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Les Etats-Unis et le Royaume-Uni devaient annoncer mercredi la reprise des négociations destinées à supprimer les droits de douane sur l’acier et l’aluminium britanniques, dans le cadre d’une réunion virtuelle entre la secrétaire américaine au Commerce, Gina Raimondo, et la secrétaire d’Etat britannique au Commerce international, Anne-Marie Trevelyan. Aucun calendrier ni aucune date limite pour les négociations ne devrait toutefois être annoncé. Décidées par l’ancien président américain Donald Trump en 2018, les taxes sur les importations d’acier et d’aluminium en provenance de l’Union européenne (UE) ont été levées en novembre, mais sont restées en place pour le Royaume-Uni du fait de sa sortie du bloc communautaire.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni devraient annoncer mercredi la reprise des négociations destinées à supprimer les droits de douane sur l’acier et l’aluminium britanniques, ont déclaré deux sources au fait de la question.
Le Partenariat économique régional global (Regional comprehensive economic partnership, RCEP) est entré en vigueur le 1er janvier. Ses 15 membres, dont la Chine, le Japon, la Corée du Sud et de nombreux autres pays asiatiques, à l’exception de l’Inde, espèrent que cette initiative, menée par Pékin et qui englobe environ un tiers du commerce mondial, les aidera à se remettre de la pandémie. Il s’agit du plus grand accord de libre-échange au monde. Il supprime les droits de douane sur des milliers de produits, simplifie les procédures commerciales et offre des avantages mutuels aux pays membres. L’accord couvre également des questions comme le e-commerce, la propriété intellectuelle et les marchés publics. Le RCEP devrait stimuler le commerce dans la région de 2%, soit 42 milliards de dollars, par l’accroissement des échanges commerciaux et le détournement des échanges facilité par le changement des règles tarifaires.
Dynamisme. La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui rassemble les 54 Etats à l’exception de l’Erythrée, est devenue opérationnelle le 1er janvier 2021. Avec un marché de 1,2 milliard de personnes et un PIB combiné de 3.000 milliards de dollars, son objectif premier est de dynamiser des échanges intrarégionaux structurellement faibles. « La part de l’Afrique dans le commerce mondial n’a cessé de diminuer ces cinquante dernières années. Le continent est très dépendant des importations et fortement tributaire des exportations de ressources naturelles. En 2019, l’Afrique représentait 2,8 % du commerce mondial et la part du commerce intrarégional dans le volume des échanges du continent s’établissait à 14,4 % seulement », rappelle la Cnuced (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement) dans un rapport publié le 8 décembre.
La croissance des exportations chinoises a ralenti en novembre, à 22% sur un an après 27,1% en octobre, sous l’effet de la hausse du yuan, de la faiblesse de la demande et de l’inflation des coûts, montrent des données officielles publiées mardi, tandis que les importations ont progressé à un rythme plus important qu’attendu, suggérant que l’activité domestique se consolide. Les importations ont elles progressé de 31,7% en rythme annuel en novembre, après une hausse de 20,6% en octobre. L’excédent commercial de la Chine ressort ainsi à 71,72 milliards de dollars, après 84,54 milliards de dollars en octobre.
La croissance des exportations chinoises a ralenti en novembre, à 22% sur un an après 27,1% en octobre, sous l’effet de la hausse du yuan, de la faiblesse de la demande et de l’inflation des coûts, montrent des données officielles publiées mardi, tandis que les importations ont progressé à un rythme plus important qu’attendu, suggérant que l’activité domestique se consolide.
Seuls ceux qui s’attendaient à un miracle auront été déçus. La COP 26 s’est achevée sur un demi-succès, ou un demi-échec, selon que l’on se range parmi les optimistes ou les pessimistes, et l’issue est logique tant les nations abordaient la grand-messe de Glasgow en ordre dispersé. Le charbon nommément désigné comme l’ennemi, mais pas encore voué à disparaître ; des engagements toujours plus nombreux vers le zéro carbone, mais sans plans d’action précis de la part des Etats à court terme… La liste est longue des promesses dont on peine à voir comment elles seront tenues.
