Nos articles d’actualité et d’analyse sur le commerce international, les échanges, les chaînes d’approvisionnement, les accords commerciaux, le protectionnisme, l’OMC.
Les pays membres de l’Union européenne (UE) ont décidé hier à l’unanimité d’imposer des droits de douane sur l'équivalent de 2,8 milliards d’euros de produits importés des Etats-Unis, répliquant ainsi à ceux décrétés par Washington sur l’acier et l’aluminium communautaires, ont déclaré à Reuters des sources de l’UE. L’initiative doit encore être approuvée par la Commission européenne, dont la prochaine réunion est prévue le 20 juin. Ces droits entreraient ainsi en vigueur d’ici à fin juin ou début juillet.
L’Italie ne compte pas ratifier l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada car il ne garantit pas suffisamment la protection des appellations transalpines, a annoncé le nouveau ministre italien de l’Agriculture dans une interview au quotidien La Stampa parue hier. Approuvé en février 2017 par le Parlement européen, l’Accord économique et commercial global (AECG, ou CETA selon l’acronyme anglais) est entré en vigueur à titre provisoire en septembre dernier mais il doit encore être ratifié par les parlements des pays membres pour produire tous ses effets.
Les pays membres de l’Union européenne (UE) ont décidé aujourd’hui à l’unanimité d’imposer des droits de douane sur l'équivalent de 2,8 milliards d’euros de produits importés des Etats-Unis, répliquant ainsi à ceux décrétés par Washington sur l’acier et l’aluminium communautaires, ont déclaré à Reuters des sources de l’UE. L’initiative doit encore être approuvée par la Commission européenne, dont la prochaine réunion est prévue le 20 juin. Ces droits entreraient ainsi en vigueur d’ici à fin juin ou début juillet.
L’Italie ne compte pas ratifier l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada car il ne garantit pas suffisamment la protection des appellations transalpines, a annoncé le nouveau ministre italien de l’Agriculture dans une interview au quotidien La Stampa parue ce jour.
Le secrétaire au Commerce Wilbur Ross a déclaré hier à la chaîne CNBC que le gouvernement américain avait passé avec ZTE un accord levant l’interdiction signifiée aux entreprises américaines de vendre des produits à l'équipementier des télécommunications chinois. L’accord prévoit notamment que ZTE change son conseil d’administration et son équipe dirigeante dans les 30 jours, verse une amende d’un milliard de dollars (845 millions d’euros) et place 400 millions de dollars sur un compte séquestre. L’accord comprend également la levée, pour dix ans, de l’interdiction faite à ZTE d’acheter des composants américains, interdiction qui pourrait être à nouveau mise en place si de nouvelles infractions étaient commises.
Invoquer la sécurité nationale pour justifier les taxes douanières américaines imposées aux alliés de Washington est «risible», faux et aura des conséquences aux Etats-Unis, ont estimé hier le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le président français Emmanuel Macron à la veille de la réunion du G7 au Québec. Le Canada et la France, tout en souhaitant «tenir les Etats-Unis dans le concert des Nations», sont prêts à envisager la suite sans Washington, a averti M. Macron. «Le marché des six autres pays du G7 est plus grand que le marché américain», a souligné le président français. Ce dernier a par ailleurs annoncé hier la tenue d’une réunion avec les chefs de gouvernement allemand, italien et britannique, et les responsables de l’Union européenne juste avant le G7 ce jour afin de souder l’alliance face à Donald Trump.
Invoquer la sécurité nationale pour justifier les taxes douanières américaines imposées aux alliés de Washington est « risible », faux et aura des conséquences aux Etats-Unis, ont estimé jeudi le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le président français Emmanuel Macron.
Le secrétaire au Commerce Wilbur Ross a déclaré aujourd’hui à la chaîne CNBC que le gouvernement américain avait passé avec ZTE un accord levant l’interdiction signifiée aux entreprises américaines de vendre des produits à l'équipementier des télécommunications chinois. L’accord prévoit notamment que ZTE change son conseil d’administration et son équipe dirigeante dans les 30 jours, verse une amende d’un milliard de dollars (845 millions d’euros) et place 400 millions de dollars sur un compte séquestre.
Donald Trump ne se départira pas de la ligne sans concession qu’il a adoptée sur les questions commerciales, a déclaré hier le principal conseiller économique de la Maison blanche alors que s’ouvre demain le sommet du G7 au Canada. Le président américain devrait avoir des réunions bilatérales avec le premier ministre canadien Justin Trudeau et le président français Emmanuel Macron au cours du sommet, a déclaré Larry Kudlow. Dans une déclaration conjointe obtenue par l’AFP, les deux dirigeants ont quant à eux souligné hier leur volonté «d’appuyer un multilatéralisme fort, responsable, transparent pour faire face aux défis mondiaux», annonçant la tenue à Paris en novembre prochain d’un Forum de la paix.
