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Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution des dettes publiques des principaux pays et sur leurs incidences pour l'économie et le secteur financier.
Comme elle avait l’envisagé le 18 mai lors de la révision de son programme d’émissions pour 2020, l’Agence France Trésor (AFT) a annoncé mardi le lancement dans les jours à venir d’un emprunt syndiqué à 20 ans, une nouvelle ligne obligataire qui répondra à une partie des nouveaux besoins de financement de l’Etat liés à la crise du coronavirus.
L’Italie a battu son record pour une émission d’obligations indexées sur l’inflation (BTP Italia) en levant 22,29 milliards d’euros cette semaine, en particulier grâce à la demande des investisseurs particuliers, friands de ce type de dette. Lors de la première phase du placement qui leur est réservée, les particuliers italiens ont souscrit à hauteur de 13,99 milliards d’euros. Les institutionnels ont ajouté 8,3 milliards, pour une demande totale de près de 20 milliards. Ils paient un coupon annuel de 1,4%. La somme sera utilisée pour financer le coût de l'épidémie de Covid-19. Les BTP Italia avaient été créés en 2012 en plein coeur de la crise de la zone euro.
L’ouverture par l’Union européenne (UE) d’une procédure contre l’Allemagne après le jugement de la Cour constitutionnelle allemande sur la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) «affaiblirait ou menacerait» l’UE elle-même, a déclaré l’un des juges de Karlsruhe, Peter Huber, cité par le Frankfurter Allgemeine Zeitung. «Une procédure d’infraction constituerait une escalade considérable, qui plongerait l’Allemagne et d’autres Etats membres dans un conflit constitutionnel difficile à résoudre», a estimé le magistrat. Une telle procédure n’est, selon lui, «en aucun cas inévitable».
Le directeur général du Mécanisme européen de stabilité (MES), Klaus Regling, appelle les pays à utiliser ses lignes de crédit pour faire face à l’impact de la pandémie, dans un entretien à l’agence de presse allemande dpa. Les ministres des Finances de l’Eurogroupe ont finalisé vendredi l’accord pour fournir via le MES des lignes de crédit ECCL à bas coûts de long terme pour l’équivalent de 2% du PIB (soit jusqu'à 240 milliards d’euros pour l’ensemble de la zone) et avec des conditions allégées aux pays ayant besoin de financements pour faire face aux dépenses de santé exceptionnelles liées au coronavirus.
Le directeur général du Mécanisme européen de stabilité (MES), Klaus Regling, ne voit aucun signe d’une nouvelle crise de la dette au sein de la zone euro et appelle les pays à utiliser ses lignes de crédit pour faire face à l’impact de la pandémie de coronavirus, a-t-il déclaré dans un entretien à l’agence de presse allemande dpa.
Le Trésor américain a annoncé hier qu’il comptait emprunter un montant record de 2.999 milliards de dollars (2.751 milliards d’euros) au deuxième trimestre afin de financer les dépenses de relance de l'économie américaine à la suite de la pandémie de coronavirus. Il s’agirait d’un montant cinq fois supérieur au total de ses emprunts au pic de la crise financière 2008. Cela dépasse également très largement les montants annuellement empruntés par le Trésor, qui a émis sur la totalité de l’année dernière près de 1.280 milliards de dollars de dette.
L’Allemagne s’attend à voir sa dette rapportée au produit intérieur brut (PIB) progresser pour atteindre 75,25% cette année, contre 60% en 2019, sous l’effet des nouvelles émissions prévues et des mesures mises en place pour atténuer l’impact économique de la crise sanitaire en cours, a annoncé ce mercredi le ministère des Finances. Selon Lars Feld, qui dirige le Conseil allemand des experts économiques, la première économie de la zone euro devrait connaître une contraction d’au moins 5,5% de son produit intérieur brut (PIB) cette année sous l’effet de la crise sanitaire.
L’Allemagne s’attend à voir sa dette rapportée au produit intérieur brut (PIB) progresser pour atteindre 75,25% cette année, contre 60% en 2019, sous l’effet des nouvelles émissions prévues et des mesures mises en place pour atténuer l’impact économique de la crise sanitaire en cours, a annoncé ce mercredi le ministère des Finances. «La politique budgétaire allemande est actuellement dictée par la lutte contre la pandémie de COVID-19 et ses conséquences économiques», précise le ministère dans un communiqué. A la suite de la crise financière de 2008-2009, le ratio de dette avait bondi de 18 points de pourcentage, passant de 64% en 2007 à 82% en 2010.
L’Argentine a demandé au groupe des créanciers du Club de Paris d’accepter le report d’un an d’une échéance de 2,1 milliards de dollars arrivant à échéance au mois de mai, rapportait mercredi l’agence de presse Telam. Buenos Aires s’efforce de restructurer une large part de sa dette publique que le gouvernement dit ne pas pouvoir rembourser tant en raison du contexte économique lié au coronavirus que des difficultés du pays. L’Argentine a traversé deux années consécutives de récession.