Pression. L’impact de la pandémie de Covid-19 sur les volumes du commerce maritime en 2020 a été moins grave qu’initialement prévu, mais ses effets d’entraînement seront considérables et pourraient transformer le secteur, selon la dernière édition de la Revue du transport maritime de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). Le rapport montre que le commerce maritime, qui s’est contracté moins qu’anticipé en 2020, à -3,8 %, devrait augmenter de 4,3 % en 2021. Les perspectives à moyen terme pour le commerce maritime restent positives mais sujettes à « risques et incertitudes croissants », au nombre desquels la hausse des prix du transport par conteneur.
Les divergences entre Londres et Bruxelles restent «particulièrement profondes» dans les discussions sur l’Irlande du Nord, et le Royaume-Uni ne compte rien lâcher tant qu’il lui restera une marge de manoeuvre, a déclaré, mercredi à la Chambre des Lords, le ministre britannique chargé du Brexit, David Frost. Il évoque «des pistes qui n’ont pas encore été explorées sérieusement dans le cadre des discussions». A ses yeux, les avancées ne sont pas assez rapides malgré la reprise d’un dialogue.
C’est beau un conteneur la nuit. Le port de Long Beach, en Californie, fait les gros titres de la presse américaine. Les tensions sur les chaînes d’approvisionnement se manifestent aussi par des bouchons à l’entrée des ports, en raison à la fois du bond des importations et du manque de main d’œuvre et d’espace pour assurer l’intendance à terre. Sur la côte ouest, près de 80 navires mouilleraient aujourd’hui au large de Los Angeles et Long Beach, avec à leur bord pour 24 milliards de dollars de marchandises. Une situation qui pourrait perdurer jusqu’au milieu de l’année prochaine, selon les estimations des économistes de Goldman Sachs.
Le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande ont conclu un accord de principe sur un accord de libre-échange visant à réduire les droits de douane, à améliorer le commerce et à rapprocher Londres d’une adhésion à l’Accord de partenariat transpacifique (TPP). Tous les droits de douane seront éliminés entre les deux pays. Cet accord intervient quelques mois après un accord similaire entre le Royaume-Uni et l’Australie, alors que les ministres britanniques cherchent à sortir de la dépendance commerciale à l’Europe.
Le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande ont conclu un accord de principe sur un accord de libre-échange visant à réduire les droits de douane, à améliorer le commerce et à rapprocher Londres d’une adhésion à l’Accord de partenariat transpacifique (TPP). Les Premiers ministres britannique, Boris Johnson, et néo-zélandais, Jacinda Ardern, ont scellé, lors d’un appel mercredi et après seize mois de négociations, «un excellent accord commercial pour le Royaume-Uni», selon le communiqué de Boris Johnson.
L’Union européenne doit proposer des changements significatifs pour qu’un accord sur le protocole nord-irlandais soit envisageable, a déclaré le ministre britannique du Brexit, David Frost, dans un entretien publié vendredi par Politico. La Commission européenne a proposé mercredi de supprimer la majeure partie des contrôles imposés aux produits alimentaires britanniques arrivant en Irlande du Nord et d’alléger plus largement les formalités douanières, pour tenter d’apaiser les tensions avec Londres. David Frost a clairement signifié que, en l’état, les propositions européennes étaient inacceptables en réaffirmant l’exigence britannique que l’autorité de la Cour de justice de l’UE (CJUE) ne s’exerce pas en Irlande du Nord.
L’Union européenne (UE) doit proposer des changements significatifs pour qu’un accord sur le protocole nord-irlandais soit envisageable, a déclaré le ministre britannique du Brexit, David Frost, dans un entretien publié vendredi par Politico.
... des marchandises actuellement à bord des navires bloqués dans les ports américains pourraient ne pas arriver à temps pour le Black Friday du 26 novembre, où les commerces réalisent plus d’un tiers de leurs bénéfices.
Les exportations chinoises ont progressé de +28,1% en septembre, dépassant les attentes des analystes, tandis que les importations ont augmenté de +17,6%, selon les statistiques publiées mardi par les Douanes. Le consensus Reuters anticipait une hausse de +21% des exportations en rythme annuel, après celle de +25,6% en août, et attendait les importations en progression de +20% en septembre, après celle +33,1% le mois précédent. L’excédent commercial s’est établi à 66,76 milliards de dollars en septembre, un montant supérieur aux +46,8 milliards de dollars attendus par les analystes.