Donald Trump envisage de changer de méthode dans la renégociation de l’accord de libre-échange nord-américain (Alena) en privilégiant des discussions séparées avec le Canada et le Mexique, a déclaré hier le conseiller économique du président des Etats-Unis. «Il réfléchit très sérieusement à une espèce de basculement dans les négociations sur l’Aléna. Sa préférence désormais, et il m’a dit de le faire savoir, est en fait de négocier séparément avec le Mexique et le Canada», a dit Larry Kudlow à Fox News. Le président américain a lui-même déclaré vendredi qu’il pourrait préférer la mort de l’Aléna afin de pouvoir conclure des accords distincts avec le Canada et le Mexique.
Donald Trump envisage de changer de méthode dans la renégociation de l’accord de libre-échange nord-américain (Alena) en privilégiant des discussions séparées avec le Canada et le Mexique, a déclaré mardi le conseiller économique du président des Etats-Unis.
L’abrogation de l’Accord de libre-échange nord-américain pourrait réduire de 0,4% la croissance de l'économie canadienne, «et peut-être davantage», a estimé hier le Fonds monétaire international (FMI), alors que les discussions en cours depuis neuf mois entre Canada, Etats-Unis et Mexique sont dans l’impasse. Le FMI prévoit que la croissance de l'économie canadienne ralentira à 2,1% en 2018 et à 2% en 2019, après 3% en 2017, «la plus élevée» des pays du G7. La croissance de l'économie canadienne a été «solide», note le FMI, en se réjouissant que le marché immobilier, objet de préoccupation des économistes, «montre enfin des signes de refroidissement» avec l’imposition de règles plus strictes aux acheteurs.
L’Union européenne pourrait mettre en œuvre dès le mois de juillet les premières mesures de sauvegarde de ses industries de l’acier et de l’aluminium, a indiqué hier la commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström. «Nous pouvons prendre des mesures préliminaires dès juillet. C’est de cela dont nous allons discuter. Nous allons voir les résultats préliminaires de l’enquête. C’est possible», a-t-elle dit. Selon les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’Union européenne peut imposer des droits de douane «temporaires de sauvegarde» pour une durée pouvant aller jusqu'à 200 jours.
Plusieurs groupes d’influence soutenus par les frères Charles et David Koch, généreux donateurs du Parti républicain, ont annoncé qu’ils allaient faire campagne pour le libre échange et contre les droits de douane imposés par Donald Trump. Ces groupes ont décidé de dépenser plusieurs millions de dollars pour faire valoir leur position alors que se profilent les élections de mi-mandat prévues au mois de novembre.
La Chine a averti les Etats-Unis que tout accord conclu entre les deux pays sur le commerce et les échanges serait nul et non avenu en cas de mise en œuvre par Washington de nouveaux droits de douane et autres mesures de restriction, dans un communiqué diffusé hier par l’agence Chine nouvelle au terme d’entretiens entre le secrétaire américain au Commerce Wilbur Ross et le vice-Premier ministre chinois Liu He.
Les ministres des Finances des pays membres du G7 ont demandé samedi au secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin de transmettre à Donald Trump «leur inquiétude et leur désapprobation unanime» après la décision du président américain d’imposer des taxes sur les importations d’acier et d’aluminium aux Etats-Unis. «Les ministres et les gouverneurs ont convenu que la discussion devait se poursuivre (la semaine prochaine) lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement à Charlevoix (au Québec) où une action décisive sera nécessaire», écrivent-ils dans un communiqué à l’issue d’une réunion tendue à Whistler au Canada. «La balle est dans le camp des Etats-Unis, il appartient à l’administration américaine de prendre les bonnes décisions pour apaiser la situation et alléger les difficultés», a déclaré de son côté Bruno Le Maire à l’issue du sommet.
L’administration Trump pourrait bientôt réclamer jusqu'à 1,7 milliard de dollars (1,46 milliard d’euros) de pénalités à l'équipementier des télécommunications chinois ZTE avant de lui permettre de reprendre ses activités aux Etats-Unis, indique Reuters de sources proches du dossier. Washington exigerait également que ZTE remplace son conseil d’administration et son équipe dirigeante dans les 30 jours à venir, mais les sources avertissent qu’aucun accord n’a encore été signé et que les conditions, tout comme le montant des pénalités, pourraient encore être modifiés.