L’économie autrichienne devrait se contracter cette année de 7%, selon l’institut économique Wifo. Ce dernier ne prévoit pas un retour au PIB d’avant crise avant fin 2021. De fait, si le point bas est passé et la reprise est en cours, l’incertitude sur l’évolution de la pandémie demeure. Ce sera la plus forte chute de l’activité économique depuis la Deuxième guerre mondiale. La croissance autrichienne s’était établie à 4,3% l’an dernier. De son côté, IHS anticipe une contraction de 7,3% en 2020 et un rebond de 5,8% en 2021 à condition qu’il n’y ait pas de deuxième vague de contagion.
Les minutes de la dernière réunion du Comité de politique monétaire (FOMC) de la Réserve Fédérale américaine (Fed) et le rapport mensuel sur l’emploi américain seront les principaux rendez-vous pour les marchés la semaine prochaine, dans un contexte marqué par l'évolution toujours inquiétante de la pandémie de coronavirus, en particulier aux Etats-Unis.
Les dépenses de consommation des ménages aux Etats-Unis ont fortement rebondi en mai, montrent les statistiques officielles publiées ce vendredi, mais ce mouvement pourrait être de courte durée en raison de la baisse des revenus et de la montée du chômage. Le département du Commerce a fait état d’une hausse de 8,2% des dépenses de consommation le mois dernier après une chute de 12,6% en avril, la plus forte enregistrée depuis le début du suivi mensuel de cet indicateur en 1959.
La confiance des ménages a rebondi davantage que prévu en juin sur fond de poursuite du déconfinement. L’indicateur synthétisant cette confiance progresse de 4 points à 97 points et dépasse les prévisions des économistes interrogés par Reuters (95). Il est désormais 3 points sous sa moyenne de long terme, de 100.
La zone euro a probablement passé le pire de la crise provoquée par la pandémie de coronavirus mais la reprise s’annonce incertaine en raison du risque d’une deuxième vague de contagion, a déclaré ce matin Christine Lagarde lors d’un débat en ligne. La présidente de la Banque centrale européenne (BCE) a précisé que le redémarrage de l'économie serait irrégulier et incomplet et que certains secteurs, comme le transport aérien ou les loisirs, ne retrouveraient jamais la situation d’avant la crise.
Le PIB espagnol devrait se contracter de 20% au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent, selon la dernière prévision de la Banque d’Espagne. Ce sera la plus forte chute trimestrielle jamais enregistrée par l’économie espagnole. En juin, l’institut d’émission prévoyait une baisse comprise entre 16% et 21,8%. Mardi, son gouverneur Pablo Hernandez de Cos avait dit qu’il prévoyait une nette reprise au second semestre avec un rebond de 16% au troisième trimestre dans le meilleur des cas. La Banque d’Espagne anticipe une contraction du PIB comprise entre 9% et 11,6% cette année (-15,1% en cas de nouvelle vague de coronavirus). Le FMI a revu hier sa prévision à -12,8% sur 2020 pour l’Espagne.
La banque centrale du Brésil a revu en nette baisse ses prévisions économiques. Elle anticipe désormais une contraction de 6,4% du PIB cette année contre une stabilité économique jusqu’à présent. Le Brésil est le pays le plus touché par le coronavirus après les Etats-Unis. La banque centrale estime que l’activité a touché un creux en avril mais la reprise est lente en mai-juin et le rebond au second semestre devrait être très progressif. Elle anticipe une chute de l’activité dans l’industrie de 8,5% et de l’investissement de 13,8%. Le gouvernement brésilien anticipe une contraction du PIB de 4,7% tandis que le FMI a abaissé sa prévision à -9,1%.
Le nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité a enregistré une baisse record en mai en France (hors Mayotte) mais les effectifs cumulés des catégories A, B et C de chômeurs a atteint un plus haut historique, à 6,125 millions, en hausse de 1%, selon le ministère du Travail et Pôle emploi. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans aucune activité) a reculé de 3,3% le mois dernier, soit 149.900 personnes de moins par rapport au mois d’avril. Mais cela n’a pas permis d’effacer l’explosion du chômage enregistrée sur fond de confinement généralisé en France (+7,1% en mars, +22,6% en avril).
La banque centrale du Brésil a revu en nette baisse ses prévisions économiques à l’occasion de la publication de son rapport trimestriel sur l’inflation. Elle anticipe désormais une contraction de 6,4% du PIB cette année contre une stabilité économique jusqu’à présent.
Le PIB espagnol devrait se contracter de 20% au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent, selon la dernière prévision de la Banque d’Espagne. Ce sera la plus forte chute trimestrielle jamais enregistrée par l’économie espagnole. En juin, l’institut d’émission prévoyait une baisse comprise entre 16% et 21,8%. «La chute du PIB espagnol semble s’être accélérée significativement au deuxième trimestre dont le milieu de la fourchette de prévision est une baisse d’environ 20% d’un trimestre sur l’autre», indique la Banque d’Espagne dans son rapport trimestriel publié ce matin.
Le nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité a enregistré une baisse record en mai en France (hors Mayotte) mais les effectifs cumulés des catégories A, B et C de chômeurs a atteint un plus haut historique, à 6,125 millions, en hausse de 1%, selon les données publiées par le ministère du Travail et Pôle emploi.
