Après le secteur manufacturier, en début de semaine, c’est celui des services qui confirme l’amélioration de la conjoncture en Chine. L’activité dans les services a progressé en juin au rythme le plus important depuis plus d’une décennie, alors que l’allègement des mesures de confinement destinées à lutter contre la crise sanitaire a relancé la demande des consommateurs. L’indice PMI Caixin/Markit a grimpé le mois dernier à 58,4, un plus haut depuis avril 2010, contre 55 en mai. Il s'établit ainsi pour le deuxième mois consécutif au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.
Les commandes aux usines aux Etats-Unis ont augmenté en mai, pour la première fois en trois mois, après avoir été fortement affectées par les perturbations économiques provoquées par la pandémie de coronavirus, selon des chiffres du département du Commerce publiés jeudi. Les commandes se sont inscrites en hausse de 8%, à 412,8 milliards de dollars en données corrigées des variations saisonnières, contre 382,3 milliards de dollars le mois précédent, selon le ministère. Elles avaient chuté, respectivement, de 13,5% en avril et de 11%, en mars, à la suite des mesures de confinement mises en place pour lutter contre la pandémie de coronavirus.
Les commandes aux usines aux Etats-Unis ont augmenté en mai, pour la première fois en trois mois, après avoir été fortement affectées par les perturbations économiques provoquées par la pandémie de coronavirus, selon des chiffres du département du Commerce publiés jeudi.
L’activité manufacturière reprend progressivement en zone euro, selon IHS Markit. L’indice PMI manufacturier a progressé à 47,4 en juin, après 39,4 en mai, et l’indice mesurant l'évolution de la production est remonté à 48,9, après 35,6. L’indice mesurant les perspectives de production à un horizon de 12 mois est aussi remonté à 57,3 en juin, après 44,6 en mai. En Allemagne, l’indice PMI manufacturier remonte à 45,2 en juin, après 36,6 en mai et 44,6 en première estimation. Malgré une nouvelle contraction de l’activité, les usines de la première économie d’Europe ont poursuivi leur redémarrage. En France, l’indice PMI manufacturier ressort à 52,3 en juin, après 40,6 en mai et 31,5 en avril.
L'économie chilienne s’est effondrée de 15,3% en mai par rapport au même mois de l’an dernier, à cause de la pandémie de Covid-19, a annoncé mercredi la Banque centrale. En mai, lorsque les contaminations ont commencé à grimper au Chili, seule l’activité minière a continué de croître dans ce pays, tandis que les services ou les commerces étaient particulièrement affectés. Mardi, l’Institut national de statistiques (INE) a annoncé que le taux de chômage avait bondi à 11,2% au cours du trimestre glissant mars-mai, après 9% au trimestre glissant précédent. Pour l’ensemble de l’année 2020, la Banque centrale prévoit une chute du PIB chilien qui pourrait atteindre 7,5%.
Pour la distanciation sociale, on repassera. Mais ces Libanais qui font la queue devant une boulangerie de Beyrouth ont d’autres soucis en tête. La flambée des prix alimentaires n’est que l’un des symptômes de la profonde crise économique et sociale que le pays traverse. Le Liban a fait défaut sur sa dette au mois de mars. Le bout du tunnel est encore loin, les dissensions entre responsables politiques empêchant pour l’instant la mise en place d’un sauvetage par le Fonds monétaire international (FMI). Le numéro deux du ministère des Finances libanais, membre de l’équipe de négociation avec le FMI, a même annoncé sa démission le 29 juin.
L’activité manufacturière reprend progressivement en zone euro, et n’a pas été aussi mauvaise qu’attendu en juin, grâce à la levée progressive des mesures de confinement dans la majorité des pays, montrent les résultats définitifs des enquêtes d’IHS Markit. Ainsi, l’indice PMI manufacturier a progressé à 47,4 en juin, après 39,4 en mai, dépassant une première estimation à 46,9, tandis que l’indice mesurant l'évolution de la production est remonté à 48,9, après 35,6. Avec ces signes encourageant, l’indice mesurant les perspectives de production à un horizon de 12 mois est aussi remonté à 57,3 en juin, après 44,6 en mai.
L'économie allemande a enregistré mercredi deux annonces encourageantes avec un rebond soutenu des ventes au détail en mai et une hausse moins marquée qu’attendu du chômage en juin.
La France devra procéder à un examen sans précédent des dépenses publiques une fois la crise du coronavirus passée afin d'éviter une spirale d’endettement dangereuse, a prévenu la Cour des comptes dans son rapport annuel sur la situation et les perspectives des finances publiques. Un rebond de l'économie l’an prochain ne suffira pas à ramener la dette à son niveau d’avant crise au cours de la prochaine décennie. Le gouvernement, qui s’attend à une contraction de 11% du produit intérieur brut (PIB) cette année, un creusement du déficit public à 11,4% du PIB et à une dette publique à 120,9% du PIB, compte sur la croissance pour garder la dette sous contrôle et exclut une augmentation des impôts.
L’inflation est repartie légèrement à la hausse en juin en zone euro avec les prix de l’énergie et la levée progressive des mesures de confinement, alors que la collecte de données s’améliore également. Le taux annuel d’inflation ressort à 0,3% en juin, après 0,1% en mai, selon l’estimation préliminaire Eurostat. Le consensus Dow Jones Newswires tablait sur un taux annuel d’inflation de 0,1% pour juin. Les prix de l'énergie ont crû de 1,7% par rapport au mois précédent, ramenant leur baisse sur un an de 11,9% à 9,4%. Toutefois, alors que le chômage devrait continuer d’augmenter ces prochains mois, l’inflation ne devrait pas s’approcher de l’objectif de la BCE (2%) à court terme.
