La baisse des prix à la consommation en Allemagne est confirmée en août. L’indice IPCH a reculé de 0,2% par rapport à juillet et de 0,1% sur un an, selon Destatis, l’office fédéral de la statistique, conformément à une première estimation. C’est la première fois depuis plus de quatre ans que les prix baissent outre-Rhin, en raison de la crise provoquée par le coronavirus mais aussi de la diminution temporaire de la TVA de 19% à 16% depuis le 1er juillet dans le cadre du plan de relance lancé par le gouvernement d’Angela Merkel.
La Banque du Japon (BoJ), qui se réunit la semaine prochaine, devrait offrir une vision plus claire de l'économie, de la production et des exportations et signaler qu’elle commence à se reprendre de l’impact dévastateur de la pandémie de coronavirus, selon Reuters. Lors de sa précédente réunion en juillet, elle estimait que l'économie restait dans un «état extrêmement grave». Mais la BoJ devrait aussi avertir que toute reprise sera modeste et incertaine. Un statu quo sur la politique monétaire est attendu lors de cette réunion.
Le rebond mécanique de la production industrielle, consécutif à la levée des restrictions, commence à ralentir. La production a progressé de 3,8% en juillet par rapport à juin (contre 5% attendus par le consensus des économistes), selon l’Insee. En juin, elle avait bondi de 13% (chiffre revu en hausse de 0,3 point). Sur un an, la production industrielle recule de 8,3%. Malgré cette reprise, la production reste 7,1% sous son niveau de février, avant le début du confinement et 10% sous son pic de mai 2019, indique HSBC qui calcule qu’en cas de production industrielle stable en août et septembre, cette dernière rebondirait de 18,7% au troisième trimestre, ce qui serait sa première hausse depuis cinq trimestres.
La Banque du Japon (BoJ), qui se réunit la semaine prochaine, devrait offrir une vision plus claire de l'économie, de la production et des exportations et signaler qu’elle commence à se reprendre de l’impact dévastateur de la pandémie de coronavirus, selon Reuters. Le point de vue serait plus optimiste que l'évaluation faite lors de sa précédente réunion en juillet, alors qu’elle estimait que l'économie restait dans un «état extrêmement grave». Mais la BoJ devrait aussi avertir que toute reprise sera modeste et incertaine car les craintes liées à une nouvelle flambée des infections et à la fragilité de la demande mondiale continuent de peser sur les dépenses des ménages et des entreprises. Un statu quo sur la politique monétaire est attendu lors de cette réunion.
Le rebond mécanique de la production industrielle consécutif à la levée des restrictions commence à ralentir. Elle a progressé de 3,8% en juillet par rapport à juin (ce qui est inférieur à la hausse de 5% attendue par le consensus des économistes), selon l’Insee. En juin, elle avait bondi de 13% (chiffre revu en hausse de 0,3 point). Sur un an, la production industrielle recule de 8,3%. Malgré cette reprise, la production reste 7,1% sous son niveau de février, avant le début du confinement et 10% sous son pic de mai 2019, indique HSBC qui calcule qu’en cas de production industrielle stable en août et septembre, cette dernière rebondirait de 18,7% au troisième trimestre, ce qui serait sa première hausse depuis cinq trimestres. Même si la confiance des entreprises a progressé, l’utilisation des capacités de production reste faible et inférieure de 10 points à sa moyenne en septembre, ce qui suggère que le retour aux niveaux d’activité d’avant le Covid-19 n’est pas encore en vue, selon HSBC.
La France comptait en 2018 9,3 millions de personnes considérées comme pauvres, soit 14,8% de la population, en hausse de 0,7 point par rapport à 2017, selon des chiffres définitifs publiés mercredi par l’Insee. Ces personnes pauvres, au sens statistique du terme, vivaient avec moins de 1.063 euros par mois pour une personne seule, seuil qui correspond à 60% du niveau de vie médian de la population. Le niveau de vie médian s'élevait en 2018 à 21.250 euros annuels, 0,3% de plus qu’en 2017 en euros constants, soit 1.771 euros par mois.
Le rythme de la reprise économique s’affaiblit, selon le baromètre hebdomadaire de la Réserve fédérale de New York. Selon l’indice WEI, qui estime le niveau du produit intérieur brut (PIB) en fonction de dix indicateurs, le PIB devrait se contracter de 5,48% cette année, contre une prévision d’une baisse de 4,41% en août. La baisse du WEI pour la semaine achevée le 5 septembre était notamment liée à la «légère baisse de la confiance des consommateurs», explique l’institution. L’indice révisé sera publié jeudi.
La contraction du PIB japonais a été plus importante qu’estimé au deuxième trimestre, selon les chiffres révisés publiés mardi. La troisième économie mondiale s’est ainsi contractée de -28,1% en rythme annualisé au deuxième trimestre, au lieu de -27,8% en première estimation, sa pire contraction depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Les dépenses d’investissement ont chuté de -4,7%, au lieu de -1,5% en première estimation, signe que l'épidémie a impacté plusieurs secteurs de l'économie japonaise. Les salaires réels ont également baissé pour le cinquième mois consécutif en juillet. Ces données révisées feront partie des facteurs clés que la Banque du Japon (BoJ) examinera lors de sa révision des taux la semaine prochaine.
