Edmond de Rothschild Capital Partners (Edrip) accompagne la PME auvergnate Bacacier pour sa première ouverture de capital significative. Le numéro trois français de l’habillage métallique des bâtiments était détenu à 100% par son fondateur, après que ce dernier a racheté les parts de son associé et les 5% détenus un temps par le Crédit Agricole Centre France. Edrip prend une participation minoritaire dans cette opération qui mêle cash-out et augmentation de capital. Malgré la crise traversée par le BTP, Bacacier a plus que doublé son chiffre d’affaires depuis 2008 pour atteindre 160 millions d’euros au cours de l’exercice 2016-2017 clos fin mars. La société a réalisé six petites acquisitions depuis 2012 et d’autres pourraient suivre, y compris en Europe. Elle emploie 420 personnes en France, dans 22 sites.
Le groupe de private equity Apollo Global Management est en négociations avancées en vue d’acquérir le spécialiste américain des téléconférences West Corp, rapportait hier soir Reuters de plusieurs sources proches du dossier. Apollo est en tête des enchères pour le rachat de West Corp même si les discussions doivent se poursuivre pendant plusieurs jours sans assurance qu’elles aboutiront à un accord. Le prix offert n’a pas été dévoilé et les sources ont souligné que la dette de West Corp, qui avoisine trois milliards de dollars (2,75 milliards d’euros), pesait sur les discussions.
ValueAct a révélé avoir amassé un peu moins de 5% au capital de KKR pour environ 750 millions de dollars, via des instruments dérivés. «Nous accueillons favorablement la prise de participation de ValueAct», a réagi hier Scott Nuttall, responsable de la gestion de KKR. Selon Bloomberg, ValueAct aurait évoqué la possibilité de transformer le statut juridique de KKR de partnership en corporation, l’équivalent de la société anonyme en France. Le changement serait favorable d’un point de vue fiscal notamment, aurait expliqué ValueAct qui valoriserait l’action KKR à 37 dollars, soit le double du cours actuel.
Le refinancement d’Exxelia est bouclé. Racheté à l’été 2014 par IK Investment Partners, le spécialiste des composants électroniques et électromécaniques passifs a levé une tranche senior de 160 millions d’euros auprès d’un club de douze banques et institutions financières. L’opération, qui n’augmente pas le levier du groupe, permet ainsi de refinancer l’ancienne structure de 175 millions d’euros levée en 2014 par son précédent propriétaire, LBO France. Composée à l’époque de financements bancaires, dont un term loan A de 30 millions d’euros, et d’une dette mezzanine de 45 millions, ce financement disposait en effet d’une clause de portabilité d’un an évitant son remboursement en cas de changement de contrôle. Ce financement avait permis le versement d’un dividend recap de 82 millions d’euros.
Le tour de table d’European Homes évolue. Le promoteur immobilier français fait entrer à son capital Société Générale Capital Partenaires, Idinvest, Capzanine, Siparex et Alliance Entreprendre pour prendre le relais d’Edmond de Rothschild Investment Partners, entré en 2011. L’opération, qui permet aux dirigeants majoritaires de s’alléger, va donner des moyens supplémentaires au groupe pour accélérer son développement dans le grand collectif en centre urbain. En six ans, le chiffre d’affaires du constructeur, initialement spécialisé dans l’individuel et le résidentiel intermédiaire, est passé de 146 à 241 millions d’euros grâce à une pure croissance organique. L’investissement de 60 millions d’euros des nouveaux entrants, réalisé sans levier, devrait à terme s’accompagner d’une levée de dette.
Bpifrance et Edrip signent le premier LBO du monégasque Platinium Group. Cet éditeur de logiciels de billetterie en ligne pour le compte de Grands Prix de Formule 1 et de tournois de tennis a choisi les deux fonds pour permettre à sa fondatrice de céder ses parts. Dans les années 2000, son fils a transformé son agence de voyage pour événements sportifs en spécialiste de la billetterie. Il reste actionnaire minoritaire au côté de son associé. Platinium affiche un volume d’affaires de 80 millions d’euros correspondant au prix des tickets vendus, sur lesquels il touche des commissions, et aux abonnements à ses logiciels. Après une JV en Chine en cours de finalisation, le groupe vise des acquisitions à l’étranger et veut continuer à s’ouvrir aux événements non sportifs (concerts, festivals…).
Les grands fonds de private equity ne sont pas à l’abri des activistes. ValueAct a révélé avoir amassé une participation d’un peu moins de 5% au capital de KKR pour un montant d’environ 750 millions de dollars, via des instruments dérivés. « Nous accueillons favorablement la prise de participation de ValueAct », a réagi aujourd’hui Scott Nuttall, responsable de la gestion de KKR, lors de la réunion de présentation des résultats trimestriels du fonds d’investissement. « Je pense qu’ils comprennent et partagent la vision que nous avons pour l’activité du groupe », a-t-il ajouté en précisant que des discussions avaient déjà eu lieu.
