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Le gouvernement italien compte finaliser lundi prochain son projet de budget pour 2019, cinq jours avant la date butoir. Le gouvernement de coalition, constitué par le mouvement populiste M5S et la Ligue (extrême droite), s’est attiré les critiques sur son projet de déficit fixé à 2,4% en 2019, alors que le précédent gouvernement de centre gauche visait 0,8%. Le gouvernement a jusqu’au 20 octobre pour approuver son projet de budget et le soumettre au Parlement. Ce projet doit être soumis à la Commission européenne d’ici le 15 octobre. Le chef de file du mouvement populiste et vice-président du Conseil, Luigi Di Maio, a indiqué hier que le gouvernement allait renoncer à accorder de nouveaux abattements fiscaux pour les banques, et réduire de 500 millions d’euros les dépenses militaires. L’Italie doit «respecter les règles du club» de la zone euro en termes de discipline budgétaire, a insisté la directrice générale du FMI Christine Lagarde, en marge d’une réunion du FMI en Indonésie. «Quand les autorités italiennes soumettront véritablement leur budget, alors la Commission européenne et leurs partenaires pourront évaluer la distance entre la rhétorique et les chiffres réels».
Le gouvernement italien compte finaliser lundi prochain son projet de budget pour 2019, soit cinq jours avant la date butoir, a annoncé aujourd’hui un parlementaire de haut rang du Mouvement 5 étoiles (M5S). «L’intention du gouvernement est de présenter (le projet) en conseil des ministres lundi. C’est à mes yeux un signal envoyé à l’Europe», a déclaré Stefano Patuanelli, chef du groupe parlementaire du M5S au Sénat.
L’Italie, en tant que membre de la zone euro, doit «respecter les règles du club» en termes de discipline budgétaire, a insisté ce matin la directrice générale du FMI Christine Lagarde en marge d’une réunion du Fonds monétaire international (FMI) sur l'île indonésienne de Bali. La coalition populiste au pouvoir en Italie vise un déficit à 2,4% du PIB l’an prochain et prévoit de le ramener à 2,1% en 2020 et 1,8%. Le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini a prévenu en début de semaine que son gouvernement populiste ne ferait pas marche arrière sur son projet de budget.
Les objectifs de déficit budgétaire retenus par le gouvernement italien sont un «motif de grave inquiétude», souligne la Commission européenne dans une lettre adressée au ministre italien de l’Economie, Giovanni Tria. Elle y précise que l’objectif de déficit annoncé de 2,4% du produit intérieur brut pour 2019 porterait le déficit structurel italien à 0,8% du PIB. Il va à l’encontre des demandes des ministres européens des Finances, soit un objectif de déficit structurel à 0,6%. Pour les budgets 2020 et 2021, la coalition Mouvement 5 Etoiles/Ligue au pouvoir depuis début juin à Rome table sur des déficits de 2,1% puis 1,8% du PIB. Là encore, estime la Commission, ces objectifs ne seront pas conformes à la réduction du déficit structurel. L’Italie doit soumettre à Bruxelles son plan budgétaire d’ici au 15 octobre.
Standard & Poor’s a annoncé vendredi soir qu’elle confirmait la note «AA» de la dette souveraine à long terme de la France avec une perspective stable. L’agence de notation voit la croissance ralentir en 2018 à 1,6%, puis se stabiliser à peu près à ce rythme jusqu’en 2021, et anticipe une politique budgétaire plus stricte. Le taux d’inflation est attendu à 2% cette année, avant de devenir plus modéré sur la période étudiée, à l’horizon 2021. S&P estime que le gouvernement continuera à réformer l'économie du pays. En revanche, la note pourrait être abaissée si les déficits budgétaires ne diminuaient pas. La dette de la France est également notée «AA» par Fitch Ratings. L’agence Moody’s la note aussi «Aa2».
Le projet de budget triennal de l’Italie prévoit une croissance de 1,5% en 2019, de 1,6% en 2020 et de 1,4% en 2021, déclare le ministre de l’Economie Giovanni Tria dans une lettre adressée hier à la Commission européenne. La dernière étude de Bloomberg tablait sur une croissance maximale de 1,2%. Le projet, qui repose sur un déficit budgétaire de 2,4% du produit intérieur brut l’an prochain, soit trois fois l’objectif fixé par le précédent gouvernement, a déjà suscité des critiques à Bruxelles. Les Etats européens doivent envoyer à Bruxelles le 15 octobre au plus tard leurs objectifs budgétaires constituant la base de leur loi de Finances pour 2019. La Commission doit donner sa réaction d’ici la fin du mois.
Le ministre italien des Finances a promis de rassurer ses homologues de la zone euro, lors de la réunion de l’Ecofin qui se tient aujourd’hui à Luxembourg, au sujet des projets budgétaires de son gouvernement. Le projet de budget adopté jeudi dernier par le gouvernement italien prévoit un déficit de 2,4% du produit intérieur brut (PIB) jusque 2021. Bruxelles peut entamer une «procédure de déficit excessif» lorsque le déficit budgétaire d’un Etat membre de la zone euro dépasse 3% du PIB ou lorsque la dette est supérieure à 60% de ce PIB . Celle de l’Italie, la plus importante de l’UE, représentait 133,4 du PIB à la fin du premier trimestre 2018, selon Eurostat. Les 19 Etats membres de la zone euro doivent soumettre leur projet de budget à la Commission européenne avant le 15 octobre.
