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L’excédent de la balance des comptes courants de l’Allemagne a reculé pour une cinquième année consécutive en 2020, montre une enquête de l’Ifo publiée vendredi, et la bascule provoquée par la crise sanitaire du coronavirus ont porté les exportations de matériel médical de protection et de produits électronique en provenance de la Chine.
Les Etats-Unis ont annoncé qu’ils commenceraient à prélever ce mardi à 00h01 (05h01 GMT) les nouveaux droits de douane supplémentaires sur les pièces détachées pour avions et sur d’autres produits importés de France et d’Allemagne, dans le cadre du litige entre Washington et l’Union européenne sur les subventions accordées à l’aéronautique. Washington avait décidé, fin décembre, de relever de 15% les tarifs douaniers visant les pièces détachées pour avions et de 25% ceux imposés sur certains alcools. En novembre, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a autorisé l’UE à imposer des droits de douane sur quelque 4 milliards de dollars de produits importés des Etats-Unis, après avoir au préalable autorisé, en 2019, les Etats-Unis à appliquer des taxes sur 7,5 milliards de dollars d’importations en provenance de l’UE.
Les Etats-Unis ont annoncé qu’ils commenceraient à prélever ce mardi à 00h01 (05h01 GMT) les nouveaux droits de douane supplémentaires sur les pièces détachées pour avions et sur d’autres produits importés de France et d’Allemagne, dans le cadre du litige entre Washington et l’Union européenne (UE) sur les subventions accordées à l’aéronautique. Washington avait décidé, fin décembre, de relever de 15% les tarifs douaniers visant les pièces détachées pour avions et de 25% ceux imposés sur certains alcools, notamment les vins français et allemands.
De nombreux pêcheurs écossais sont contraints de suspendre leurs exportations vers l’Union européenne (UE) en raison des retards de plusieurs jours engendrés par les nouvelles réglementations en place depuis le Brexit, ont déclaré les organisations professionnelles. Les clients, qui attendent des produits frais en masse en provenant de ce pays (langoustines, coquilles Saint-Jacques, huîtres, homards et moules), n’achètent plus.
C’est le propre des crises que d’apparaître là où on ne les attend pas. Il y a un an, dans ces mêmes colonnes, alors que les nouvelles d’un mystérieux virus commençaient tout juste à filtrer de Wuhan, trois aléas géopolitiques étaient présentés comme facteurs de risque pour les investisseurs : des élections américaines clivantes, un Brexit dur, et la somnolence des institutions européennes. Toujours au second plan de la crise sanitaire, les deux premiers n’auront fait passer qu’un léger frisson sur les marchés. Mieux, l’Europe, poussée dans ses retranchements, a fait mentir les sceptiques en concrétisant une avancée historique dans son intégration financière. Et pour finir en beauté, Berlin a aussi mis à profit sa présidence tournante de l’Union européenne au second semestre en précipitant la conclusion d’un accord d’investissement avec la Chine dans les derniers jours de décembre. La surprise de Noël, mais un cadeau empoisonné pour le Vieux Continent.
Baroud d’honneur de l’administration Trump. Dans le litige opposant les Etats-Unis et Europe sur les aides à Airbus et Boeing, Washington a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi le relèvement des surtaxes imposées à certains produits de l’Union européenne, parmi lesquels des pièces détachées liées à l’aéronautique et des vins français et allemands.
L'accord sur les investissements doit ouvrir davantage le marché chinois aux entreprises européennes. Son calendrier et la réalité des concessions de Pékin font polémique.
Les gouvernements des 27 Etats membres de l’Union européenne (UE) ont, comme prévu mardi après leurs 27 ambassadeurs lundi, approuvé l’accord sur les futures relations commerciales avec le Royaume-Uni, ouvrant la voie à sa mise en oeuvre à partir du 1er janvier, a annoncé le ministre des Affaires étrangères allemand, Heiko Maas. L’accord permettra au Royaume-Uni, qui quittera effectivement l’Union vendredi au terme de la période de transition, de continuer à bénéficier d’un accès au marché unique sans droits de douane ni quotas sur les biens échangés. L’accord doit être promulgué ce mercredi par la présidente de la Commission et le président du Conseil européens.
Les pêcheurs français ont conservé le droit d’exercer leur activité dans les eaux britanniques, même si les quotas européens seront réduits. L’accord post-Brexit prévoit le maintien de la plupart des normes de pêche actuelles pendant cinq ans et demi, notamment la possibilité de continuer à pêcher dans la bande des 6 à 12 milles au large des côtes britanniques, en échange d’un reversement financier au Royaume-Uni correspondant à 25% des volumes déclarés – l’Union européenne (UE) a prévu des aides pour assurer la transition. Après 2026, Londres pourra réduire les quotas de l’UE dans le cadre de consultations annuelles, mais, en cas de litige, cette dernière pourra taxer les importations vers le continent, qui correspondent aux deux tiers des volumes de pêche outre-Manche.