Les soutiens monétaires et budgétaires favorisent la survie de ces sociétés qui sont plus nombreuses aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne qu’en Europe continentale.
Le PIB français se contractera de 9% cette année, a estimé l’Insee mardi, confirmant sa dernière estimation en date. Le troisième trimestre devrait noter le rebond associé au déconfinement, avec une croissance à deux chiffres (+17% prévu à ce stade). L’Insee entrevoit aussi une stabilisation de l’emploi salarié, même si le taux de chômage risque d’augmenter sensiblement. «Plus de 700.000 emplois salariés ont été perdus au premier semestre 2020. Soit un recul de l’emploi de -2,3% en glissement annuel au deuxième trimestre (contre -18,9% pour le glissement annuel du PIB).» Eurostat a également révisé mardi le PIB de la zone euro, de -11,8% par rapport aux trois mois précédents (au lieu de -12,1%) et de -14,7% (au lieu de -15%) sur un an.
Les livreurs de repas à vélo ont été à l’origine d’un bond inattendu des créations d’entreprises en juin et juillet en France, alors que quasiment tous les autres secteurs ont souffert de la crise liée au coronavirus, montre une étude publiée mardi par le Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce (CNGTC) (lire par ailleurs). Multipliés pendant le confinement de mars à mai, ils se sont ensuite enregistrés en tant qu’entrepreneurs. Le nombre de créations d’entreprises grimpe ainsi de plus de 10% sur un an en juin-juillet, avec 82.887 immatriculations au registre du commerce. Mais les difficultés se sont confirmées dans l’hébergement et la restauration, où le nombre d’immatriculations a baissé de 29%, mais aussi dans le commerce, la construction ou l’immobilier.
La mauvaise qualité des récoltes cette année en France risque de faire basculer dans le rouge beaucoup de céréaliers, ou de devoir mettre la clef sous la porte, ont prévenu mardi les chambres d’agriculture. Les sécheresses du printemps et de l'été ont fait baisser le rendement des exploitations, de même que les dommages provoqués par des insectes. Le plan de relance présenté par le gouvernement prévoit 1,2 milliard d’euros pour soutenir l’agriculture. Mais dans certaines régions aux sols moins riches et déjà atteints par les effets du changement climatique, la situation va empirer. Plus de la moitié des céréaliers de l’Hexagone devraient être dans le rouge à la fin de l’année, estime l’Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB).
Les livreurs de repas à vélo ont été à l’origine d’un bond inattendu des créations d’entreprises en juin et juillet en France, alors que quasiment tous les autres secteurs ont continué de souffrir de la crise liée au coronavirus, montre une étude publiée mardi par le Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce (CNGTC).
Le PIB français devrait bien se contracter de 9% cette année, estime l’Insee dans son point de conjoncture publié mardi, confirmant sa dernière estimation en date. «Le recul du PIB au deuxième trimestre a été moins marqué qu’anticipé initialement, mais l’incertitude sanitaire tend à croître de nouveau et nous conduit à tempérer le rythme prévu pour la poursuite de la reprise», indique l’institut.
La contraction du PIB japonais a été plus importante qu’estimé au deuxième trimestre, selon les chiffres révisés publiés mardi, les dépenses d’investissement ayant été impactées par la crise liée au coronavirus. La troisième économie mondiale s’est ainsi contractée de -28,1% en rythme annualisé au deuxième trimestre, au lieu de -27,8% en première estimation, sa pire contraction depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.
La production industrielle en Allemagne a moins progressé que prévu en juillet. Elle a crû de 1,2%, selon Destatis, l’Office fédéral de la statistique. Les analystes interrogés par Reuters prévoyaient une hausse plus marquée, de 4,7%. Cela suggère que la première économie de la zone euro connaît un lent retour aux niveaux de production qui précédaient la pandémie de coronavirus. Elle reste 12% sous son niveau d’avant crise, selon HSBC. «Désormais, l’industrie allemande va avoir besoin d’un rebond de la demande mondiale, notamment dans le secteur des biens d’investissement», souligne Christian Fuertjes, économiste chez HSBC.
Les exportations chinoises ont progressé de 9,5% en août, par rapport à l’année précédente, mais les importations ont quant à elles baissé de 2,1%, d’après les données des douanes chinoises. Le consensus Reuters anticipait une hausse de 7,1% des exportations après celle de 7,2% en juillet et une stabilité des importations après une baisse de 1,4% le mois précédent. L’excédent commercial de la Chine en août ressort à 58,93 milliards de dollars, contre 62,33 milliards de dollars en juillet, alors que les économistes anticipaient 50,50 milliards de dollars.
La production industrielle en Allemagne a moins progressé que prévu en juillet. Elle a crû de 1,2%, selon Destatis, l’Office fédéral de la statistique. Les analystes interrogés par Reuters prévoyaient sur une hausse plus marquée, de 4,7%. Cela suggère que la première économie de la zone euro connaît un lent retour aux niveaux de production qui précédaient la pandémie de coronavirus. Elle reste 12% sous son niveau d’avant crise, selon HSBC.