Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
Les mesures de relance prises par la Chine renforceront la croissance d’ici à 2020 mais pourraient aussi entraver les efforts du pays pour contrôler sa dette et aggraver sur le moyen terme des distorsions structurelles, estime l’OCDE dans une étude publiée ce mardi. Début mars, le gouvernement a annoncé des baisses d’impôts et de frais d’un montant de 2.000 milliards de yuans (264 milliards d’euros) pour les entreprises cette année, ce qui aura pour effet de porter le déficit budgétaire à 2,8% du PIB contre 2,6% en 2018. Au total, le stimulus budgétaire pourrait représenter jusqu'à 4,25% du PIB cette année, contre 2,94% en 2018, estime l’organisation.
Les députés ont adopté mardi soir en première lecture le projet de loi instaurant une taxe de 3% qui cible les géants du numérique. Elle portera sur le chiffre d’affaires numérique réalisé en France, les activités de publicité ciblée en ligne, de vente de données à des fins publicitaires et de mise en relation des internautes par des plates-formes. Elle se veut temporaire avant un accord dans le cadre de travaux en cours à l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). Elle s’appliquera aux très grandes entreprises réalisant un chiffre d’affaires sur leurs activités numériques de 750 millions d’euros dans le monde et de plus de 25 millions d’euros en France. En outre, l’exécutif a décidé de reporter d’un an, à 2020, pour ces très grandes entreprises, la diminution programmée du taux d’IS de 33,33% à 31%.
L’intervention du super ministre des Finances brésilien, Paulo Guedes, venu défendre le vaste projet de réforme des retraites devant le Comité du Parlement afin d’obtenir la majorité nécessaire, a suscité un soulèvement de la part des députés de l’opposition, qui ont indiqué que même le président Jair Bolsonaro n’était pas favorable au projet actuel. Face à ces critiques, Paulo Guedes a alerté que le gouvernement annulerait l’ensemble du projet, pourtant jugé vital pour la pérennité des finances publiques du pays par les investisseurs, si les économies prévues venaient à être abaissées.
L’intervention du super ministre des Finances brésilien, Paulo Guedes, venu défendre le vaste projet de réforme des retraites devant le Comité du Parlement afin d’obtenir la majorité nécessaire, a suscité un soulèvement de la part des députés de l’opposition, qui ont indiqué que même le président Jair Bolsonaro n’était pas favorable au projet actuel.
Le gouvernement italien va probablement abaisser d’ici la fin du mois sa prévision de croissance pour 2019 à 0,3% ou 0,4%, et relever son objectif de déficit autour de 2,3% du produit intérieur brut (PIB), affirme mercredi l’agence Reuters. En décembre, après de longues négociations avec la Commission européenne, Rome avait annoncé prévoir une croissance de 1,0% du PIB et un déficit de 2,04% cette année. Les nouvelles prévisions seront présentées dans le cadre du Document économique et financier (DEF) que Rome doit transmettre à la Commission européenne au plus tard le 10 avril et qui servira de base à l'élaboration du projet de budget 2020.
Le gouvernement italien va probablement abaisser d’ici la fin du mois sa prévision de croissance pour 2019 à 0,3% ou 0,4%, et relever son objectif de déficit autour de 2,3% du produit intérieur brut (PIB), affirme mercredi l’agence Reuters, qui cite des sources gouvernementales et politiques. En décembre, après de longues négociations avec la Commission européenne, Rome avait annoncé prévoir une croissance de 1,0% du PIB et un déficit de 2,04% cette année. L'économie italienne est entrée en récession au deuxième semestre 2018.
Le déficit public de la France a diminué plus que prévu l’an passé à la faveur notamment d’une progression des dépenses (hors crédit d’impôt) inférieure à l’inflation, selon les données publiées mardi par l’Insee qui a par ailleurs revu en légère hausse le rythme de croissance de l'économie. Le déficit a atteint l’an passé l'équivalent de 2,5% du produit intérieur brut (PIB), en baisse de 0,3 point sur un an, et reste ainsi dans les clous du pacte de stabilité européen avant une remontée programmée au-dessus du seuil de 3% en 2019.
Le gouvernement allemand a adopté mercredi un projet de budget en équilibre pour 2020, avec une hausse de 1,7% des dépenses, qui devra être compensée par des économies. Le projet de loi de finances prévoit des dépenses de 362,6 milliards d’euros. Les ministères devront identifier des économies de 625 millions d’euros par an pour éviter un recours à l’emprunt. La marge de manœuvre budgétaire du ministre des Finances, Olaf Scholz, se resserre en raison de la baisse attendue des recettes fiscales cette année, les exportateurs allemands étant touchés de plein fouet par le ralentissement de la demande mondiale, les tensions commerciales et les incertitudes autour du Brexit.
Le gouvernement allemand a adopté aujourd’hui un projet de budget en équilibre pour 2020, avec une hausse de 1,7% des dépenses qui devra être compensée par des économies. Le projet de loi de finances prévoit des dépenses de 362,6 milliards d’euros. Les ministères devront identifier des économies de 625 millions d’euros par an pour éviter un recours à l’emprunt.
Le régime général de la Sécurité sociale et du fonds de solidarité vieillesse (FSV) a essuyé un déficit de 1,2 milliard d’euros en 2018, en réduction de 3,9 milliards d’euros par rapport à 2017 (- 5,1 milliards d’euros), selon les chiffres publiés vendredi par les ministères des Solidarités et de la Santé ainsi que de l’Action et des Comptes publics. L’accélération du redressement des comptes sociaux s’explique notamment par la maîtrise des dépenses de sécurité sociale. En particulier, en 2018, la progression des dépenses a été inférieure à la cible de 2,3% fixée par le gouvernement sans toutefois creuser les déficits des hôpitaux. Exceptée la branche maladie, toutes les branches affichent désormais un excédent et le régime général, hors FSV, retrouve l’équilibre après 16 ans de déficit (+0,5 milliard d’euros).
