Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
Le déficit public français a atteint en 2019 l'équivalent de 3,0% du produit intérieur brut (PIB), selon les données publiées aujourd’hui par l’Insee, avant un creusement attendu à au moins 3,9% du PIB fin 2020 du fait de l’impact économique de la crise sanitaire en cours. A ce niveau de l’an passé, équivalent au seuil de 3% défini dans le pacte de stabilité européen, le déficit public s’avère donc légèrement inférieur aux dernières prévisions du gouvernement, qui l’attendait encore à 3,1% dans la loi de finance rectificative pour 2020 publiée lundi.
Le ministre allemand des Finances a demandé mercredi au Bundestag de lever les obstacles à l’endettement du pays afin de laisser le gouvernement agir à sa guise pour amortir le choc économique de la crise sanitaire liée au coronavirus.
Les principaux indices boursiers européens continuent de progresser mercredi tout en atténuant leurs gains, au lendemain d’un très fort rebond. Ils sont soutenus par l’accord annoncé aux Etats-Unis sur un plan de relance d’un montant estimé à 2.000 milliards de dollars.
Le Conseil des affaires économiques et financières a validé hier la proposition faite par la Commission européenne d’activer la clause dérogatoire générale du Pacte de stabilité et de croissance. La mise en oeuvre inédite de cette clause permettra de suspendre l’ajustement budgétaire recommandé par le Conseil, même en cas de grave récession. Les Etats membres se sont en outre entendus pour alléger les obligations de reporting relatives au Semestre européen et de dédier ce processus annuel d’alignement des politiques économiques et budgétaires à la réponse au coronavirus. Les 27 ont par ailleurs insisté sur la nécessité de maintenir le financement bancaire de l’économie. A ce sujet, le commissaire à l’Economie, Valdis Dombrovskis, a assuré être en contact avec les régulateurs et envisager de nouveaux assouplissement des règles prudentielles. Le Letton a enfin annoncé travailler à de nouvelles mesures financières, sur le fondement de l’article 122.2 relatif aux mesures d’urgence.
Le président sud-coréen Moon Jae-in a annoncé jeudi un ensemble budgétaire d’urgence de 39 milliards de dollars pour aider les PME et engager d’autres mesures de soutien à l'économie du pays, face à l'épidémie de coronavirus. Séoul a déjà pris une série de mesures, parmi lesquelles une baisse du taux d’intérêt. Le gouvernement va émettre des garanties de prêt pour les PME en difficulté réalisant un chiffre d’affaires annuel de moins de 78.000 dollars, afin de s’assurer que ces entreprises puissent bénéficier rapidement et à moindre coût d’un crédit.
L’Allemagne veut doubler la capacité de ses hôpitaux pour la porter à un million de lits afin d’absorber le nombre croissant de cas de contaminations au coronavirus, a annoncé jeudi la ministre de la Défense. Annegret Kramp-Karrenbauer. Elle a aussi annoncé le déploiement des forces armées pour soutenir cet effort. Le nombre de lits équipés pour recevoir des malades en soins intensifs serait porté à près de 50.000 contre 28.000 actuellement. Le nombre de cas enregistrés de coronavirus a bondi de 2.801 en un seul jour en Allemagne.
L’Allemagne veut doubler la capacité de ses hôpitaux pour la porter à un million de lits afin d’absorber le nombre croissant de cas de contaminations au coronavirus, a annoncé ce jeudi la ministre de la Défense. Annegret Kramp-Karrenbauer, qui a également annoncé le déploiement des forces armées pour soutenir cet effort, a ajouté que le nombre de lits équipés pour recevoir des malades en soins intensifs serait porté à près de 50.000 contre 28.000 actuellement.
Le président sud-coréen Moon Jae-in a annoncé jeudi un ensemble budgétaire d’urgence de 39 milliards de dollars pour aider les PME et engager d’autres mesures de soutien à l'économie du pays, durement touchée par l'épidémie de coronavirus. Cet ensemble est le dernier d’une série de mesures que Séoul a prises ces derniers jours pour tenter de compenser les pressions auxquelles fait face l'économie sud-coréenne, parmi lesquelles une baisse du taux d’intérêt.