Si le Royaume-Uni et l’Union européenne ne parviennent pas à s’entendre sur un accord de libre échange, il pourrait en coûter chaque année aux entreprises européennes jusqu'à 14 milliards de livres sterling (15,8 milliards d’euros) de droits de douane, a déclaré hier le ministre britannique du Commerce, Liam Fox. «Si nous n’avions pas d’accord avec l’Union européenne, cela serait aussi très nuisible pour le commerce européen. Les entreprises européennes auraient à payer des droits pour avoir accès au marché britannique, peut-être à hauteur de 14 milliards de livres par an», a-t-il dit sur la BBC TV.
Le ministre italien des Finances a promis aujourd’hui de rassurer ses homologues de la zone euro, lors de la réunion de l’Ecofin qui se tient demain à Luxembourg, au sujet des projets budgétaires de son gouvernement, qui a, selon lui, bien l’intention de réduire la dette publique. Le projet de budget adopté jeudi dernier par le gouvernement italien formé par les eurosceptiques du Mouvement 5 Etoiles et de la Ligue, prévoit un déficit de 2,4% du produit intérieur brut (PIB) pour les trois prochaines années, ce qui ne permettra pas d’atteindre les objectifs de réduction de la dette publique.
Le déficit public de l’Italie en 2019 sera entre 2% et 2,5% du produit intérieur brut (PIB), estime Nomura, alors que le projet de loi de finances doit être présenté aujourd’hui par le gouvernement italien. Nomura juge «moins probable» l’annonce d’un déficit compris entre 1,5% et 2%, à 2% il serait «idéal», car il réduirait les tensions au sein du gouvernement tout en permettant de respecter les règles de l’Union européenne, souligne la banque. Alors que depuis la formation du gouvernement de coalition Mouvement 5 Etoiles/La Ligue en Italie, les estimations de déficit public vont de 1,6% à 3% du PIB. La coalition prône un déficit de 2,4%, affirmait Reuters hier soir.
Les dernières rumeurs font état d’un déficit inférieur à 2% en 2019, seul moyen susceptible de faire reculer la forte dette du pays qui inquiète les marchés.
Le projet de budget 2019 pour la Sécurité sociale présenté hier prévoit que le solde combiné du régime général et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) redevienne excédentaire pour la première fois depuis 2001, à hauteur de 700 millions d’euros. Selon les projections du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2019, ce retour dans le vert se fera dans la continuité d’une franche amélioration: le déficit global -régime général et FSV- devrait déjà passer de 5,1 milliards d’euros en 2017 à 1 milliard d’euros cette année, avant l’excédent de 0,7 milliard attendu l’an prochain. Pour le seul régime général, le PLFSS prévoit un excédent de 1,1 milliard d’euros, qui devrait s’accroître à 2,5 milliards en 2019. Il sera présenté en conseil des ministres la semaine prochaine. (Lire par ailleurs).
La coalition au pouvoir en Italie a l’intention de maintenir le déficit budgétaire sous le seuil des 2% du produit intérieur brut (PIB), indiquent les dernières sources gouvernementales citées par Reuters, à l’issue d’une réunion organisée à la présidence du Conseil. Afin de financer les promesses de campagne, le Mouvement 5 étoiles et la Ligue pressent le ministre de l’Economie, Giovanni Tria, d’accepter un déficit supérieur au cadre fixé par le précédent gouvernement, qui s'était engagé à le limiter à 1,6% l’an prochain, avant la présentation du budget prévue jeudi.
Le projet de budget 2019 pour la Sécurité sociale présenté mardi prévoit que le solde combiné du régime général et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) redevienne excédentaire pour la première fois depuis 2001, à hauteur de 700 millions d’euros. Selon les projections du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2019, ce retour dans le vert se fera dans la continuité d’une franche amélioration cette année: le déficit global -régime général et FSV- devrait déjà passer de 5,1 milliards d’euros en 2017 à 1 milliard d’euros cette année, avant l’excédent de 0,7 milliard attendu l’an prochain.
Giuseppe Conte, président du Conseil italien, comptait obtenir d’ici ce matin un accord sur les objectifs économiques et financiers de la coalition au pouvoir, rapporte Reuters de source gouvernementale. Le gouvernement doit présenter ses objectifs budgétaires avant le 27 septembre. Giuseppe Conte a fait état de progrès dans les pourparlers entre le Mouvement 5 étoiles (M5S) et la Ligue, les deux composantes de la coalition, qui pressent le ministre de l’Economie Giovanni Tria (sans étiquette) d’accepter un déficit supérieur au cadre fixé par le précédent gouvernement.
Giuseppe Conte, président du Conseil italien, compte obtenir d’ici à demain matin un accord sur les objectifs économiques et financiers de la coalition au pouvoir, rapporte Reuters de source gouvernementale. Le gouvernement doit présenter ses objectifs budgétaires avant le 27 septembre. S’adressant aux journalistes, Giuseppe Conte a fait état de progrès dans les pourparlers entre le Mouvement 5 étoiles (M5S) et la Ligue, les deux composantes de la coalition, qui pressent le ministre de l’Economie, Giovanni Tria, un universitaire sans étiquette, d’accepter un déficit supérieur au cadre fixé par le précédent gouvernement.
La transformation du Crédit d’impôt compétitivité-emploi (CICE) en baisses de charges pérennes pèsera lourdement sur le déficit de l’Etat en 2019, entraînant une hausse de celui-ci à 2,8% du PIB contre 2,6% en 2018. Le projet de loi de finances a été bâti sur une hypothèse de croissance de 1,7% l’an prochain, comme cette année, et d’une inflation de 1,6% en 2018 et 1,3% en 2019, des hypothèses jugées «plausible» par le Haut conseil des finances publiques dans un avis rendu lundi. Selon les chiffres publiés dans le projet de loi de finances, le déficit du budget de l'État -l’une des trois composantes du déficit public avec ceux de la Sécurité sociale et des collectivités locales- devrait atteindre 98,7 milliards d’euros l’an prochain.