Le régime général de la sécurité sociale et du fonds de solidarité vieillesse (FSV) a essuyé un déficit de 1,2 milliard d’euros en 2018, en réduction de 3,9 milliards d’euros par rapport à 2017 (- 5,1 milliards d’euros), selon les chiffres publiés cet après-midi par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, et Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics. Il s’agit selon eux du plus faible déficit annuel de la sécurité sociale depuis 2001.
Donald Trump a prévu de demander 8,6 milliards de dollars (7,65 milliards d’euros) dans le budget 2020 pour financer le mur qu’il veut construire à la frontière avec le Mexique, a indiqué dimanche son conseiller économique Larry Kudlow, sur la chaine Fox News. Selon le Washington Post, dans son budget pour l’année fiscale 2020 dévoilé lundi, Donald Trump veut orienter 5 milliards de dollars du budget du ministère de la Sécurité intérieure et 3,6 milliards de celui du Pentagone vers son projet de mur frontalier destiné à empêcher l’immigration clandestine. Ces fonds s’ajouteraient au financement d’urgence de 6,5 milliards prévus selon la déclaration «d’urgence nationale» annoncée le 15 février.
Le ministre de l’Economie et des Finances détaille dans un entretien au Parisien Dimanche le fonctionnement de la taxe de 3% sur le chiffre d’affaires réalisé en France par les géants du numérique. Elle «touchera les très grandes entreprises qui font un chiffre d’affaires mondial sur leurs activités numériques de 750 millions d’euros au niveau mondial et un chiffre d’affaires en France de plus de 25 millions d’euros», et ne concerne donc pas les start-ups françaises, explique le ministre. Il explique viser «les plateformes qui touchent une commission pour mettre en relation des clients et des entreprises», le ciblage publicitaire, et «la revente de données personnelles à des fins publicitaires».
La trajectoire de hausse de la taxe carbone, interrompue face à la colère des «gilets jaunes» ne pourra reprendre à l’identique, a déclaré mardi Emmanuel Macron, se disant ouvert à un système lié aux cours du pétrole ou à une stabilisation. «Est-ce qu’on peut revenir à une taxation qui varie en fonction des cours mondiaux pour dire: on garantit à nos concitoyens que quand les prix montent on prend un peu moins de fiscalité? Ça me semble plus pertinent», a dit le chef de l’Etat lors d’un débat avec des élus de la région Grand Est, à l’Elysée. «Est-ce qu’on peut leur garantir que sinon on stabilisera totalement pour ce qui est de la fiscalité, c’est une autre option», a encore déclaré Emmanuel Macron.
La piste d’un impôt universel sur le revenu, proposée par la ministre de la Cohésion des territoires Jacqueline Gourault dans une interview au Journal du dimanche, n’est pas à l'étude, a recadré le ministère de l’Economie et des Finances. «Les Français payent déjà l’impôt dès le premier euro avec la CSG (contribution sociale généralisée). Tous payent la TVA», rappelle-t-on à Bercy. La fiscalité est l’un des premiers sujets de mécontentement soulevés depuis trois mois par les «Gilets jaunes» et fait partie des thèmes au programme du «grand débat national».
L’Allemagne et la France sont très proches d’un accord sur un projet détaillé de budget pour la zone euro, a déclaré mercredi le ministre des Finances allemand, Olaf Scholz. Un accord pourrait faciliter l’avancement de ce projet lors du prochain Eurogroupe. La France aimerait que les crédits alloués au futur budget commun puissent servir à stabiliser l'économie de la zone euro en cas de chocs, à améliorer la compétitivité des 19, et à favoriser la convergence économique de la région. Pour Berlin, un budget de la zone euro doit être une partie du budget de l’ensemble de l’Union, voté pour sept ans, et le déblocage des crédits doit être strictement lié à la mise en oeuvre de réformes structurelles, selon Reuters, qui cite un document de travail gouvernemental. Le nouvel instrument budgétaire ne serait pas disponible avant 2021, première année du prochain budget de l’UE.
L’Italie a engagé des négociations avec l’Union européenne pour le renouvellement de son dispositif de garanties publiques visant à aider les banques à se défaire de leurs créances douteuses, selon Reuters, qui cite une source du gouvernement. Bien que les discussions pour renouveler le dispositif, qui prend fin le 6 mars, soient en cours, aucune décision n’est imminente. L’Italie porte encore 100 milliards d’euros de prêts à risque. Sur 2018, 13 opérations Gacs garanties par l’Etat ont été bouclées, permettant aux banques italiennes de céder 44,3 milliards d’euros de leurs créances douteuses, selon les données du groupe de prêts à risque Credit Village.
La Grèce risque de ne pas recevoir 750 millions d’euros en mars, dans le cadre du plan de sauvetage signé avec la zone euro, faute d’avoir bouclé les réformes auxquelles elle s’est engagée, rapportent lundi des responsables de la zone euro. C’est une partie des 4,8 milliards d’euros de revenus dégagés notamment des obligations grecques, qu’il est prévu de reverser à Athènes d’ici mi-2022. Cela doit inciter Athènes à poursuivre les réformes que le gouvernement grec a acceptées. Bruxelles va publier un rapport le 27 février concernant les avancées de la Grèce, et les ministres des Finances de la zone euro donneront leur veto le 11 mars.