Bruno Le Maire a réaffirmé jeudi la volonté du gouvernement de faire le nécessaire, y compris par le biais d'éventuelles nationalisations, pour soutenir les grandes entreprises françaises susceptibles d'être menacées par la chute de leur activité du fait de la pandémie de coronavirus. «Nous avons toutes les options sur la table, nous avons tout examiné, je les présenterai au président de la République très prochainement», a ajouté le ministre de l’Economie sur France inter.
Pour absorber le choc, les politiques budgétaires et fiscales doivent prendre le relais des politiques monétaires, martèlent à l’unisson les gouverneurs des banques centrales.
Le premier ministre japonais Shinzo Abe va réunir à partir de jeudi, et quotidiennement jusqu’à fin mars, un panel comprenant des ministres et le gouverneur de la Banque du Japon Haruhiko Kuroda pour discuter d’un plan visant à protéger la troisième économie mondiale des effets de la pandémie de coronavirus, selon des sources gouvernementales citées par Reuters.
La récession de l'économie française cette année pourrait être plus marquée que la contraction de 1% du PIB envisagée par le gouvernement du fait de l'épidémie de nouveau coronavirus en cours, prévient mercredi le Haut Conseil des finances publiques (HCFP).
«Ce débat est prématuré», a déclaré mardi Olaf Scholz dans le quotidien Handelsblatt, qui lui demandait s’il fallait recourir au Mécanisme européen de stabilité (MES) en vue de fournir une aide aux pays de la zone euro fragilisés économiquement par l'épidémie de coronavirus. L’existence même du MES, créé durant la crise des dettes souveraines dans la zone euro au début de la décennie 2010, contribue à la stabilité de la région car il peut être mobilisé à tout moment et dispose d’une énorme puissance de feu, a ajouté le ministre allemand des Finances.
Les marchés de taux poursuivent leur écartement ce matin en Europe, les investisseurs s’interrogeant sur l’impact des annonces budgétaires pour faire face au coronavirus sur les dettes européennes. L’Allemagne a indiqué être prête à augmenter sa dette.
«Ce débat est prématuré», a déclaré mardi Olaf Scholz dans le quotidien Handelsblatt, qui lui demandait s’il fallait recourir au Mécanisme européen de stabilité (MES) en vue de fournir une aide aux pays de la zone euro fragilisés économiquement par l'épidémie de coronavirus.
Les gouvernements, confrontés à la pandémie du coronavirus, doivent stimuler l'économie mondiale de façon coordonnée s’ils veulent stabiliser la situation, souligne lundi la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva, dans un billet de blog. Le FMI n’a pas encore mesuré précisément l’impact du coronavirus sur l'économie mondiale, indiquant juste que la croissance serait moins forte que l’an passé. Mais les économistes sont toujours plus nombreux à anticiper une récession mondiale cette année à mesure que les pays prennent des mesures de confinement pour lutter contre ce virus. Elle a rappelé que le FMI était en capacité de mobiliser 1.000 milliards de dollars de financement.
L’Italie a pris lundi un décret prévoyant le déblocage de 25 milliards d’euros, comme annoncé, pour soutenir son économie, dont les difficultés ont été accentuées par la crise sanitaire liée au coronavirus. Le décret signé lundi entend amortir le choc subi par une économie presque totalement à l’arrêt depuis que le gouvernement de Giuseppe Conte a mis en place la semaine dernière des mesures draconiennes pour contenir la propagation du virus. Parmi les mesures prévues, ce décret autorise les entreprises et les particuliers à suspendre le remboursement de leurs créances et de leurs prêts immobiliers via des garanties publiques fournies aux banques. Il accroît en outre les fonds alloués à l’indemnisation du chômage partiel.