Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
Le gouvernement allemand prévoit une contraction de son économie un peu moins forte que prévu initialement cette année, selon l’agence Reuters, qui cite une source proche des services de prévision du gouvernement. La première économie d’Europe, qui doit publier mercredi sa prévision économique d’automne, s’attend désormais à un déclin de son produit intérieur brut (PIB) de 5,5% en 2020 contre à une estimation précédente de 5,8%, selon cette source. Pour l’année 2021, le gouvernement confirmera un prévision de rebond du PIB de 4,4%. Le ministère de l’Economie a refusé de commenter ces informations auprès de l’agence de presse.
Le gouvernement allemand prévoit une contraction de son économie un peu moins forte que prévu initialement cette année, selon l’agence Reuters, qui cite une source proche des services de prévision du gouvernement.
Les mesures de couvre-feu en France pour tenter d’endiguer la deuxième vague épidémique auraient un coût d’un peu plus de 2 milliards d’euros pour les finances publiques «si on prend tous les départements concernés (54) pour six semaines de couvre-feu», a déclaré vendredi Bruno Le Maire au micro d’Europe 1. Le ministre de l’Economie et des Finances a précisé qu’«il n’y a pas d’inquiétude à avoir, nous avions anticipé ce risque sanitaire», puisque seulement 6 des 9 milliards d’euros anticipés pour le Fonds de solidarité avaient été dépensés à ce stade. Mais il a reconnu le risque d’unecontraction du PIB au quatrième trimestre.
La délégation menée par Michel Barnier, le négociateur en chef de l’Union européenne sur le Brexit, prévoit de prolonger sa visite à Londres jusqu'à mercredi sur fond de léger optimisme quant à des avancées dans les discussions sur les futures relations commerciales avec le Royaume-Uni, rapporte le Sunday Telegraph. Ce cycle de pourparlers, engagé jeudi, devait initialement prendre fin ce dimanche. D’après le journal dominical, la délégation britannique se rendra ensuite à Bruxelles, jeudi, pour poursuivre les échanges. Une nouvelle date butoir, le 31 octobre, a été fixée pour décider de la possibilité ou non de trouver un accord, écrit aussi le Sunday Telegraph.
Les mesures de couvre-feu en France pour tenter d’endiguer la deuxième vague épidémique auraient un coût d’un peu plus de 2 milliards d’euros pour les finances publiques «si on prend tous les départements concernés (54) pour six semaines de couvre-feu», a déclaré vendredi Bruno Le Maire au micro d’Europe 1.
Alors que le couvre-feu frappe de plein fouet les activités culturelles et le théâtre, les concerts, l’opéra et les salles de cinéma, la ministre de la Culture a annoncé des aides d’un montant total de 115 millions d’euros supplémentaires pour le secteur, en complément aux mesures déjà existantes (comme le fonds de solidarité, les exonérations de charge ou la mise en place des aides à l’activité partielle). La part principale revient au spectacle vivant avec 85 millions d’euros débloqués. L’exonération de la taxe pour les spectacles sera prolongée au premier semestre 2021. Côté cinéma, diverses aides, d’un montant global de 30 millions d’euros, vont être mises en place ou étendues.
L’agriculture, l’industrie automobile et l’industrie chimique sont les secteurs susceptibles de connaître les plus grandes perturbations en cas de Brexit sans accord, affirme Timme Spakman, économiste chargé de l’analyse du commerce international chez ING. L’Irlande, la Belgique et les Pays-Bas seraient les pays de l’Union européenne (UE) les plus touchés en raison du volume relativement important de leurs échanges commerciaux avec le Royaume-Uni, ajoute-t-il. L’introduction de droits de douane aurait un impact négatif sur l'économie européenne, mais le coup porté pourrait être en partie occulté par la grande volatilité provoquée par la pandémie de Covid-19.
L’hôpital français va bénéficier d’une nouvelle rallonge budgétaire de plus de 2 milliards d’euros pour 2020 afin de faire face à la crise du coronavirus, annonce le ministre de la Santé dans une interview aux Echos. Cette enveloppe creusera le déficit de la Sécurité sociale, qui devrait atteindre 46,6 milliards d’euros cette année, contre 44,4 prévus fin septembre, et 28 milliards en 2021, précise Olivier Véran. «Nous ajoutons 2,4 milliards d’euros supplémentaires pour 2020 sur l’objectif de dépenses (Ondam, Objectif national de dépenses d’assurance maladie, ndlr) pour permettre aux établissements de faire face à la deuxième vague avec tous les équipements nécessaires», précise le ministre de la Santé. «Cela s’ajoute au 1,5 milliard (d’euros) mis sur la table lors de la première vague. L’effort supplémentaire sur les crédits hospitaliers est donc proche de 4 milliards d’euros cette année.» La hausse de l’enveloppe consacrée aux hôpitaux atteindra ainsi 9% en 2020 et près de 5% en 2021, selon le ministre.
