Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
Plus de trois quarts des Français (76%) se déclarent favorables à la mise en oeuvre d’un plan de départs volontaires dans la fonction publique et 67% se disent d’accord avec le recours à la rémunération au mérite, selon un sondage paru ce mardi. Le gouvernement a dévoilé le 1er février ces deux mesures qui doivent être incluses dans un plan baptisé Action publique 2022, fraîchement accueilli par les syndicats.
Le Congrès américain a approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi un accord budgétaire, ouvrant la voie à la levée d’un «shutdown » du gouvernement fédéral, intervenu quelques heures plus tôt et pour la seconde fois en trois semaines. Les parlementaires avaient initialement jusqu'à jeudi minuit pour adopter l’accord sur le financement du gouvernement, trouvé dans la semaine par les chefs de file républicains et démocrates, et soutenu par le président Donald Trump. L’obstruction du sénateur républicain Rand Paul, hostile à un accroissement du déficit, a retardé les travaux au Sénat, mais ce dernier a par la suite voté le compromis budgétaire (71 voix pour, 28 contre), imité un peu plus tard dans la nuit par la Chambre des représentants (240 pour, 186 contre). Ce gel du financement du gouvernement fédéral avait conduit à la fermeture partielle d’agences et de services fédéraux, et mis au chômage technique sans salaire plusieurs centaines de milliers de fonctionnaires.
Le Congrès américain a approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi un accord budgétaire, ouvrant la voie à la levée d’un« shutdown » du gouvernement fédéral, intervenu quelques heures plus tôt et pour la seconde fois en trois semaines. Les parlementaires avaient initialement jusqu'à jeudi minuit pour adopter l’accord sur le financement du gouvernement fédéral, trouvé dans la semaine par les chefs de file républicains et démocrates, et soutenu par le président Donald Trump.
La Cour des comptes a publié le 7 février, son audit sur la situation d’ensemble des finances publiques à fin janvier 2018, Celle-ci regrette que l’exécutif n’ait pas profité de l’amélioration de la conjoncture pour adopter des mesures vigoureuses pour réduire durablement le déficit structurel de la France
La loi de programmation militaire (LPM) présentée ce jeudi en conseil des ministres pour la période 2019-2025 prévoit des dépenses de 295 milliards d’euros jusqu’en 2025, avec l’objectif d’un effort budgétaire équivalent à 2% du PIB à cette échéance, a annoncé le ministère des Armées. Sur la période 2019-2023, 198 milliards d’euros sont programmés, avec une progression annuelle du budget de 1,7 milliard d’euros. Une hausse de 3 milliards d’euros, en euros constants, est inscrite dans la LPM pour 2023.
La France prévoit de consacrer 295 milliards d’euros à ses armées entre 2019 et 2025, dans l’objectif de porter ses dépenses de défense à 2% du PIB en 2025, selon le projet de loi de programmation militaire (LPM) qui sera présenté aujourd’hui en conseil des ministres. Le budget de défense français, de 34,2 milliards d’euros en 2018, va bénéficier d’une hausse de 1,7 milliard d’euros par an jusqu’en 2022, avant des «marches» de 3 milliards par an à partir de 2023, soit après la prochaine élection présidentielle, selon la LPM dont l’AFP a obtenu les détails.
Les élus républicains et démocrates du Sénat ont conclu hier un accord budgétaire qui, selon un responsable de la Maison Blanche, prévoit le relèvement du plafond des dépenses fédérales d’environ 300 milliards de dollars (244 milliards d’euros) au cours des deux prochaines années. L’accord contient notamment des dépenses, hors budget de la défense, de 131 milliards de dollars sur la période, soit 117 milliards de plus que la requête déposée par le président Donald Trump pour l’exercice fiscal 2018. Il prévoit d’allouer 20 milliards de dollars sur deux ans aux dépenses d’infrastructures.
C’est un jugement sévère que porte la Cour des comptes, dans son rapport annuel, sur la stratégie de gestion des finances publiques mise en œuvre par Emmanuel Macron. Tant en ce qui concerne le court terme que les perspectives à moyen terme, les magistrats doutant fortement de la réduction à venir du déficit public, en fin de quinquennat.