Une reprise rapide de l’économie allemande est peu probable, selon une enquête menée par DIHK auprès de 8.500 entreprises outre-Rhin. Quatre entreprises sur cinq interrogées attendent une baisse de leur chiffre d’affaires cette année. Une reprise en V est donc exclue. Et ce même si l’économie a dépassé son point bas, selon l’institut de conjoncture DIW qui note des effets positifs du déconfinement sur la consommation et la production. Il anticipe une contraction de l’économie de 12% au deuxième trimestre par rapport au premier. Selon l’enquête de DIHK, le PIB allemand devrait chuter de 10% cette année.
Une reprise rapide de l’économie allemande est peu probable, selon une enquête menée par DIHK auprès de 8.500 entreprises outre-Rhin. Deux-tiers d’entre-elles n’attendent pas de retour à la normale avant 2021, précise l’association des chambres de commerce. Quatre entreprises sur cinq interrogées attendent une baisse de leur chiffre d’affaires cette année.
L’inflation est repartie légèrement à la hausse en juin en zone euro avec les prix de l’énergie et la levée progressive des mesures de confinement liées au coronavirus alors que la collecte de données s’améliore également. Le taux annuel d’inflation ressort à 0,3% en juin, après 0,1% en mai, selon l’estimation préliminaire publiée par Eurostat. Les économistes interrogés par Dow Jones Newswires tablaient sur un taux annuel d’inflation de 0,1% pour juin. Les prix de l'énergie ont crû de 1,7% par rapport au mois précédent, ramenant leur baisse sur un an de 11,9% à 9,4%. Toutefois, alors que le chômage devrait continuer d’augmenter dans les prochains mois et que la production devrait rester sous le niveau de fin 2019 pour encore une longue période, l’inflation ne devrait pas s’approcher de l’objectif de la BCE (2%) à court terme, soulignent les économistes d’ING. De fait, l’indice des prix à la consommation de base, qui exclut notamment l'énergie et les produits alimentaires, est ressorti en hausse de 0,8% sur un an en juin, contre 0,9% en mai, signe que les tensions inflationnistes devraient rester faibles même si l'économie revient à la normale.
L’activité du secteur manufacturier en Chine a progressé à un rythme plus rapide en juin, selon les derniers indices PMI officiels, alors que l'économie poursuit son rétablissement depuis la levée des mesures de confinement liées au coronavirus et que le gouvernement multiplie les investissements. L’indice PMI manufacturier a grimpé à 50,9 en juin, contre 50,6 le mois précédent, selon le Bureau national des statistiques (BNS) s'établissant pour un quatrième mois consécutif au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. Cette progression a été portée par l’accélération de la production et des nouvelles commandes, laissant penser que la demande intérieure rebondit, car les commandes à l’exportation ont de nouveau marqué une contraction même si moins importante que le mois précédent. L’activité du secteur des services s’est elle aussi accélérée en juin, avec un indice PMI de 54,4 contre 53,6 en mai.
La France devra procéder à un examen sans précédent des dépenses publiques une fois la crise du coronavirus passée afin d'éviter une spirale d’endettement dangereuse, a prévenu la Cour des comptes dans son rapport annuel sur la situation et les perspectives des finances publiques. La Cour des comptes estime qu’un rebond de l'économie l’an prochain ne suffira pas à ramener la dette à son niveau d’avant crise au cours de la prochaine décennie. Le gouvernement, qui s’attend à une contraction de 11% du produit intérieur brut (PIB) cette année, un creusement du déficit public à 11,4% du PIB et à une dette publique à 120,9% du PIB, compte sur la croissance pour garder la dette sous contrôle et exclut une augmentation des impôts.
La Banque des règlements internationaux (BRI) exhorte dans son rapport annuel les banques centrales à expliquer comment elles envisagent de réduire les mesures massives de soutien prises pour faire face à la crise liée au coronavirus tout en avertissant des marchés financiers devenus trop complaisants face à l’ampleur de la crise.
La Banque centrale européenne (BCE) a respecté le principe de proportionnalité dans la mise en oeuvre de son principal programme de soutien au crédit, assure Olaf Scholz, le ministre allemand des Finances, dans une lettre au président du Bundestag, la chambre basse du parlement. Cette lettre doit lever les incertitudes surl’avenir de la stratégie d’assouplissement quantitatif(quantitative easing, QE) de la BCE, qui consiste à acheter massivement des obligations sur les marchés financiers dans le but d’assurer le maintien de taux d’intérêt très faibles. La Cour constitutionnelle allemande a jugé début mai que le Programme d’achats du secteur public (PSPP) outrepassait le mandat de la BCE et a ordonné à la Bundesbank, la banque centrale allemande.
La Banque centrale européenne (BCE) a respecté le principe de proportionnalité dans la mise en oeuvre de son principal programme de soutien au crédit, assure Olaf Scholz, le ministre allemand des Finances, dans une lettre au président du Bundestag, la chambre basse du parlement. Il ajoute que son ministère a eu de multiples discussions avec la BCE et la Bundesbank ces dernières semaines. Reuters dit avoir consulté cette lettre datée du 26 juin.
Les dépenses de consommation des ménages aux Etats-Unis ont fortement rebondi en mai, montrent les statistiques officielles publiées vendredi, mais ce mouvement pourrait être de courte durée en raison de la baisse des revenus et de la montée du chômage. Le département du Commerce a fait état d’une hausse de 8,2% des dépenses de consommation le mois dernier après une chute de 12,6% en avril, la plus forte enregistrée depuis le début du suivi mensuel de cet indicateur en 1959. Les revenus des ménages ont parallèlement diminué de 4,2%. Les économistes prévoyaient en moyenne une hausse de 9% des dépenses de consommation et une baisse de 6% des revenus.