Après l’échec de discussions avec l’industriel français Schneider, le groupe de capital-investissement a annoncé hier avoir cédé le fabricant allemand de transformateurs électriques SGB-SMIT au fonds One Equity Partners pour un montant non dévoilé mais qui serait proche de 700 millions d’euros en valeur d’entreprise, selon Reuters qui citait deux sources proches du dossier. SGB-SMIT a dégagé l’an dernier un chiffre d’affaires de 730 millions d’euros et un excédent brut d’exploitation de 80 millions.
La société britannique de private equity a annoncé hier le premier closing de son fonds 3i European Operational Projects. Le véhicule a levé 155 millions d’euros auprès d’investisseurs européens, en incluant les 40 millions apportés par 3i. Il investira dans des partenariats public-privé (PPP) en Europe, en se concentrant sur la France, le Benelux, l’Allemagne, l’Italie et la péninsule ibérique, et sur des sous-secteurs comme les infrastructures de transport. Le fonds commencera par acquérir un portefeuille de 11 projets. Depuis 1998, l'équipe infrastructure a investi près de 2 milliards de livres (2,35 milliards d’euros) dans 260 projets de PPP en Europe.
La société de capital-investissement européenne 21 Centrale Partners et la division de capital-investisement d’Amundi, Amundi Private Equity Funds (Amundi PEF), ont annoncé hier la signature d’un protocole d’accord en vue de l’acquisition de DL Software, un éditeur français de logiciels de gestion pour les PME et les TPE. Amundi interviendra en minoritaire. Les cédants sont les sociétés DL Invest et Phoenix, contrôlées par les actionnaires majoritaires fondateurs et les principaux managers de DL Software. Elles détiennent, directement et indirectement, 84% du capital. Un projet d’offre publique d’achat simplifiée portant sur le reste des titres sera déposé en juin 2017.
La société britannique de private equity 3i a annoncé lundi le premier closing de son fonds 3i European Operational Projects. Le véhicule a levé 155 millions d’euros auprès d’investisseurs européens, en incluant les 40 millions apportés par 3i. Il investira dans des projets de partenariats public-privé en Europe, en se concentrant sur la France, le Benelux, l’Allemagne, l’Italie et la péninsule ibérique, et sur des sous-secteurs comme les infrastructures de transport. Le fonds va commencer par acquérir un portefeuille de 11 projets.
La société de capital-investissement européenne 21 Centrale Partners et la division de capital-investisement d’Amundi, Amundi Private Equity Funds (Amundi PEF), ont annoncé aujourd’hui la signature d’un protocole d’accord en vue de l’acquisition de DL Software, un éditeur français de logiciels de gestion pour les PME et les TPE. Amundi interviendra en minoritaire.
Le fonds américain de capital-investissement a annoncé vendredi avoir finalisé pour un montant non communiqué l’acquisition de Consolis, spécialiste français du béton préfabriqué. LBO France, le précédent propriétaire, avait mis en vente Consolis un an plus tôt, fin mars 2016. La cession, initialement envisagée pour l'été dernier, avait finalement été scellée dans les tout derniers jours de 2016. Consolis emploie environ 10.000 personnes et a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros, pour moitié dans les pays scandinaves.
Le fonds américain de capital-investissement a annoncé aujourd’hui avoir finalisé pour un montant non communiqué l’acquisition de Consolis, spécialiste français du béton préfabriqué. LBO France, le précédent propriétaire, avait mis en vente Consolis un an plus tôt, fin mars 2016. La cession, envisagée d’abord pour l'été dernier, avait finalement été scellée dans les tout derniers jours de 2016. Consolis emploie environ 10.000 personnes et a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros, pour moitié dans les pays scandinaves.
Natixis a annoncé la cession de sa filiale Ellisphere à AnaCap Financial Partners, pour un montant non dévoilé. Spécialisée dans l’information décisionnelle sur les entreprises, Ellisphere emploie 300 personnes. La société avait été constituée début 2014 sur les fondations de Coface Services, ex-filiale de l’assureur-crédit. Elle s'était spécialisée sur l’information aux entreprises en apportant ses activités de gestion de créances commerciales, son métier historique, à une coentreprise, IJCof, créée avec Intrum Justitia France.
Le groupe injecte 2,5 milliards de dollars pour prendre la majorité d'un portefeuille du fonds souverain et pour créer, à parité, un véhicule de co-investissement.
Ardian a annoncé jeudi la signature d’un engagement de 2,5 milliards de dollars via des investissements secondaire et primaire avec le fonds souverain d’Abu Dhabi, Mubadala. L’investissement secondaire correspond à l’acquisition par Ardian d’un portefeuille d’intérêts dans un fonds existant géré par Mubadala Capital. La société de private equity acquiert une participation majoritaire dans ce portefeuille évalué au total à 2,5 milliards de dollars, qui comprend 14 investissements dans des fonds, essentiellement nord-américains, et 14 participations directes.
A l’occasion de la cession par Sofina SA de sa participation résiduelle de 5,06% dans Eurazeo par voie de placement privé, la société d’investissement cotée a racheté hier un million de titres au prix unitaire de 58,2 euros par action. Cette opération «est financée par la trésorerie disponible de la société (897 millions d’euros au 17 mars 2017). Elle s’inscrit dans le cadre de la politique active de rachat d’actions et de retour aux actionnaires menée depuis plusieurs années par Eurazeo», indique le groupe dans un communiqué.