Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
La Banque centrale européenne (BCE) a informé les ministres des Finances de la zone euro réunis en Eurogroupe le 7 avril que les Etats membres pourraient avoir besoin de 1.500 milliards d’euros de soutien budgétaire supplémentaire pour résoudre la crise du coronavirus. Lors d’une visioconférence qui s’est achevée mercredi sans accord après 16 heures de discussions, l’Allemagne, les Pays-Bas et d’autres pays du nord de l’Europe étaient prêts à approuver un plan européen d’une valeur de 500 milliards d’euros seulement, selon des responsables ayant assisté à la réunion.
La Banque centrale européenne (BCE) a informé les ministres des Finances de la zone euro réunis en Eurogroupe que les Etats membres pourraient avoir besoin de 1.500 milliards d’euros de soutien budgétaire supplémentaire pour résoudre la crise du coronavirus.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a annoncé mardi l'état d’urgence afin de contrer la propagation du coronavirus. Cette mesure sera en vigueur jusqu’au 6 mai à Tokyo et dans six autres préfectures, concernant au total environ 44% de la population du Japon. Les gouverneurs pourront demander aux habitants de rester chez eux et aux commerces de fermer mais le confinement strict n’est pas prévu. La capitale a vu son nombre de contaminations plus que doubler en une semaine pour atteindre environ 1.200, ce qui en fait le principal foyer dans le pays. Au niveau national, le Japon recensait plus de 4.000 cas et 93 morts à la date de lundi.
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, qui s’apprête à déclarer l'état d’urgence pour une durée d’un mois à Tokyo et dans six autres préfectures, a annoncé que son gouvernement allait mettre 108.000 milliards de yens (989 milliards de dollars) sur la table afin de limiter l’impact économique de la crise sanitaire liée au coronavirus. Selon Reuters, plus de 6.000 milliards seront versés aux ménages et aux entreprises et l’Etat dépensera en outre 26.000 milliards pour leur permettre notamment de reporter des paiements de taxes. Pour financer le plan de soutien, le Japon émettrait de nouvelles obligations à hauteur 16.000 milliards de yens.
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, qui s’apprête à déclarer l'état d’urgence pour une durée d’un mois à Tokyo et dans six autres préfectures, a annoncé que son gouvernement allait mettre 108.000 milliards de yens (989 milliards de dollars) sur la table afin de limiter l’impact économique de la crise sanitaire liée au coronavirus.
L’agence de notation Standard & Poor’s a laissé inchangée sa note sur la dette souveraine française vendredi à «AA» et maintenu une perspective stable. S&P prévoit une contraction d’environ 1,7% du produit intérieur brut (PIB) français en 2020 en raison de l’impact de la pandémie, avant un rebond en 2021. Cette récession et le coût des mesures gouvernementales visant à limiter l’impact économique du Covid-19 devraient creuser le déficit budgétaire à 4,3% du PIB en 2020 et la dette publique globale à plus de 100% du PIB. En supposant six semaines de confinement, S&P estime que la consommation en France devrait reculer de 1% environ sur l’ensemble de cette année tandis que les exportations et les importations baisseraient de 5,6% et 3,9% respectivement.
La Commission européenne a dévoilé mercredi un dispositif destiné à inciter les Etats de l’Union à adopter à leur tour des mesures permettant l’instauration du chômage partiel et d'éviter une explosion du nombre des licenciements. Le cadre proposé par l’exécutif européen s’inspire des législations qui existent en France ou en Allemagne, par exemple, et qui prévoient que les finances publiques prennent en charge une partie des salaires afin de dissuader les entreprises de procéder à des licenciements. La Commission étudie les moyens de débloquer 100 milliards d’euros pour financer ce mécanisme, a dit un responsable européen, cité par Reuters. Cette somme pourrait être empruntée sur le marché avec des garanties apportées par les gouvernements.