A deux semaines de l'élection présidentielle du 3 novembre, Donald Trump s’est dit prêt mardi à accepter un plan de soutien à l'économie américaine de plus de 2.200 milliards de dollars (1.860 milliards d’euros) malgré les réticences des sénateurs républicains soucieux de ne pas plomber davantage le déficit. La Maison blanche a proposé jusqu’ici 1.800 milliards pour faire face aux conséquences économiques de la crise sanitaire liée au coronavirus. Les démocrates, par la voix de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, réclament 2.200 milliards.
Près d’un million de professionnels libéraux, qui cotisent pour leur retraite à la Cipav, pourraient bientôt bénéficier de l’instauration, à partir de juillet 2021, d’indemnités journalières maladie, dès les premiers jours de leur arrêt de travail. Le gouvernement a déposé un amendement au budget 2021 de la Sécurité sociale qui «vise à créer un dispositif d’indemnités journalières unique en cas d’arrêt maladie commun et obligatoire pour l’ensemble des professionnels libéraux affiliés à la CNAVPL, pendant les 90 premiers jours». Le texte arrive dans l’hémicycle mardi en première lecture, selon Les Echos. L’intérêt de cette couverture maladie est apparu avec l'épidémie de coronavirus.
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, et Alain Griset, ministre délégué chargé des PME, ont présenté lundi matin, en partenariat avec les associations professionnelles du secteur financier et des épargnants, la feuille de route de Bercy pour soutenir et renforcer le financement des entreprises et des PME françaises dans le cadre de la crise sanitaire et de la relance.
Le projet de budget pour 2021, actuellement en discussion au Parlement, prévoit la création d’une taxe numérique et une taxe sur les transactions financières. Le gouvernement de coalition, dirigé par le socialiste Pedro Sanchez, veut aussi créer une taxe sur les emballages plastiques et augmenter la TVA sur les boissons sucrées. Il espère collecter 6,8 milliards d’euros dont un milliard via une «taxe Gafa» et 850 millions grâce à la «taxe Tobin». Si le parlement adopte le budget, ce serait une première depuis 2016. Il prévoit un déficit public de 7,7% après 11,3% cette année et un rebond de la croissance de 7,2% après une contraction historique depuis la guerre civile de 11,2% cette année.
Le Sénat américain se prononcera mercredi sur un plan de soutien à l'économie de 300 milliards de dollars (256 milliards d’euros) proposé par les républicains pour compenser l’impact de la crise sanitaire du coronavirus, un montant bien loin des 2.000 milliards de dollars réclamés par les démocrates. Le texte, qui propose un stimulus dit «maigre», a déjà été rejeté en septembre par les démocrates, majoritaires à la Chambre des représentants, et devrait l'être encore. Mitch McConnell, le chef de file de la majorité républicaine au Sénat, a indiqué dans un communiqué que le vote sur le plan de soutien serait organisé mercredi. Le temps presse pour trouver un accord bipartisan sur un nouveau plan d’aide à l'économie avant l'élection présidentielle le mois prochain.
La France va taxer les géants de la tech en décembre, après l'échec des négociations à l’OCDE, a confirmé dimanche le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, sur France 3, lors de l'émission Dimanche en Politique. «La France doit être fière d'être l’un des premiers pays en Europe, avec l’Espagne, avec l’Italie, avec l’Autriche à percevoir une taxation juste sur les gens du digital», a souligné le ministre. Lundi dernier, les 137 pays négociant sous l'égide de l’OCDE ont échoué à trouver un accord pour que les grandes entreprises du numérique «paient leur juste part d’impôt». Si l’OCDE est confiante d’aboutir d’ici la mi-2021, son secrétaire général Angel Gurria a prédit, en cas d'échec définitif, «une multiplication des actions unilatérales, des mesures de représailles», et une nouvelle «guerre commerciale». Ces nouvelles règles fiscales pourraient rapporter 200 milliards de dollars par an.
Le projet de budget pour 2021, actuellement en discussion au parlement, prévoit la création de nouvelles taxes en Espagne dont une taxe numérique et une taxe sur les transactions financières. Le gouvernement de coalition, dirigé par le socialiste Pedro Sanchez, veut également mettre en place une taxe sur les emballages plastiques et augmenter la TVA sur les boissons sucrées.
L’Italie consacrera 10 milliards d’euros dans son budget 2021 à une prolongation des dispositifs d’indemnités de chômage partiel et d’allègements fiscaux aux entreprises, afin de soutenir l’emploi dans les régions du sud, les plus pauvres, selon Reuters, qui cite des sources gouvernementales. Le projet de budget, qui comprend une enveloppe de plus de 30 milliards d’euros de mesures de relance destinées à faire sortir l'économie de la péninsule d’une récession provoquée par la crise du coronavirus, sera présenté par le gouvernement de Giuseppe Conte ces prochains jours.