Le déficit du budget de l’Etat français s’est bien établi à 67,8 milliards en 2017, contre 69,1 milliards en 2016, a annoncé hier le ministère de l’Action et des Comptes publics, qui confirme ainsi la première estimation publiée mi-janvier. La loi de finances initiale pour 2017, établie par le précédent gouvernement, l’anticipait en légère hausse, à 69,3 milliards d’euros, un objectif relevé à 74,1 milliards d’euros dans le cadre de la loi de finances rectificative (LFR) de fin d’année.
Le déficit du budget de l’Etat français s’est bien établi à 67,8 milliards en 2017, contre 69,1 milliards en 2016, annonce mardi le ministère de l’Action et des Comptes publics, qui confirme ainsi la première estimation publiée mi-janvier. La loi de finances initiale pour 2017, établie par le précédent gouvernement, l’anticipait en légère hausse, à 69,3 milliards d’euros, un objectif relevé à 74,1 milliards d’euros dans le cadre de la loi de finances rectificative (LFR) de fin d’année.
La croissance 2017 en France ne signifie pas que le pays, très endetté, dispose d’une «cagnotte» fiscale, a déclaré hier à Radio J le commissaire européen aux Affaires économiques et financières, Pierre Moscovici. «Je pense que nous pourrions avoir deux bonnes nouvelles : d’une part la sortie de la France de la procédure de déficit excessif, et dans une autre procédure moins connue, qu’on appelle la procédure de déséquilibre macro-économique, la Commission européenne pourrait constater dans les semaines qui viennent que la France a amélioré sa performance en termes de réforme», a-t-il néanmoins souligné.
L’Allemagne dégagera un excédent budgétaire d’environ 1% du produit intérieur brut (PIB) en 2018, annonce le ministère de l’Economie dans un document consulté mardi par Reuters, ce qui laisse au prochain gouvernement une marge de manœuvre pour baisser les impôts et augmenter les investissements publics.
Le dollar est tombé vendredi à un niveau proche de son plus bas des trois dernières années, en raison du risque d’un «shutdown» (paralysie) du gouvernement des Etats-Unis à partir de minuit faute d’accord des parlementaires américains sur le budget. L’indice ICE U.S. Dollar, qui mesure la valeur du billet vert face à un panier de six autres devises, baissait de 0,3%, à 90,2, un niveau guère éloigné de son plancher des trois dernières années.
Les bonnes rentrées fiscales de fin d’année permettent à Bercy de boucler l’exercice budgétaire dans de bonnes conditions. Le déficit de l’Etat s’établit à 67,8 milliards d’euros, selon les données rendues publiques ce mardi par Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, soit un montant bien en-dessous de la dernière prévision (-6 milliards) et en amélioration de 1,3 milliard par rapport à 2016.
Selon des premières estimations diffusées hier par l’office fédéral allemand de statistiques, Destatis, les comptes publics allemands auraient été excédentaires en 2017 à hauteur de 1,2% du PIB. En 2016, l’excédent avait été de 0,8% du PIB, après 0,6% en 2015. En France, le gouvernement espère pouvoir afficher un déficit inférieur à 3% du PIB, mais tout dépend de la décision d’Eurostat concernant les créances nées de l’annulation de la taxe sur les dividendes. L’institut statistique européen pourrait décider que soient imputées l’ensemble de ces créances (10 milliards d’euros) sur 2017, ce qui risque de porter le déficit au delà de 3% de la richesse nationale.
Selon des premières estimations diffusées par l’office fédéral allemand de statistiques, Destatis, les comptes publics allemands auraient été excédentaires en 2017 à hauteur de 1,2% du PIB. En 2016, l’excédent avait été de 0,8% du PIB, après 0,6% en 2015. En France, le gouvernement espère pouvoir afficher un déficit inférieur à 3% du PIB, mais tout dépend de la décision d’Eurostat concernant les créances nées de l’annulation de la taxe sur les dividendes. L’institut statistique européen pourrait décider que soient imputées l’ensemble de ces créances (10 milliards d’euros) sur 2017, ce qui risque de porter le déficit au delà de 3% de la richesse nationale.