Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
Le Portugal devrait terminer l’année 2018 avec un déficit budgétaire représentant 0,7% du produit intérieur brut (PIB), un niveau conforme à la prévision du gouvernement en dépit d’un léger creusement au deuxième trimestre, a annoncé vendredi l’Institut national de la statistique (INE). Sorti depuis quatre ans d’un programme de renflouement international, le Portugal enregistrerait ainsi son déficit le plus faible depuis le retour à la démocratie en 1974. L’INE prévoit aussi que le ratio d’endettement du pays sera de 121,2% en fin d’année, un peu moins que la précédente prévision qui le donnait à 122,2%.
Le gouverneur de la Banque d’Italie, Ignazio Visco, a mis en garde avant-hier le gouvernement contre les effets d’un accroissement du déficit public sur les taux des obligations italiennes. Le gouvernement de coalition travaille sur son projet de budget 2019. Pour financer une partie de leurs promesses électorales, il presse le ministre de l’Economie, Giovanni Tria, d’accepter un déficit supérieur au cadre fixé par le précédent gouvernement. La coalition doit fixer d’ici à jeudi prochain les objectifs de croissance, de déficit et de dette sur lesquels sera bâti son projet de budget. L’Italie est, derrière la Grèce, le deuxième pays le plus endetté de l’Union européenne et doit émettre quelque 400 milliards d’euros d’obligations par an pour la financer.
Le Portugal devrait terminer l’année 2018 avec un déficit budgétaire représentant 0,7% du produit intérieur brut (PIB), un niveau conforme à la prévision du gouvernement en dépit d’un léger creusement au deuxième trimestre, a annoncé aujourd’hui l’Institut national de la statistique (INE). Sorti depuis quatre ans seulement d’un programme de renflouement international, le Portugal enregistrerait ainsi son déficit le plus faible depuis le retour à la démocratie en 1974.
La mise en œuvre de réformes structurelles ne saurait dispenser la France de réduire ses déficits structurels (hors effet de la conjoncture) et la trajectoire de ses finances publiques doit être conforme à ses engagements européens, a déclaré jeudi le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires Pierre Moscovici. «Il est tout à fait important de continuer à réduire le déficit structurel, ne serait-ce que pour continuer à faire baisser la dette», a-t-il dit à la presse. Pierre Moscovici a souligné que, après sa sortie de la procédure européenne pour déficit excessif, la France se devait de respecter les dispositions du bras préventif du pacte de stabilité, à savoir un effort structurel annuel de l’ordre de 0,5 à 0,6 point de PIB sur sa dépense publique.
La mise en œuvre de réformes structurelles ne saurait dispenser la France de réduire ses déficits structurels (hors effet de la conjoncture) et la trajectoire de ses finances publiques doit être conforme à ses engagements européens, a déclaré jeudi le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires Pierre Moscovici.
La Grèce respectera ses objectifs d’un excédent budgétaire primaire de 3,5% du PIB jusqu’en 2022 comme l’exigent ses créanciers, mais le gouvernement grec décidera de la politique à suivre pour y arriver, a déclaré le Premier ministre Alexis Tsipras devant le Parlement européen. La Grèce est sortie en août de son troisième et dernier plan de renflouement financier, d’un montant de 86 milliards d’euros. Elle a reçu au total 260 milliards d’euros d’aide financière de la zone euro depuis avril 2010, en contrepartie d’une politique d’austérité draconienne.
La Grèce respectera ses objectifs d’un excédent budgétaire primaire de 3,5% du PIB jusqu’en 2022 comme l’exigent ses créanciers, mais le gouvernement grec décidera de la politique à suivre pour y arriver, a déclaré le Premier ministre Alexis Tsipras devant le Parlement européen. La Grèce est sortie en août de son troisième et dernier plan de renflouement financier, d’un montant de 86 milliards d’euros. Elle a reçu au total 260 milliards d’euros d’aide financière de la zone euro depuis avril 2010, en contrepartie d’une politique d’austérité draconienne.
Le Japon devra envisager d’augmenter les dépenses budgétaires de l’exercice fiscal en cours pour venir en aide aux régions dévastées par une série de catastrophes naturelles, a annoncé vendredi le ministre des Finances, ce qui pourrait compliquer les efforts de redressement des finances publiques du pays. Un puissant séisme meurtrier de magnitude 6,7 a secoué dans la nuit de mercredi à jeudi l'ïle d’Hokkaïdo, après un été au cours duquel le pays a été marqué par des typhons, des inondations et une vague de chaleur. Selon l’agence Kyodo, le budget supplémentaire de l’Etat pourrait dépasser les 1.000 milliards de yens (7,76 milliards d’euros).
Le Japon devra envisager d’augmenter les dépenses budgétaires de l’exercice fiscal en cours pour venir en aide aux régions dévastées par une série de catastrophes naturelles, a annoncé vendredi le ministre des Finances, ce qui pourrait compliquer les efforts de redressement des finances publiques du pays.