Les salariés au chômage partiel verront leur rémunération passer de 70% à 60% de leur salaire brut dans le dispositif actuel à partir du 1er octobre, a annoncé mercredi Emmanuel Macron aux partenaires sociaux lors d’une réunion sur le maintien de l’emploi, rapporte l’Elysée. Le gouvernement financera 60% de cette indemnisation, contre 85% aujourd’hui, ce qui amènera le reste à charge pour les entreprises à 40% et non plus 15%. Ce dispositif, qui concernait 7,8 millions de salariés fin mai, ne pourra à l’avenir être utilisé que sur une période de trois mois, renouvelable une seule fois. En outre, un nouveau dispositif d’activité partielle de longue durée, accessible dès le 1er juillet, pourra s’appliquer sur une durée maximale de deux ans. Les salariés concernés toucheront 70% de leur rémunération brute dans la limite de 4,5 smic.
Le ministre de la Santé a fait une première proposition chiffrée, de 6 milliards d’euros, aux syndicats représentatifs de la fonction publique hospitalière, mercredi, selon Les Echos et l’AFP. Un «protocole historique se profile», selon le quotidien, alors que la Fédération hospitalière de France (FHF) avait estimé à 5,5 milliards d’euros le montant nécessaire pour revaloriser les personnels des hôpitaux et rattraper le retard par rapport à la moyenne européenne. Cette somme inclut une augmentation générale des salaires dans la fonction publique hospitalière (hôpitaux, Ehpad...), et une refonte des primes. La négociation doit être bouclée en milieu de semaine prochaine.
La confiance des entreprises allemandes s’est améliorée davantage que prévu en juin par rapport au mois précédent, selon les données de l’institut de conjoncture IFO. Son indice du climat des affaires en Allemagne s’est établi à 86,2 ce mois-ci, contre 79,5 en mai, alors que les économistes tablaient sur un indice à 84,3. L'évaluation de la situation actuelle par les entreprises s’est légèrement redressée après deux mois de baisse, pour s'établir à 81,3 en juin contre 78,9 en mai. Les anticipations ont également progressé, le sous-indice passant de 80,5 en mai à 91,4 en juin.
Le Fonds monétaire international (FMI) a de nouveau revu à la baisse ses prévisions économiques mondiales pour 2020 et 2021, en soulignant le caractère inédit de la crise du coronavirus et les incertitudes qui entourent toujours la reprise. L’institution de Washington table désormais sur une chute de 4,9% de l’activité économique mondiale cette année, contre -3% dans ses dernières prévisions d’avril. Le PIB devrait se contracter de 8% aux Etats-Unis, 7,8% en Allemagne, 5,8% au Japon,12,5% en France, et croître de 1% en Chine. «La pandémie de Covid-19 a eu sur l’activité du premier semestre 2020 un impact plus négatif qu’anticipé et la reprise devrait être plus graduelle que prévu auparavant», explique l’organisation internationale.
Le nombre de déclarations d’embauches de plus d’un mois dans le secteur privé (hors intérim) a fortement rebondi avec le début du déconfinement en France en mai, de +75,9% selon les données publiées mercredi par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss). Les déclarations avaient connu un plongeon de -64,2% en avril et une chute de -24,9% en mars. Elles affichent encore une contraction de -52,7% sur trois mois et de -50,7% sur un an.
La confiance des entreprises allemandes s’est améliorée davantage que prévu en juin par rapport au mois précédent, selon les données publiées ce matin par l’institut de conjoncture IFO. Son indice du climat des affaires en Allemagne s’est établi à 86,2 ce mois-ci, contre 79,5 en mai, alors que les économistes tablaient sur un indice à 84,3.
Moody’s estime mardi soir que la qualité du crédit des entreprises françaises va continuer de se dégrader au cours des prochains 18 mois malgré la sortie du confinement. Dans une note sectorielle, l’agence de notation précise qu'à la date du 31 mai, près de la moitié des entreprises françaises étaient placées sous perspectives négatives ou soumises à une potentielle révision à la baisse. Elle prévoit que le PIB français va chuter de 10,1% en 2020 avant de croître de 7,1% en 2021, «ce qui signifie que l'économie n’aura pas alors retrouvé son niveau d’avant le coronavirus.» Les entreprises les plus vulnérables opèrent dans les secteurs des services, de l’automobile et de la distribution, hors alimentaire. L'étude porte sur la qualité du crédit de 97 entreprises non financières représentant un total d’environ 700 milliards d’euros de dettes ajustées par Moody’s.
Les ventes de logements neufs aux Etats-Unis ont accéléré en mai par rapport au mois précédent, malgré les mesures de confinement prises pour endiguer la pandémie, selon l’enquête publiée mardi par le département du Commerce. Les ventes ont progressé de 16,6%, à 676.000 unités en données annualisées et ajustées, par rapport à un nombre révisé de 580.000 ventes en avril, a indiqué le ministère. Elles s’inscrivent également en hausse de 12,7% par rapport à leur niveau de mai l’an dernier. Le consensus MarketWatch tablait sur un rythme annuel de vente de 640.000 logements. Les ventes de logements neufs représentent une faible part du marché immobilier américain, largement dominé par les ventes de biens anciens.