Le nombre de chômeurs en France a de nouveau diminué (-4,3%) en août, soit 174.800 inscrits en catégorie A en moins, une baisse due comme les mois précédents au retour de demandeurs d’emploi vers l’activité réduite (catégories B et C) avec la reprise de l'économie qui a suivi le confinement, selon les chiffres de la Dares publiés ce vendredi.
Les marchés continueront à surveiller la semaine prochaine la recrudescence de la pandémie en Europe et l'évolution du marché du travail américain, alors que les investisseurs s’interrogent sur la solidité de la reprise observée depuis le mois de juin.
La fermeture totale des bars et des restaurants dans la métropole d’Aix-Marseille pour une durée de quinze jours est une décision «difficile mais indispensable» a déclaré ce matin Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion. Elle a ajouté que le dispositif d’accompagnement serait accentué pour les entreprises du secteur, avec des mesures de chômage partiel intégrant une prise en charge à 100% des salariés, une annulation des charges sociales et fiscales pendant la durée de la fermeture et un effort au niveau du Fonds de solidarité qui va passer à 10.000 euros par mois.
Le ministre de l’Economie et des Finances britanniques, Rishi Sunak, a présenté jeudi de nouvelles mesures. La principale d’entre elles est une nouvelle mouture du dispositif de chômage partiel qui entrera en vigueur le 1er novembre prochain. Pour les salariés qui occupent «des emplois viables» et fournissent un tiers des heures de travail réalisées pré-Covid, l’Etat prendra à sa charge jusqu’aux deux tiers des salaires des employés concernés, contre 80% actuellement. Le gouvernement britannique va également continuer à octroyer des prêts. Les conditions de remboursement des 58 milliards de livres (environ 62 milliards d’euros) déjà empruntés par les entreprises auprès de l’Etat seront assouplies. La restauration et l’industrie du tourisme bénéficieront d’un taux de TVA réduit de 5% au lieu de 20% jusqu’au 31 janvier prochain.
Les ventes de logements neufs aux Etats-Unis ont continué de progresser en août et atteint leur plus haut niveau depuis 2006, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Commerce. Elles ont augmenté de 4,8% sur un mois en août, à 1,01 million d’unités en données annualisées et hors variations saisonnières. Le nombre de juillet a été révisé en hausse, à 965.000 unités.
Sous la pression des milieux d’affaires et des syndicats, le ministre de l’Economie et des Finances britanniques, Rishi Sunak, a présenté ce jeudi une série de mesures destinées à éviter une flambée du chômage d’ici le printemps prochain. La principale d’entre elles est une nouvelle mouture du dispositif de chômage partiel qui entrera en vigueur le 1er novembre prochain, soit le lendemain de l’expiration du «furlough» introduit en mars dernier et dont bénéficient actuellement environ 10 millions de salariés.
Le moral des entrepreneurs allemands s’est amélioré pour le cinquième mois consécutif en septembre. L’indice de l’institut Ifo mesurant le climat des affaires a progressé à 93,4 ce mois-ci contre 92,5 (chiffre révisé) en août, atteignant son plus haut niveau depuis février mais légèrement sous les attentes des économistes interrogés par Reuters. «L'économie allemande se stabilise malgré l’augmentation du nombre d’infections», a déclaré le président de l’Ifo, Clemens Fuest, dans un communiqué.
La Banque nationale suisse (BNS) s’est montrée jeudi moins pessimiste sur l’impact de la pandémie de coronavirus pour l'économie du pays, tout en maintenant une politique monétaire très accommodante. Elle a conservé son taux directeur à -0,75%, et reste par ailleurs disposée à intervenir sur le marché des changes pour contrer l’appréciation du franc suisse.
Surmontable. Malgré l’épidémie, les dirigeants des entreprises de taille intermédiaire (moins de 5.000 salariés et pas plus de 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires ou pas plus de 2 milliards d’euros de total de bilan) affichent une certaine confiance, selon les 480 réponses obtenues par Bpifrance lors d’une enquête bouclée en juillet. Ainsi, 71 % des ETI s’attendent à un retour rapide à une activité normale (contre 47 % dans l’étude conduite auprès des PME à la même époque), dont 55 % sans rattrapage des pertes du printemps.
