détruits, soit un effondrement de 40,4%). Hors intérim, la baisse de l’emploi salarié s'établit à 0,7%, avec 184.300 emplois détruits.
Les inscriptions au chômage aux Etats-Unis ont diminué comme attendu lors de la semaine au 6 juin, à 1,542 million contre 1,897 million (révisé) la semaine précédente, a annoncé ce jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 1,55 million d’inscriptions hebdomadaires au chômage. La moyenne mobile sur quatre semaines a reculé à 2,002 millions contre 2,289 millions (révisé) la semaine précédente. Le chiffre hebdomadaire des demandes d’allocations chômage avait inscrit un record historique à près de 6,9 millions lors de la semaine au 21 mars. Au total, plus de 44 millions d’Américains ont demandé une indemnisation depuis la mi-mars.
Les inscriptions au chômage aux Etats-Unis ont diminué comme attendu lors de la semaine au 6 juin, à 1,542 million contre 1,897 million (révisé) la semaine précédente, a annoncé ce jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 1,55 million d’inscriptions hebdomadaires au chômage après le rapport mensuel sur l’emploi en mai publié vendredi dernier, marqué par 2,5 millions de créations de postes et une baisse du taux de chômage. Les inscriptions de la semaine au 30 mai ont été révisées en légère hausse par rapport à une estimation initiale de 1,877 million. La moyenne mobile sur quatre semaines a reculé à 2,002 millions contre 2,289 millions (révisé) la semaine précédente.
L’emploi salarié en France a chuté de 2% au cours d’un premier trimestre marqué par les répercussions de la crise liée au coronavirus. L'économie française a détruit 502.400 emplois nets, presque exclusivement dans le secteur privé avec 497.400 destructions nettes d’emploi (-2,5%), la perte dans le secteur public étant limitée à 4.900 emplois (-0,1%), selon l’Insee.
Le projet de plan de relance du gouvernement allemand, chiffré à 130 milliards d’euros, pourrait ajouter 1,3 point au produit intérieur brut cette année et en 2021, selon les estimations de l’institut DIW.
Le nombre de décès causés par le coronavirus aux Etats-Unis pourrait grimper à 200.000 au cours du mois de septembre, a prévenu mercredi sur CNN l’expert Ashish Jha, qui dirige l’institut de santé mondiale de Harvard, notamment si aucune mesure drastique n'était prise. «Même si les cas n’augmentent pas, même si nous stabilisons les choses, il est raisonnable de s’attendre à 200.000 décès à un moment donné. Et la pandémie ne s’arrêtera pas en septembre», a-t-il ajouté, très inquiet.
Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont reculé en mai pour le troisième mois consécutif en raison de la faiblesse persistante de la demande dans le contexte de récession lié à la pandémie de coronavirus, montrent les statistiques publiées hier par le département du Travail. L’indice des prix à la consommation (CPI) a reculé de 0,1% après la baisse de 0,8%, enregistrée en avril. Sur un an, sa progression tombe ainsi à 0,1% après +0,3% en avril. Les économistes prévoyaient en moyenne une stagnation d’un mois sur l’autre et une hausse de 0,2% en rythme annuel. Les prix de l'énergie ont reculé de 1,8% le mois dernier, ceux de l’essence de 3,5%.
Les prix à la production en Chine ont connu en mai leur plus fort déclin en quatre ans, reflétant la pression ressentie dans le secteur manufacturier suite à la pandémie de coronavirus qui a mené à une baisse des flux commerciaux et de la demande globale. Selon les données officielles publiées hier matin, l’indice des prix à la production (PPI) a chuté de -3,7% en rythme annuel, sa plus forte baisse depuis mars 2016, et davantage qu’anticipé par le consensus.