Nos articles d'actualité et d'analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Les emprunts publics ont de nouveau augmenté plus que prévu en juillet, réduisant davantage les marges de manœuvre budgétaires de la nouvelle chancelière de l'Echiquier, Rachel Reeves. Elle a déjà prévenu que des hausses d’impôts financeront l’augmentation des dépenses dans son premier budget fin octobre.
Des statistiques peu rassurantes - parmi lesquelles celles de l’emploi américain, perçues comme un indicateur avancé de récession - ont fait bondir les doutes des marchés. Mais le consensus est resté sur son anticipation d’atterrissage en douceur. Etat des lieux des prévisions économiques aux Etats-Unis, en Europe, au Japon et en Chine.
L’indice des prix à la consommation a progressé moins que prévu en juillet sur un an à 2,9% et ressort en ligne en rythme mensuel (+0,2%). L’inflation core est au plus bas depuis 2021 également mais le rebond des prix des loyers assombrit la publication, avec une certaine hésitation des marchés.
L’indice des prix à la consommation a moins progressé que prévu au Royaume-Uni, en raison notamment d’une inflation des services plus faible. La livre sterling recule tandis que la probabilité d’une baisse des taux en septembre augmente.
Les données du marché du travail outre-Manche envoient néanmoins des signaux toujours contradictoires, avec une forte baisse du taux de chômage, en raison notamment de leur faible fiabilité. Mais la détente de début d’année semble s’estomper.
La hausse du taux de chômage a mis en lumière ce calcul statistique qui a prévu toutes les récessions depuis 70 ans aux Etats-Unis. Mais les économistes, qui reconnaissent que le risque a augmenté, estiment que cette fois, c’est différent.
Le baromètre du Conseil national des tribunaux de commerce relève aussi une hausse de 9% des immatriculations pour les six premiers mois de l'année, signe positif pour l’envie d’entreprendre.
L’indice PMI composite ressort tout juste au-dessus de 50 mais la croissance dans les services freine tandis que le secteur manufacturier plonge. Les perspectives de croissance ne sont guère meilleures d’autant que la chute des marchés risque aussi de peser.
Des créations d’emplois nettement inférieures aux attentes et une hausse du taux de chômage ont clôturé une semaine marquée par la publication de mauvais indicateurs économiques aux Etats-Unis.
L’indice PMI manufacturier définitif est légèrement plus élevé que l’estimation flash mais le secteur reste à la peine et doit faire face à une faible demande et à une hausse des coûts.
La surperformance économique relative des Etats-Unis par rapport à l'Europe est incontestable, mais l'accent mis sur l'innovation et la productivité élude l'apport de l'immigration. La chronique d'Isabelle Job-Bazille.
La croissance se maintient au même rythme qu'en début d'année dans l'Hexagone. En revanche, la consommation des ménages a reculé de 0,5% au mois de juin.
L’inflation sous-jacente PCE est ressortie vendredi légèrement au-dessus des attentes, mais pour le deuxième mois de suite proche du niveau seuil de 0,17% qui permet de tendre vers l’objectif de 2% en rythme annuel.
Le PIB américain a progressé de 2,8% en rythme trimestriel annualisé au deuxième trimestre, après 1,4% au premier trimestre. Mais un assouplissement monétaire de la Réserve fédérale en septembre reste le pari des marchés.
Les prix pourraient se détendre un peu dans les prochains mois sur les loyers, mais les problèmes structurels et la nouvelle phase monétaire laisse peu de place pour des baisses notables.
Malgré un rebond des services en France à un plus haut de trois mois, les indices PMI européens mettent en évidence une quasi-stagnation de l'activité en juillet.