L’activité du secteur privé en zone euro a calé en septembre avec le retour en contraction des services, pénalisés par de nouvelles mesures de restriction prises par les gouvernements face à la propagation des cas de contamination au Covid-19, montrent les résultats préliminaires des enquêtes d’IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI). L’indice PMI composite «flash», qui combine l’activité manufacturière et celle des services, est tombé à 50,1 en septembre (au-dessus du seuil de 50 séparant la contraction de la croissance), après 51,7 en août, et l’indice PMI services a chuté à 47,6, contre 50,5 en août, tandis que l’indice PMI manufacturier s’est maintenu à 51,9, après 51,7. En France, l’activité du secteur privé a touché un creux de quatre mois en septembre avec un ralentissement marqué des services, dont l’indice PMI «flash» chute à 47,5, après 51,5 en août.
L’indice PMI composite mesurant l’activité du secteur privé a légèrement reculé à 54,4 ce mois-ci, contre 54,6 en août, selon les indices PMI préliminaires publiés mercredi par IHS Markit. Il s’agit du premier recul de l’indice en cinq mois, ce qui suggère que le rythme de la reprise économique aux Etats-Unis se stabilise. Un indice supérieur à 50 signale qu’une majorité de dirigeants pensent que la conjoncture économique va s’améliorer au lieu de se dégrader. L’indice PMI du secteur manufacturier s’est hissé en septembre à un pic en vingt mois, à 53,5. L’indice PMI du secteur des services a légèrement baissé, à 54,6 en septembre. Les services représentent plus de deux tiers du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis.
Le patrimoine financier des ménages a bondi en 2019 et résiste cette année malgré la crise sanitaire. Mais les inégalités se creusent au détriment des émergents.
L’activité du secteur privé en zone euro a calé en septembre avec le retour en contraction des services, pénalisés par de nouvelles mesures de restriction prises par les gouvernements face à la propagation des cas de contamination au covid-19, montrent les résultats préliminaires des enquêtes d’IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI).
Les reventes de logements anciens aux Etats-Unis ont atteint en août leur plus haut niveau depuis décembre 2006, signe du redressement continu de l’immobilier après une période morose du fait de la pandémie de coronavirus. La hausse affichée sur un an est de 10,5%, selon les données de la Fédération nationale des agents immobiliers américains (NAR) publiées mardi. En août, 6 millions de logements existants ont changé de propriétaire, en hausse de 2,4% par rapport au mois de juillet, conforme aux attentes. Les ventes sont ainsi en hausse pour le troisième mois d’affilée, à la faveur de taux d’intérêt très bas mais aussi d’un changement de vie, beaucoup d’Américains télétravaillant depuis la pandémie de Covid-19.
S’exprimant lors d’une visioconférence depuis Francfort, en Allemagne, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) a précisé que le troisième trimestre connaîtrait un rebond, mais que la reprise économique était toujours «incertaine, irrégulière et incomplète». L’euro s’est nettement apprécié ces derniers mois, passant de 1,09 dollar fin mai à 1,1768 dollar lundi après-midi, et la crise sanitaire continue de préoccuper les investisseurs. «Nous allons continuer d’utiliser des instruments de politique monétaire, que ce soit ceux qui existent déjà en les calibrant au bon niveau, ou en imaginant d’autres mécanismes qui nous permettront de répliquer», a indiqué Christine Lagarde.
Christine Lagarde a assuré que la Banque centrale européenne (BCE) disposait d’une marge de manoeuvre pour rajouter des mesures de relance et pouvait adapter sa boîte à outils déjà coûteuse si l'économie avait besoin de davantage de soutien.
Le moral des consommateurs américains s’améliore plus nettement qu’attendu en septembre, montrent les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle de l’Université du Michigan. Son indice de confiance a progressé à 78,9 pour le mois en cours contre un consensus de 75,0, après 74,1 en août. La composante du jugement des consommateurs sur leur situation actuelle dépasse également les attentes, à 87,5 contre un consensus de 83,9, après 82,9 en août. Même tendance pour les perspectives avec un indice à 73,3 contre un consensus de 67,8, après 68,5 en août.
Les ventes de détail ont poursuivi leur rebond en août au Royaume-Uni et dépassent désormais de 4% leur niveau d’avant crise. Elles ont progressé de 0,8% le mois dernier par rapport à juillet et de 2,8% sur un an, selon les données de l’ONS. Mais l’institut statistique souligne la forte divergence de dynamique entre les ventes en ligne, qui bondissent de 34,4% sur un an, et les commerces physiques, hors alimentation. Les commerces d’habillement ont vu leurs ventes chuter de 15,5% sur un an. Jeudi, la Banque d’Angleterre a noté la bonne dynamique des ventes de détail.