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ATR appelle l’administration Trump à débloquer la livraison de six avions régionaux à l’Iran, soulignant le «grave préjudice» pour ses finances découlant de la rupture d’accords négociés avec l’approbation de Washington avant le revirement de la politique étrangère américaine. Le spécialiste des avions à turbopropulseurs, détenu à parité par Airbus et Leonardo, a demandé de nouvelles licences pour pouvoir finaliser les opérations en cours avant l'échéance d’août.
La Chine exhorte l’Union européenne (UE) à publier une déclaration commune contre la politique commerciale du président américain Donald Trump à l’occasion du sommet qui les réunira en juillet à Pékin mais elle peine à convaincre, ont déclaré des responsables de l’UE. Lors de réunions à Bruxelles, Berlin et Pékin, le vice-Premier ministre chinois, Liu He, et le conseiller d’Etat Wang Yi, chef de la diplomatie chinoise, ont notamment proposé une alliance entre les deux grands blocs économiques et offert d’ouvrir davantage le marché chinois, en signe de bonne volonté.
Les autorités britanniques ont mis au point un troisième modèle de traitement de la question douanière après le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne, rapportait hier la BBC. Les détails de la proposition n’ont pas été révélés, mais la question va être discutée au niveau des ministres à Checkers, la résidence de campagne de la Première ministre vendredi prochain. La première option verrait la Grande-Bretagne percevoir des droits de douane pour le compte de l’UE sur les importations en provenance de l’extérieur de la région. La deuxième option intégrerait des solutions technologiques comme des déclarations en ligne préalables qui éviteraient aux camions de devoir s’arrêter.
La Chambre de commerce américaine, la plus grande fédération commerciale des Etats-Unis, traditionnellement une alliée proche du Parti républicain de Donald Trump, a lancé hier une campagne contre la politique de droits de douane du président américain. Cette politique, qui a entraîné des mesures de rétorsion de la part des partenaires commerciaux des Etats-Unis, a perturbé les marchés financiers. La Chambre de commerce assure que Donald Trump prend le risque de déclencher une guerre commerciale mondiale qui nuira aux consommateurs américains.
La Chambre de commerce américaine, la plus grande fédération commerciale des Etats-Unis, traditionnellement une alliée proche du Parti républicain de Donald Trump, a lancé aujourd’hui une campagne contre la politique de droits de douanes du président américain. Cette politique, qui a entraîné des mesures de rétorsion de la part des partenaires commerciaux des Etats-Unis, a perturbé les marchés financiers et envenimé les relations entre la Chambre de commerce et la Maison Blanche.
Les autorités britanniques ont mis au point un troisième modèle de traitement de la question douanière après le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne, rapporte lundi la BBC. Les détails de la proposition n’ont pas été révélés, mais la question va être discutée au niveau des ministres à Checkers, la résidence de campagne de la Première ministre, vendredi, précise la radio-diffusion publique britannique.
De sources concordantes, les 28 chefs d’Etat de l’Union européenne doivent adopter ce soir un texte soutenant le système commercial fondé autour de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) -une réaction aux droits de douane imposés par Washington, et aux essais infructueux de la partie européenne d’être exemptée de ces mesures. «Malgré tous nos efforts pour conserver l’unité de l’Occident, la relation transatlantique est (actuellement) soumise à une pression énorme», a écrit hier le président du Conseil européen Donald Tusk. «Je pense que l’Union européenne doit se préparer au pire».
Deux grandes associations de constructeurs automobiles ont averti hier qu’imposer des tarifs pouvant aller jusqu'à 25% sur les véhicules importés aux Etats-Unis coûterait des centaines de milliers d’emplois au secteur, entraînerait une hausse drastique des prix et menacerait le développement de la voiture autonome. Un groupe représentant des constructeurs automobiles de premier plan, dont Toyota Motor, Volkswagen, BMW, et Hyundai Motor, a prévenu que ces droits de douane porteraient atteinte aux constructeurs comme aux consommateurs américains. L’AAM (Alliance of Automobile Manufacturers), qui représente General Motors, Ford, Daimler, Toyota et d’autres, a appelé l’administration dans une déclaration distincte publiée de ne pas aller de l’avant.
