Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
Le déficit budgétaire américain a atteint 284 milliards de dollars (241 milliards d’euros) en octobre, premier mois de l’exercice budgétaire aux Etats-Unis, selon les statistiques officielles publiés hier. Le mois dernier, le gouvernement fédéral a dépensé 522 milliards de dollars, un chiffre en hausse de 37% sur un an, tandis que ses recettes fiscales ont reculé de 3% sur la période, à 238 milliards de dollars. Hors variations saisonnières, le déficit d’octobre se limite toutefois à 222 milliards de dollars en raison d'éléments calendaires affectant le paiement des pensions de retraite et d’autres programmes publics.
Le nouveau Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, va travailler sur un troisième plan de soutien budgétaire face à la crise liée à la pandémie. Le gouvernement devrait s’y atteler dès ce mardi, selon les médias japonais. Aucun montant n’a été avancé par les autorités, mais les députés de la majorité souhaiteraient un plan compris entre 10.000 et 30.000 milliards de yens (100 à 300 milliards de dollars). Les deux premiers plans adoptés cette année ont porté sur l'équivalent de 2.200 milliards de dollars cumulés.
Le nouveau Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, va lancer les travaux en vue d’un troisième plan de soutien budgétaire cette année afin d’aider une économie affectée par la crise du coronavirus. Les milieux d’affaires poussent le chef du gouvernement à le mettre en oeuvre avant la fin de l’année. Le gouvernement devrait s’y atteler dès demain, selon les médias japonais.
La nouvelle hausse des dépenses publiques, liées au nouveau confinement et inscrites dans le projet de loi de finances rectificative, le quatrième cette année, présenté ce mercredi en Conseil des ministres, sera financée par l’émission de dette à court terme. Ces mesures «se traduisent par une augmentation du déficit budgétaire à 222,9 milliards d’euros, contre 206 milliards d’euros prévus pour 2020 dans le projet de loi de finances pour 2021 adopté le 28 septembre dernier en conseil des ministres (PLF 2021), a annoncé l’Agence France Trésor (AFT). Le besoin de financement de l’Etat pour 2020 s’élève ainsi à 361,6 milliards d’euros, soit une augmentation de 16,9 milliards d’euros par rapport au PLF 2021».
La nouvelle hausse des dépenses publiques, liées au nouveau confinement et inscrites dans le projet de loi de finances rectificative, le quatrième cette année, présenté ce mercredi en Conseil des ministres, sera financée par l’émission de dette à court terme. « Les nouvelles mesures déployées par le gouvernement pour limiter l’impact de la seconde vague de la crise sanitaire sur l’économie se traduisent par une augmentation du déficit budgétaire à 222,9 milliards d’euros, contre 206 milliards d’euros prévus pour 2020 dans le projet de loi de finances pour 2021 adopté le 28 septembre dernier en conseil des ministres (PLF 2021), annonce l’Agence France Trésor (AFT). Le besoin de financement de l’Etat pour 2020 s’élève ainsi à 361,6 milliards d’euros, soit une augmentation de 16,9 milliards d’euros par rapport au PLF 2021 ».
Les ministres de l’Economie de la zone euro ont mis en garde mardi soir contre le risque de récession lié à la deuxième vague de la pandémie de coronavirus. Ils ont appelé à maintenir des politiques budgétaires favorables à la croissance. «Le durcissement des mesures de restrictions aura bien sûr un impact sur l’activité économique», a déclaré le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni, à l’issue d’une visioconférence. Le besoin d’une mise en œuvre rapide du plan de relance européen, décidé cet été mais actuellement bloqué par des pourparlers avec le Parlement européen, a aussi été rappelé. «Nous ne pouvons pas nous permettre de retarder les versements de fonds européens dont nos économies auront besoin pour repartir», a prévenu le ministre français Bruno Le Maire, dans un communiqué.
Le déficit budgétaire de l’Etat français s’est creusé à 161,6 milliards d’euros au 30 septembre dernier, contre 109 milliards d’euros à la même date en 2019, a annoncé ce mardi le ministère de l’Action et des Comptes Publics. «Cet écart s’explique principalement par les effets de la crise», a souligné le ministère.
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a déclaré, vendredi sur France Inter, que le gouvernement prévoyait désormais une contraction du PIB de la France de -11% en 2020, au lieu de -10% jusqu’ici, alors que le pays est entré vendredi dans un nouveau confinement national qui doit durer au moins quatre semaines afin de contenir la deuxième vague de pandémie. Dimanche, le ministre des comptes publics Olivier Dussopt a précisé au Journal du dimanche que le déficit public français devrait s’établir à 11,3 % du PIB en 2020. Et que les nouvelles mesures de soutien à l'économie devraient porter le déficit public à 248 milliards d’euros cette année. Ce reconfinement coupe l'élan de cet été. La croissance économique au troisième trimestre a été plus forte que prévu à +18,2% du PIB en glissement annuel, après -5,9% au premier trimestre et -13,7% au deuxième trimestre, selon l’Insee. Outre la reprise de la demande intérieure, le commerce extérieur a également rebondi sur la période (+ 23,2% des exportations).
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a déclaré, vendredi sur France Inter, que le gouvernement prévoyait désormais une contraction du PIB de la France de -11% en 2020, au lieu de -10% jusqu’ici, alors que le pays est entré vendredi dans un nouveau confinement national qui doit durer au moins quatre semaines afin de contenir la deuxième vague de coronavirus avant les fêtes de fin d’année.
Même si la baisse d'activité économique sera moins forte que lors du confinement printanier, l'Etat promet un soutien budgétaire supplémentaire de 20 milliards pour un mois.
Le gouvernement espagnol a annoncé mardi son intention d’augmenter notamment l’impôt sur les sociétés (IS) pour les plus grandes entreprises et l’impôt sur le revenu des ménages les plus aisés, ainsi que la fiscalité des plus-values au-delà de 200.000 euros. L’objectif : financer de nouvelles dépenses de protection sociale et d’infrastructures dans le cadre du budget 2021. Parallèlement, les crédits alloués aux investissements dans les infrastructures devraient doubler et les traitements des fonctionnaires comme les retraites augmenter de 0,9%, de quoi doper un peu l’inflation l’an prochain.
Le gouvernement espagnol a annoncé mardi son intention d’augmenter notamment l’impôt sur les sociétés (IS) pour les plus grandes entreprises et l’impôt sur le revenu des ménages les plus aisés, ainsi que la fiscalité des plus-values au-delà de 200.000 euros. L’objectif : financer de nouvelles dépenses de protection sociale et d’infrastructures dans le cadre du budget 2021. «Ce budget ne peut pas être retardé. Ce budget est essentiel pour la modernisation et la reprise de notre économie», a dit le président du gouvernement socialiste, Pedro Sanchez, lors d’une allocution télévisée.