Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution des dettes publiques des principaux pays et sur leurs incidences pour l'économie et le secteur financier.
La France devra procéder à un examen sans précédent des dépenses publiques une fois la crise du coronavirus passée afin d'éviter une spirale d’endettement dangereuse, a prévenu la Cour des comptes dans son rapport annuel sur la situation et les perspectives des finances publiques. Un rebond de l'économie l’an prochain ne suffira pas à ramener la dette à son niveau d’avant crise au cours de la prochaine décennie. Le gouvernement, qui s’attend à une contraction de 11% du produit intérieur brut (PIB) cette année, un creusement du déficit public à 11,4% du PIB et à une dette publique à 120,9% du PIB, compte sur la croissance pour garder la dette sous contrôle et exclut une augmentation des impôts.
La France devra procéder à un examen sans précédent des dépenses publiques une fois la crise du coronavirus passée afin d'éviter une spirale d’endettement dangereuse, a prévenu la Cour des comptes dans son rapport annuel sur la situation et les perspectives des finances publiques. La Cour des comptes estime qu’un rebond de l'économie l’an prochain ne suffira pas à ramener la dette à son niveau d’avant crise au cours de la prochaine décennie. Le gouvernement, qui s’attend à une contraction de 11% du produit intérieur brut (PIB) cette année, un creusement du déficit public à 11,4% du PIB et à une dette publique à 120,9% du PIB, compte sur la croissance pour garder la dette sous contrôle et exclut une augmentation des impôts.
Le Bureau de gestion de la dette du Royaume-Uni a augmenté lundi son programme d’émission 2020 de 50 milliards de livres sterling, le portant de 225 milliards à un montant record de 275 milliards de dette publique entre avril et août au titre de l’exercice 2020-2021 pour financer les énormes dépenses en réponse à la pandémie de coronavirus. Cela représente plus du double des emprunts réalisés à hauteur de 136,8 milliards de livres pour l’ensemble de l’exercice 2019-2020, a reconnu le Debt Management Office (DMO), qui avait initialement prévu d'émettre seulement 156,1 milliards pour l’exercice 2020-2021.
Le déficit budgétaire de l’Italie, prévu actuellement à 10,4% du PIB pour 2020, devrait probablement se creuser alors que le pays tente de soutenir une économie plombée par le coronavirus, a déclaré dimanche le président du Conseil Giuseppe Conte. Les mesures visant à éviter les licenciements et à aider les secteurs en difficulté tels que le tourisme ne pouvaient pas attendre que le gouvernement présente en septembre un plan de relance global, a-t-il fait valoir lors d’une conférence de presse.
Olli Rehn, membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) et gouverneur de la Banque de Finlande, a déclaré mardi que «la possibilité d’acheter des obligations ‘high yield’, est quelque chose que l’on peut envisager, et je regarde les différentes options avec un esprit ouvert». Même si le Conseil n’a, selon lui, «pas eu de discussion sérieuse sur le sujet», a-t-il ajouté.
L’Italie a levé hier 14 milliards d’euros au moyen de l'émission par syndication d’obligations d’Etat à 10 ans. La demande pour ce nouvel emprunt à échéance en décembre 2030 a dépassé 108 milliards d’euros, un signe que l’appétit des investisseurs pour la dette italienne reste élevé malgré les inquiétudes sur sa viabilité. Une émission d’obligations indexées sur l’inflation réalisée fin mai avait déjà battu un record. Le spread de cet emprunt obligataire a été fixé 9 points au-dessus du rendement de 0,95% de l’obligation (BTP) 2030, utilisée comme référence. Le coupon s'élève à 1,650%. Les obligations ont été émises à 99,520% du pair, ce qui fait ressortir un rendement global de 1,707%. «La question de la viabilité à long terme de la dette italienne se pose avec plus d’acuité malgré la faiblesse des taux d’intérêt et les progrès vers la création d’un fonds de relance européen», indique Scope Ratings. «Cependant, les actions de la BCE et de l’Union européenne ralentissent la détérioration du crédit de l’Italie en dépit de l’augmentation de sa dette publique», ajoute l’agence de notation.
L’Italie a levé mercredi 14 milliards d’euros au moyen de l'émission par syndication d’obligations d’Etat à 10 ans, a indiqué l’une des banques chargées de l’opération. La demande pour ce nouvel emprunt à échéance en décembre 2030 a dépassé 108 milliards d’euros, un nouveau signe que l’appétit des investisseurs pour la dette italienne reste élevé malgré les inquiétudes sur sa viabilité.
La Banque centrale européenne (BCE) a publié hier (lire par ailleurs) la répartition de ses programmes d’achats. Concernant son programme «normal» appelé APP, qui a été porté le 12 mars de 20 à 36 milliards d’euros mensuels jusqu’à fin décembre, il se montait à fin mai à 2.743 milliards, dont 2.218 milliards pour la partie dettes publiques (PSPP), 281 milliards pour la partie obligations sécurisées (CBPP), 212 milliards pour la partie dettes d’entreprises (CSPP) et 30,9 milliards pour la partie titrisations (ABSPP). Concernant le PSPP (hors dettes supranationales), les dettes de l’Allemagne y pèsent 26% (pour 26,4% selon les clés de capital de la BCE sur la zone euro), devant celles de la France (22% au lieu de 20,4%) et celles de l’Italie (19,1% au lieu de 17%) puis de l’Espagne (13,3% au lieu de 11,9%).
La Banque centrale européenne (BCE) a publié mardi la répartition de ses programmes d’achats. Concernant son programme «normal» appelé APP, qui a été porté le 12 mars de 20 à 36 milliards d’euros mensuels jusqu’à fin décembre, il se montait à fin mai à 2.743 milliards, dont 2.218 milliards pour la partie dettes publiques (PSPP), 281 milliards pour la partie obligations sécurisées (CBPP), 212 milliards pour la partie dettes d’entreprises (CSPP) et 30,9 milliards pour la partie titrisations (ABSPP).
Edouard Philippe a annoncé vendredi un plan d’aide de 4,5 milliards d’euros aux communes françaises. Il a dévoilé trois grandes mesures de soutien: un système de compensation des pertes de recettes, un étalement sur trois ans des dépenses spécifiquement liées à l'épidémie de Covid-19, et le déblocage de un milliard d’euros pour les investissements verts. Concernant le mécanisme de compensation, l’Etat comblera les pertes des recettes fiscales et domaniales d’une commune lorsque celles-ci seront inférieures à la moyenne des budgets des trois dernières années. «Ce mécanisme (...) a été évalué, en fourchette haute, à un montant d’environ 750 millions d’euros, et devrait toucher 12.000 à 14.000 communes», a précisé Edouard Philippe.
Edouard Philippe a annoncé vendredi un plan «massif et inédit» d’aide aux communes françaises touchées de plein fouet par la crise sanitaire du coronavirus et ses conséquences économiques. S’exprimant devant la presse dans la cour de Matignon, le Premier ministre a dévoilé trois grandes mesures de soutien au «bloc communal» : un système de compensation des pertes de recettes, un étalement sur trois ans des dépenses spécifiquement liées à l'épidémie de Covid-19, et le déblocage de 1 milliard d’euros pour les investissements verts.