L’indice des prix à la consommation a accusé sa plus forte baisse depuis quatre ans au Japon. L’indice core CPI, qui inclut les prix de l’énergie mais pas alimentaires, a baissé de 0,4% en août par rapport à l’an passé. Il était stable en juillet. L’indice core-core CPI (qui exclut également l’énergie) baisse de 0,1% et marque son premier recul depuis mars 2017. C’est cet indicateur que surveille la Banque du Japon. Ces chiffres soulignent le risque de déflation.
L’attention des investisseurs restera fixée la semaine prochaine sur l'évolution inquiétante de la pandémie de Covid-19 et son impact sur l'économie de part et d’autre de l’Atlantique. Plusieurs indicateurs d’activité en zone euro et aux Etats-Unis seront publiés, tandis que les déclarations de la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, et de son homologue de la Réserve fédérale (Fed) américaine, Jerome Powell, seront scrutées de près.
Le moral des consommateurs américains s’améliore plus nettement qu’attendu en septembre, montrent ce vendredi les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle de l’Université du Michigan. Son indice de confiance a progressé à 78,9 pour le mois en cours contre un consensus de 75,0, après 74,1 en août. La composante du jugement des consommateurs sur leur situation actuelle dépasse également les attentes, à 87,5 contre un consensus de 83,9, après 82,9 en août. Même tendance pour les perspectives avec un indice à 73,3 contre un consensus de 67,8, après 68,5 en août.
Les ventes de détail ont poursuivi leur rebond en août au Royaume-Uni et dépassent désormais de 4% leur niveau d’avant crise. Elles ont progressé de 0,8% le mois dernier par rapport à juillet et de 2,8% sur un an, selon les données de l’ONS, ce qui est en ligne avec les attentes. Mais l’institut statistique souligne la forte divergence de dynamique entre les ventes en ligne, qui bondissent de 34,4% sur un an, et les commerces physiques, hors alimentation.
L’indice des prix à la consommation a accusé sa plus forte baisse depuis quatre ans au Japon. L’indice core CPI, qui inclut les prix de l’énergie mais pas alimentaires, a baissé de 0,4% en août par rapport à l’an passé, selon les données publiées par le gouvernement. Il était stable en juillet. L’indice core-core CPI (qui exclut également l’énergie) baisse de 0,1% et marque son premier recul depuis mars 2017. C’est cet indicateur que surveille la Banque du Japon. Ces chiffres soulignent le risque de déflation et les difficultés auxquels va être confronté le nouveau Premier ministre pour relancer l’économie.
Le ministre des finances, Olaf Scholz, qui présentera le 23 septembre le projet de budget allemand pour 2021, envisage un montant net d’émissions d’emprunts de 100 milliards d’euros l’an prochain, selon Reuters. Cette année, l’Allemagne a émis un montant record de 218 milliards pour financer les mesures de soutien prises par le gouvernement pour lutter contre la crise sanitaire. L’institut de conjoncture IfW, qui fait partie des conseils économiques du gouvernement allemand, a revu en hausse sa prévision pour 2020 et anticipe désormais une contraction de 5,5% au lieu des 6,8% encore prévus en juin.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué un peu moins qu’attendu aux Etats-Unis lors de la semaine au 12 septembre, à 860.000 contre 893.000 (révisé) la semaine précédente, mais elles restent à un niveau historiquement élevé, montrent les chiffres du département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 850.000 inscriptions au chômage. Les nouvelles demandes d’allocations chômage restent ainsi près de quatre fois supérieures à leur niveau du début de l’année.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué un peu moins qu’attendu aux Etats-Unis lors de la semaine au 12 septembre, à 860.000 contre 893.000 (révisé) la semaine précédente, mais elles restent à un niveau historiquement élevé, montrent les chiffres publiés ce jeudi par le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 850.000 inscriptions au chômage.
Le ministre des finances, Olaf Scholz, qui présentera le 23 septembre le projet de budget allemand pour 2021, envisage un montant net d’émissions d’emprunts de 100 milliards d’euros l’an prochain, selon Reuters. Cette année, l’Allemagne a émis un montant record de 218 milliards pour financer les mesures de soutien et de relance exceptionnelles prises par le gouvernement pour lutter contre la crise sanitaire et ses conséquences économiques. Comme en 2020, le gouvernement va donc demander au parlement une nouvelle suspension de la règle constitutionnelle limitant l’augmentation de la dette.
« Quelle solution digne pour mon chien, mon chat, mon lapin, mon furet, mon perroquet, mon caméléon, mon python ou ma tortue que j’aimais tant ? » C’est à cette question, qu’il pose sur son site, que Veternity se propose de répondre. L’ex-Compagnie des vétérinaires, dont le nouveau nom résume le programme, ambitionne de devenir le leader mondial du secteur des pompes funèbres animales, ce qui passe par son implantation aux Etats-Unis. Les investisseurs ne s’y sont pas trompés puisqu’une deuxième levée de fonds est en cours. « Cette expansion répond (…) aux attentes fortes des propriétaires pour ces compagnons tant au niveau de leur prise en charge médicale, que de leur alimentation, confort mais également mort », rappelle avec componction Veternity. Le groupe n’affiche pas ses tarifs en ligne, mais à 90 euros l’urne et une cérémonie dont le coût est sans doute à l’avenant, on espère qu’il fournit aussi l’assurance obsèques.