Le ministre de l’Intérieur et vice-président du Conseil italien, Matteo Salvini, s’est efforcé hier d’apaiser les craintes des investisseurs sur le déficit budgétaire de la Péninsule en assurant que les hausses de dépenses et les baisses d’impôts annoncées pendant la campagne seraient mises en œuvre de manière progressive au cours de la prochaine législature. A l’issue d’une réunion de la direction de la Ligue, le parti d’extrême droite qu’il dirige, Matteo Salvini a déclaré que le gouvernement respecterait «toutes les règles, toutes les contraintes et tous les engagements pris». La mise en œuvre des promesses de campagne, notamment l’assouplissement de la réforme des retraites, sera étalée sur les cinq ans à venir, a affirmé le dirigeant. La coalition au pouvoir depuis juin dernier doit présenter ses objectifs de croissance et de comptes publics à la fin du mois. Le budget 2019 doit être dévoilé mi-octobre.
L’Argentine a dévoilé un nouveau programme d’austérité comprenant la suppression de plusieurs ministères et une hausse des taxes aux exportations qui touchera notamment les producteurs agricoles. «Nous savons que c’est une mauvaise taxe, mais je vous demande de comprendre que c’est une urgence», a expliqué le président argentin, Mauricio Macri, dans un message enregistré. L’Argentine est, notamment, le premier exportateur de farine de soja. Le ministre de l’Economie, Nicolas Dujovne, a précisé que les mesures visaient à atteindre l’équilibre budgétaire dès 2019, et non en 2020 comme prévu auparavant.
L’Argentine a dévoilé un nouveau programme d’austérité comprenant la suppression de plusieurs ministères et une hausse des taxes aux exportations qui touchera notamment les producteurs agricoles. «Nous savons que c’est une mauvaise taxe, mais je vous demande de comprendre que c’est une urgence», a expliqué le président argentin, Mauricio Macri, dans un message enregistré. L’Argentine est, notamment, le premier exportateur de farine de soja.
Le président russe, Vladimir Poutine, a proposé hier, lors d’une rare adresse télévisée à la nation, un assouplissement de la très impopulaire réforme des retraites, dont l’annonce avait provoqué des manifestations et une chute de sa cote de popularité. Vladimir Poutine a notamment proposé d’augmenter l’âge de départ pour les femmes à 60 ans (au lieu de 63 dans le texte initial), arguant qu’il serait «incorrect» de faire autrement. L’augmentation de l’âge de départ à la retraite pour les hommes reste inchangée, à 65 ans.
Rentrée difficile pour le gouvernement. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a annoncé ce matin que le déficit public de la France est maintenant attendu à 2,6% du produit intérieur brut cette année, soit 0,3 point de plus que prévu précédemment, en raison de la croissance plus faible. « Nous étions à 2,3%. La moindre croissance va nous amener autour de 2,5 points de déficit. Il faut y ajouter la reprise de la dette de SNCF Réseau, qui représente 0,1 point, ce qui nous met à 2,6% », a calculé le ministre lors d’une rencontre avec l’Association des journalistes économiques et financiers (Ajef). A 2,6%, le déficit serait stable par rapport à 2017.
La fédération du patronat italien a déclaré vendredi qu’il pourrait être justifié d’augmenter le déficit public de l’Italie l’année prochaine jusqu’aux limites autorisées au niveau européen s’il s’agit d’investir davantage dans les infrastructures. Le président de la Confindustria, Vincenzo Boccia, a ainsi apporté son soutien aux efforts du nouveau gouvernement pour convaincre l’Union européenne d’exclure les dépenses dans les infrastructures du calcul du déficit. L’objectif actuel de déficit public de l’Italie, fixé par le précédent gouvernement de centre gauche, est de 0,8% du PIB en 2019, soit une réduction par rapport au taux de 1,6% attendu cette année. Le gouvernement doit présenter ses objectifs d’ici fin septembre avant de dévoiler un projet de budget d’ici le 20 octobre.
La dette publique allemande rapportée au produit intérieur brut pourrait passer dès cette année, avant l’objectif visé de 2019, sous le plafond de 60% fixé par l’Union européenne, a déclaré hier le ministre des Finances Olaf Scholz. L’excédent budgétaire du secteur public allemand a atteint le montant record de 48,1 milliards d’euros au premier semestre. Cette manne incite les pays voisins de l’Allemagne à demander à Berlin de dépenser davantage mais Olaf Scholz a réaffirmé dimanche sa volonté de respecter les critères de Maastricht, voire de réduire encore le niveau d’endettement. Le critère de radio dette/PIB fixé par l’UE est ignoré depuis des années par nombre des pays membres. L’Allemagne n’est plus passée sous le plafond de 60% depuis 17 ans.