Le gouvernement italien se prépare à dépenser 10 milliards d’euros supplémentaires pour garantir l’endettement et les besoins en liquidités des professionnels et des entreprises touchés par l'épidémie de coronavirus, selon Reuters. Le conseil des ministres a approuvé à la mi-mars un décret débloquant en urgence 25 milliards d’euros en soutien à l'économie nationale. Mais le gouvernement prépare un second décret d’urgence «afin de libérer des ressources d’au moins 500 milliards d’euros en tout», explique le ministre de l’Economie, Roberto Gualtieri, dans une interview publiée par le quotidien Il Fatto Quotidiano.
Le gouvernement italien se prépare à dépenser 10 milliards d’euros supplémentaires pour garantir l’endettement et les besoins en liquidités des professionnels et des entreprises touchés par l'épidémie de coronavirus, selon Reuters, qui cite une source gouvernementale.
«J’ai pris la décision de décaler la déclaration de revenus d’une semaine», a annoncé Gérald Darmanin au JT de 20h de TF1. La déclaration se fera donc à partir du 20 avril, au lieu du 9 avril initialement. Le ministre de l’Action et des comptes publics a également annoncé que les déclarants papiers auraient un mois de plus pour faire leur déclaration, soit jusqu’au 12 juin. Les télédéclarants auront une quinzaine de jours en plus. Les contrôles fiscaux seront suspendus. Le ministre a donné comme consigne au directeur général des Finances Publiques et au directeur de l’URSSAF, «de suspendre les contrôles qui existaient avant la crise et qui auraient pu continuer, voire être notifiés juste après la crise du coronavirus».
La création d’un nouveau mécanisme d'émission de dettes obligataires mutualisées pour la zone euro, réclamée par neuf pays, pourrait prendre jusqu'à trois ans, a déclaré Klaus Regling, le président du Mécanisme européen de stabilité (MES) dans un entretien publié mardi par le Financial Times. Des «coronabonds» pourraient toutefois être émises immédiatement en recourant aux institutions de financement existantes, a-t-il estimé, qu’il s’agisse du MES ou de la Banque européenne d’investissement (BEI) par exemple.
Le gouvernement japonais devrait annoncer ces prochains jours un plan de 60.000 milliards de yens (555 milliards de dollars) face au coronavirus et à ses conséquences économiques. La hausse du budget sera financée en partie par l’émission de 16.000 milliards de yens d’obligations. Un responsable du parti au pouvoir (LDP) Fumio Kishida, a indiqué que ce stimulus budgétaire, conjugué à des annonces antérieures, serait au total de 100.000 milliards de yens, soit 926 milliards de dollars et 17% du PIB japonais. Lors de la crise financière de 2008, le Japon avait engagé 57.000 milliards de yens.
Le fonds de solidarité mis en place par le gouvernement français pour soutenir les petites entreprises pénalisées par l'épidémie de coronavirus «sera maintenu tant que durera l'état d’urgence sanitaire, (...) tant qu’il y a confinement», a déclaré lundi le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire sur BFMTV et RMC.
Le gouvernement japonais devrait annoncer dans les prochains jours un plan de soutien budgétaire de 60.000 milliards de yens (555 milliards de dollars) pour faire face à l’épidémie de coronavirus et à ses conséquences économiques. Un tiers de ce budget supplémentaire concernera des dépenses directes.
Les républicains et les démocrates se sont accordés sur un vaste plan de 2.000 milliards de dollars dont l’efficacité dépendra de la durée de l’épidémie.
Le déficit public français a atteint en 2019 l'équivalent de 3,0% du produit intérieur brut (PIB), selon l’Insee, avant un creusement attendu à au moins 3,9% du PIB fin 2020, du fait de l’impact économique de la crise sanitaire en cours. Le gouvernement l’attendait encore à 3,1% dans la loi de finance rectificative pour 2020 publiée lundi. L’Insee a également fait état d’une hausse de 65,2 milliards d’euros de la dette publique de la France à 2.380,1 milliards l’an dernier, supérieure à sa progression de 56,3 milliards en 2018. Rapportée au PIB, elle reste en revanche stable à 98,1%.