Rebond. Pendant que la Banque des règlements internationaux s’inquiète de la fragilité de la reprise dans le monde, la Banque de France passe au vert. Les dernières prévisions de ses économistes, dévoilées le 14 septembre, tablent sur une contraction moins brutale que prévu cette année, à -8,7 % au lieu des -10,3 % anticipés en juin. Ces projections tiennent compte d’une poursuite « normale » de la circulation du coronavirus. Ce rebond plus vigoureux se verra surtout en 2021, avec une croissance du produit intérieur brut révisée de 6,9 % à 7,4 %. Ce double effet permettrait donc au pays de retrouver au premier trimestre 2022 le niveau de produit intérieur brut (PIB) qui était le sien fin 2019, avant la pandémie. Il reste plusieurs inconnues dans l’équation. D’abord l’impact du plan de relance sur l’activité, qui n’est pas modélisé à ce stade. Ensuite, la propension des ménages à retrouver de la confiance et donc à consommer l’épargne qu’ils ont accumulée. L’évolution du chômage y sera pour beaucoup : la Banque de France voit son taux grimper à un pic d’environ 11 % de la population active au premier semestre 2021 (+2 points), résultat de 825.000 destructions d’emplois cette année, avant un reflux dès le second semestre de l’année prochaine.
Le rebond des ventes au détail aux Etats-Unis a encore perdu de l'élan en août avec une croissance inférieure aux attentes, tendance qui pourrait se prolonger avec la recrudescence des cas de contamination par le coronavirus dans plusieurs Etats. Les ventes au détail ont progressé de 0,6% le mois dernier après une croissance de 1,2% en juillet et de 8,4% en juin, montrent les données du département du Commerce. Les économistes attendaient pour août une hausse de 1%. Les ventes au détail souffrent également de la baisse des indemnités de chômage pour les millions d’Américains qui ont perdu leur emploi à cause de la crise sanitaire.
La zone euro a enregistré en juillet un excédent commercial de 27,9 milliards d’euros, contre 23,2 milliards d’euros pour le mois correspondant de 2019, d’après les chiffres Eurostat, l’agence européenne de la statistique. En juillet, les exportations de la zone euro ont diminué de 10,4% sur un an, à 185,2 milliards d’euros, tandis que les importations ont reculé de 14,3%, à 157,3 milliards.
Si l'économie mondiale se redresse plus rapidement que prévu selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l’activité devrait se contracter de 4,5% cette année, un plongeon moindre que les -6% anticipés en juin. L'économie mondiale devrait renouer avec la croissance en 2021 au rythme de 5%. Une accélération de la propagation de l'épidémie ou un durcissement des mesures pour la contenir pourraient enlever 2 à 3 points de pourcentage à cette prévision. La Chine devrait être le seul pays du G20 à connaître une croissance de son PIB cette année (+1,8%), alors que l’OCDE anticipait encore une contraction de 2,6% en juin. Les Etats-Unis devraient avoir une baisse de leur PIB limitée à 3,8% au lieu de 7,3%. Pour la France, l’organisme prévoit une récession de 9,5% cette année, contre -11,4% prévu en juin, avant une croissance de 5,8% en 2021.
La Banque d’Espagne anticipe un ralentissement de la reprise. Ses deux scénarios (confinement limité ne touchant que les secteurs du tourisme ou scénario plus large affectant l’ensemble de l’économie) tablent sur un ralentissement du rebond consécutif au déconfinement. La Banque d’Espagne anticipe une contraction comprise entre 10,5% et 12,6% cette année, contre 11,6% lors de la prévision de juin, et une reprise plus limitée en 2021 comprise entre 7,3% et 4,1%, contre 9,1% prévu en juin. A ce rythme, le pays n’aura pas retrouvé son niveau d’activité d’avant crise fin 2022 puisque le PIB se situera entre 2 points et 6 points en-dessous.
Le gouvernement a revu en très légère hausse sa prévision de PIB cette année mais reste prudent. Il anticipe un déficit public plus élevé en 2021 avec le plan de relance.
Le rebond des ventes au détail aux Etats-Unis a encore perdu de l'élan en août avec une croissance inférieure aux attentes, tendance qui pourrait se prolonger avec la recrudescence des cas de contamination par le coronavirus dans plusieurs Etats. Les ventes au détail ont progressé de 0,6% le mois dernier après une croissance de 1,2% en juillet et de 8,4% en juin, montrent les données publiées ce mercredi par le département du Commerce. Les économistes attendaient pour août une hausse de 1%.
La zone euro a enregistré en juillet un excédent commercial de 27,9 milliards d’euros, contre 23,2 milliards d’euros pour le mois correspondant de 2019, d’après les chiffres publiés aujourd’hui par Eurostat, l’agence européenne de la statistique. En juillet, les exportations de la zone euro ont diminué de 10,4% sur un an, à 185,2 milliards d’euros, tandis que les importations ont reculé de 14,3%, à 157,3 milliards.
L'économie mondiale se redresse plus rapidement qu’on ne le pensait juste avant le début de l'été après le choc provoqué par le nouveau coronavirus, en raison notamment du dynamisme de la reprise aux Etats-Unis et en Chine, a déclaré ce matin l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L’activité devrait néanmoins se contracter de 4,5% cette année, un plongeon sans précédent dans l’histoire récente mais moins prononcé que la chute de 6% anticipée en juin dans les précédentes prévisions de l’institution.
La Banque d’Espagne, qui a publié ce matin ses nouvelles prévisions trimestrielles, anticipe un ralentissement de la reprise. «Les perspectives économiques à court et moyen terme restent conditionnées par l’évolution épidémiologique. C’est pourquoi, les données limitées disponibles à la date de clôture de nos prévisions trimestrielles concernant l’ampleur de l’impact sur l’activité économique du rebond des contaminations de Covid-19 dans notre pays au cours des dernières semaines nous incitent à formuler deux scénarios alternatifs pour le troisième trimestre», explique l’institution dans sa note trimestrielle.