Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
L’Italie a pris lundi un décret prévoyant le déblocage de 25 milliards d’euros, comme annoncé la semaine dernière, pour soutenir son économie, dont les difficultés ont été accentuées par la crise sanitaire liée au coronavirus. Le décret signé lundi entend amortir le choc subi par une économie presque totalement à l’arrêt depuis que le gouvernement de Giuseppe Conte a mis en place la semaine dernière des mesures draconiennes pour contenir la propagation du virus. Elle a enregistré 368 morts imputables au Covid-19 sur la seule journée de dimanche.
Les gouvernements, confrontés à la pandémie du coronavirus, doivent stimuler l'économie mondiale de façon coordonnée s’ils veulent stabiliser la situation, souligne lundi la directrice générale du FMI dans un blog. « Un contact constant et une coordination étroite sont les meilleurs médicaments pour garantir que la douleur infligée par le virus est de courte durée », écrit Kristalina Georgieva.
L’Allemagne a annoncé, vendredi, un vaste train de mesures pour faire face aux conséquences économiques de l’épidémie de coronavirus. Plus tôt dans la journée, l’Union européennne a annoncé de son côté un plan de 37 milliards d’euros. Celui de l’Allemagne s’articule en quatre points : des aides budgétaires au secteur de la santé, un assouplissement du régime du chômage partiel, la possibilité pour les entreprises de décaler le paiement de leurs impôts, et des garanties offertes aux entreprises en difficulté par le biais de la banque publique de développement KfW pour un montant de plus de 500 milliards d’euros.
Très attendue, l’Allemagne a annoncé, ce vendredi, un vaste train de mesures pour faire face aux conséquences économiques de l’épidémie de coronavirus. Ce plan pourraient mobiliser plus de 500 milliards d’euros, et plus si la situation s’aggrave, ont affirmé Peter Altmaier, le ministre de l’Economie, et Olaf Scholz, le ministre des Finances, lors d’une conférence de presse. Un peu plus tôt dans la journée, l’Union européennne a annoncé de son côté un plan de 37 milliards d’euros.
Par nature, un « cygne noir » apparaît toujours là où on ne l’attend pas. Alors quand deux de ces volatiles font planer en même temps leur ombre sur l’économie mondiale et les marchés financiers, c’est la panique assurée. A la crise sans précédent provoquée par l’épidémie de coronavirus est venue se greffer une guerre des prix du pétrole (lire page 16), et la correction des Bourses s’est transformée en krach retentissant. L’écho de ces craquements convoque immanquablement les mauvais souvenirs de la grande crise de 2008, mais les comparaisons s’arrêtent là. Le bulletin de santé du secteur financier inspire davantage confiance ; celui de la coopération internationale, beaucoup moins.
Le gouvernement italien va débloquer en urgence 25 milliards d’euros pour soutenir l'économie face à l'épidémie de coronavirus, a annoncé Giuseppe Conte, le président du Conseil italien. Il avait estimé dans un premier temps qu’il lui faudrait 7,5 milliards d’euros, mais l'épidémie a pris de l’ampleur, avec plus de 10.000 cas recensés et plus de 600 morts. Le pays a été placé en quasi-quarantaine. Les mesures drastiques prises en Italie pour éviter une aggravation de l'épidémie de coronavirus devraient avoir un impact négatif de 10% à 15% sur la production du pays, selon Lorenzo Codogno, un ancien économiste en chef du Trésor italien. Les mesures annoncées la semaine passée devaient porter le déficit de 2,2% à 2,5%.
A l’instar des Britanniques, et de leur plan de soutien budgétaire d’un montant total de 30 milliards de livres «pour protéger les Britanniques, les emplois et les entreprises», dont 7 milliards seront consacrés à l’aide des travailleurs indépendants et des PME, en Italie, le pays européen le plus touché par la crise sanitaire, les autorités ont porté mercredi à 25 milliards d’euros l’effort budgétaire contre le coronavirus. La semaine dernière, Rome évoquait un effort de relance de 7,5 milliards d’euros seulement.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a averti les dirigeants de l’Union européenne qu’en l’absence d’une réponse coordonnée à la crise du coronavirus, l’Europe pourrait être confrontée à un scénario économique comparable à celui de la crise financière de 2008, selon Bloomberg. Dans une note publiée mercredi, HSBC estime «une récession inévitable en zone euro», et prévoit désormais une nette chute de l’activité au premier semestre, et une contraction de 0,5% sur l’ensemble de l’année malgré l’espoir d’un rebond au second semestre.
L’Italie et le Royaume-Uni se mobilisent pour aider leurs économies à traverser la crise du coronavirus. Quelques heures après les mesures annoncées par la Banque d’Angleterre (BoE), le ministre britannique des Finances, Rishi Sunak, a dévoilé un soutien budgétaire exceptionnel de 30 milliards de livres «pour protéger les Britanniques, les emplois et les entreprises». «Et bien sûr si d’autres mesures sont nécessaires (...) je n’hésiterai pas à agir», a ajouté le ministre, qui s’exprimait devant les député pour la présentation du budget.
Le gouvernement italien va débloquer en urgence 25 milliards d’euros pour soutenir l'économie face à l'épidémie de coronavirus, a annoncé Giuseppe Conte le président du Conseil italien. Il avait estimé dans un premier temps qu’il lui faudrait 7,5 milliards d’euros mais l'épidémie a depuis pris de l’ampleur avec plus de 10.000 cas recensés et plus de 600 morts. Le pays a été placé en quasi-quarantaine.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE) a averti les dirigeants de l’Union européenne qu’en l’absence d’une réponse coordonnée à la crise du coronavirus, l’Europe pourrait être confrontée à un scénario économique comparable à celui de la crise financière de 2008, selon Bloomberg.
La Chine a débloqué 110,5 milliards de yuans (14,3 milliards d’euros) pour financer la lutte contre l'épidémie de coronavirus, a indiqué vice-ministre des Finances Xu Hongcai, dont 71,4 milliards de yuans ont déjà été utilisés. Le coronavirus devrait affecter temporairement le budget du gouvernement mais le vice-ministre s’attend à une accalmie avec la reprise de l’économie. Les capacités de production tourneraient désormais à 60% tandis que les ventes de détail se sont stabilisées fin février.
En pleine crise politique, la Malaisie annonce des mesures de relance budgétaire face au risque du coronavirus sur sa croissance économique. Le premier ministre par intérim, Mahathir Mohamad, qui a démissionné de son poste en début de semaine, a annoncé un plan de soutien aux secteurs affectés par le coronavirus, notamment le tourisme, de 20 milliards de ringgits (4,6 milliards d’euros). Le gouvernement prévoit désormais une croissance comprise entre 3,2% et 4,2% cette année, après 4,8% en 2019. Il a par ailleurs revu et augmenté sa prévision de déficit budgétaire de 3,2% à 3,4%.
En pleine crise politique, la Malaisie annonce des mesures de relance budgétaire pour faire face au risque du coronavirus sur la croissance économique. Le premier ministre par intérim, Mahatir Mohamad, qui a démissionné de son poste en début de semaine, a annoncé un plan de soutien aux secteurs affectés par le coronavirus, notamment le tourisme, de 20 milliards de ringgit (4,6 milliards d’euros).