Le président de la République a publié dimanche soir sa lettre aux Français, dans laquelle il cadre le grand débat annoncé en décembre pour sortir de la crise des «Gilets jaunes». «Pour moi, il n’y a pas de questions interdites. Nous ne serons pas d’accord sur tout, c’est normal, c’est la démocratie. Mais au moins montrerons-nous que nous sommes un peuple qui n’a pas peur de parler, d'échanger, de débattre», indique-t-il dans sa lettre. Il sera mardi dans l’Eure, pour une première rencontre avec plusieurs centaines de maires, puis vendredi dans le Lot. Sur le volet fiscal, il ferme la porte à une discussion sur un retour de l’ISF: «Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises afin d’encourager l’investissement et faire que le travail paie davantage». Il ne compte pas non plus débattre d’une éventuelle hausse de l’endettement public.