Le spécialiste mondial de l’affichage publicitaire JCDecaux a annoncé hier avoir remporté un contrat, via sa filiale JCDecaux Portugal, auprès de la ville de Lisbonne, pour une durée de quinze ans. Le montant du contrat n’a pas été communiqué. JCDecaux Portugal précise avoir remporté, via une offre combinée, les deux lots de l’appel d’offres pour l’installation et l’exploitation publicitaire du mobilier urbain et des panneaux digitaux grand format de Lisbonne.
Des mesures provisoires de précaution destinées à empêcher un éventuel gonflement des importations en Europe de l’acier et de l’aluminium déroutés des Etats-Unis pourraient être mises en place d’ici la mi-juillet, a annoncé la commissaire européen au Commerce, Cecilia Malmström. «Nous envisageons sérieusement la mise en place de mesures provisoires, je dirais qu’il pourrait y en avoir d’ici la mi-juillet. La forme exacte est encore en cours de discussions», a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse.
Les Européens n’auront pas d’autre choix que de réagir si Donald Trump met à exécution sa menace de relever les droits de douane sur les importations automobiles européennes, prévient le vice-président de la Commission européenne Jyrki Katainen dans un entretien publié samedi dans Le Monde. Le président des Etats-Unis a menacé vendredi d’instaurer des droits de douane de 20% sur la totalité des voitures assemblées en Europe et importées aux Etats-Unis, un mois après l’ouverture d’une enquête censée déterminer si ces importations menacent la sécurité nationale.
Représailles. Le président américain Donald Trump n’a pas failli à sa promesse. Vendredi 15 juin, une liste de 818 produits, portant sur 34 milliards de dollars d’importations chinoises, a été publiée. Une taxe supplémentaire de 25 % leur sera appliquée à partir du 6 juillet prochain et 284 autres catégories sont dans la ligne de mire, représentant 16 milliards. La réponse chinoise a été immédiate. Pas moins de 545 produits américains d’une valeur de 34 milliards de dollars se verront imposer de droits de douane supplémentaires à partir du 6 juillet. Parmi eux, le bœuf, le porc, la volaille, le poisson et les fruits de mer, les produits laitiers, les légumes, le tabac et les véhicules de tourisme conventionnels, hybrides et électriques.
La zone euro a enregistré au mois d’avril un excédent commercial de 16,7 milliards d’euros, en données non corrigées des variations saisonnières, contre un solde positif de 15,7 milliards d’euros un an plus tôt, d’après les chiffres publiés vendredi par Eurostat, l’agence européenne de la statistique. En données non corrigées des variations saisonnières, les exportations de biens se sont établies à 182,9 milliards d’euros en avril 2018, en hausse de 8% par rapport à avril 2017, tandis que les importations ont atteint 166,2 milliards, en hausse de 8,1%.
La trêve aura été de courte durée: Donald Trump a mis aujourd’hui ses menaces à exécution en annonçant qu’il imposait de nouveaux droits de douane de 25% sur 50 milliards de dollars d’importations chinoises auxquelles Pékin a immédiatement répliqué. Les nouvelles taxes américaines, qui seront imposées sur des marchandises «contenant des technologies très importantes sur le plan industriel», doivent compenser cette fois le vol de la propriété intellectuelle et de technologies américaines.
Le président américain, Donald Trump, a approuvé l’entrée en vigueur de droits de douane sur environ 50 milliards de dollars de produits chinois, selon des sources au fait de la décision citées par Dow Jones, alors que les Etats-Unis poursuivent leur bataille commerciale avec Pékin, à qui Washington reproche notamment d’obliger les sociétés américaines à procéder à des transferts de technologie pour pouvoir faire des affaires dans le pays.
La zone euro a enregistré au mois d’avril un excédent commercial de 16,7 milliards d’euros, en données non corrigées des variations saisonnières, contre un solde positif de 15,7 milliards d’euros un an plus tôt, d’après les chiffres publiés vendredi par Eurostat, l’agence européenne de la statistique.