Les contrats à terme sur le soja à Chicago ont encore bondi d’environ 1% lundi, atteignant leur plus haut niveau depuis mi-2014 à la fois grâce à une forte demande chinoise et à cause d’une grève des salariés dans le secteur des oléagineux en Argentine. Les importations chinoises de soja américain ont plus que doublé en novembre par rapport à l’année précédente (6,04 millions de tonnes au lieu de 2,56), notamment dans le cadre de l’accord commercial de phase 1 signé en janvier entre les Etats-Unis et la Chine. Outre la grève qui a freiné les exportations, la superficie de plantation de soja 2020-2021 de l’Argentine pourrait s’avérer inférieure aux 17,2 millions d’hectares prévus en raison d’un temps anormalement sec. Le contrat sur le soja le plus actif sur le Chicago Board of Trade (CBOT) a ainsi atteint les 12,80 dollars/boisseau.
Les ambassadeurs des Vingt-Sept auprès de l’Union européenne (UE) ont donné hier leur aval à une application provisoire à compter du 1er janvier de l’accord commercial trouvé jeudi avec le Royaume-Uni. «Les ambassadeurs de l’UE ont approuvé à l’unanimité l’application provisoire de l’Accord de commerce et de coopération entre l’UE et le Royaume-Uni à compter du 1er janvier 2021», a annoncé via Twitter le porte-parole de la présidence allemande du conseil de l’UE, Sebastian Fischer. L’accord de 1.246 pages doit à présent être approuvé par écrit par les gouvernements des 27 Etats membres de l’UE ce mardi avant 14h GMT, a-t-il précisé. Puis il devra être définitivement avalisé par le Parlement européen (PE), qui a commencé à l’examiner, dans les premières semaines de l’année 2021. De nombreux aspects des futures relations entre les deux blocs restent à définir et ce processus pourrait s'étaler sur des années.
Le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont signé, mercredi, un accord sur les procédures douanières afin de maintenir la fluidité des échanges entre les deux pays lorsque le premier quittera effectivement l’orbite de l’Union européenne, à la fin de l’année. «Il s’agit d’un accord important, qui garantit une continuité des échanges après la sortie de l’UE et qui démontre la solidité des relations douanières américano-britanniques», a déclaré dans un communiqué le ministre britannique du Trésor, Jesse Norman. «Cet accord nous permettra de continuer à coopérer dans la lutte contre les infractions douanières grâce au partage d’informations et de bonnes pratiques, et il fournit le fondement juridique pour des programmes visant à faciliter les flux commerciaux pour les importateurs et les exportateurs.»
L’impact du Brexit sur la richesse nationale de la France sera limité à 0,1 point en 2021, a assuré lundi le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire : «Les grands perdants du Brexit, ce seront les Britanniques», a-t-il déclaré sur France Info, estimant que leur volonté de quitter l’Union européenne était «une folie politique, une folie économique et une folie historique».
Joe Biden ne reviendra pas dans l’immédiat sur l’accord commercial provisoire conclu en janvier par Donald Trump avec la Chine, a déclaré le président élu des Etats-Unis mercredi dans le New York Times. Dans le cadre de cet accord dit «de phase 1», la Chine s’est engagée à augmenter d’au moins 200 milliards de dollars sur 2020 et 2021 ses achats de produits et services américains. Cet accord maintient en outre des droits de douane américains de 25% sur toute une gamme de biens et de composants industriels chinois représentant 250 milliards de dollars. Joe Biden ciblera les «pratiques abusives» de la Chine, notamment «le vol de propriété intellectuelle», «les subventions illégales» aux entreprises et les transferts de technologie forcés.
Michel Barnier a souligné mercredi devant les ambassadeurs des Vingt-Sept que les discussions avec Londres sur les relations futures entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni arrivaient à un «moment décisif», mais ces derniers l’ont exhorté à ne pas se précipiter sur un mauvais accord malgré l’imminence de la date butoir du 31 décembre.
Joe Biden ne reviendra pas dans l’immédiat sur l’accord commercial provisoire conclu en janvier par Donald Trump avec la Chine, a déclaré le président élu des Etats-Unis mercredi dans le New York Times. «Je ne prendrai aucune initiative immédiate et cela s’applique aux droits de douane, a déclaré Joe Biden. Je ne vais pas limiter mes options.»