Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
L’Italie a confirmé vendredi son déficit public à 155,6 milliards d’euros, soit 9,5% du PIB, pour 2020, notamment en lien avec les efforts de l’Etat pour freiner la propagation du covid-19 et soutenir les entreprises et les ménages touchés par la crise pandémique. Il s’agit du déficit le plus élevé depuis 1995, mais toujours en deçà de la prévision officielle qui était de 10,8%. En 2019, avant le coronavirus, le déficit budgétaire de l’Italie s’élevait à 1,6% du PIB, le plus bas depuis 2007, avec même un excédent primaire sur plusieurs mois en 2018 et 2019. Pour 2021, l’Italie prévoit un déficit de 8,8%.
Certains analystes espèrent toutefois que les dirigeants changeront de «logiciel» budgétaire à temps alors que la relance ne peut pas se permettre trop de retard.
Le déficit budgétaire de l’Etat français s’est creusé à 47,5 milliards d’euros au 28 février, contre 35,2 milliards à la même date en 2020, a annoncé vendredi le cabinet d’Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics. Les dépenses hors prélèvement sur recettes sont passées de 54,1 à 63,3 milliards d’euros entre février 2020 et février 2021, en raison des mesures prises par le gouvernement pour endiguer la crise sanitaire et soutenir l’économie.
Alors que les décideurs politiques européens avaient assez peu réagi au recours allemand contre la ratification du plan de relance paneuropéen de 750 milliards d’euros, le ministre français de l’Economie a souhaité, vendredi dans un entretien sur CNews, que l’Union européenne (UE) accélère sur l’aide financière prévue pour lutter contre la crise du coronavirus pour ne pas être à la traîne des Etats-Unis et de la Chine, qui ont déjà mis en oeuvre une partie de leurs plans.
L’Italie a confirmé vendredi matin son déficit public à 155,6 milliards d’euros, soit 9,5% du PIB, pour 2020, notamment en lien avec les efforts de l’Etat pour freiner la propagation du covid-19 et soutenir les entreprises et les ménages touchés par la crise pandémique.
Une bonne transition des mesures de soutien vers celles de relance doit éviter la dégradation de l’emploi et les faillites, estime l'Observatoire français des conjonctures économiques.
Soutenir l’emploi des jeunes, instaurer un moratoire sur la réforme de l’assurance chômage, indemniser les coûts fixes des entreprises. L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) a formulé, lundi, des propositions plus engageantes que celles prévues à ce stade par le gouvernement pour assurer la «transition» des mesures d’urgence vers la relance.
Le président américain, Joe Biden, se rendra le 31 mars, à Pittsburgh pour présenter un plan d’investissements dans les infrastructures et le système social du pays, commele rapportait le New York Times. Ce plan, dont le slogan phare sera «Build Back Better» («Reconstruire en mieux») pourrait englober jusqu'à 4.000 milliards de dollars (3.400 milliards d’euros) de crédits alloués au réseau routier et aux ponts, à la lutte contre le dérèglement climatique ou à la réduction des inégalités sociales. Lors de la campagne présidentielle, Joe Biden avait laissé entendre qu’il financerait une partie des investissements prévus en revenant sur des allégements d’impôts accordés aux Américains les plus fortunés. Le camp républicain du Congrès a déjà laissé entendre qu’il pourrait s’opposer au nouveau plan s’il se traduisait par des hausses d’impôts et des évolutions politiques importantes.
Le président américain, Joe Biden, se rendra la semaine prochaine, le 31 mars, à Pittsburgh, la ville où il avait donné le coup d’envoi de sa campagne présidentielle en 2019, pour présenter un plan d’investissements dans les infrastructures et le système social du pays, commele rapportait le New York Times. Ce plan, dont le slogan phare sera «Build Back Better» («Reconstruire en mieux») pourrait englober jusqu'à 4.000 milliards de dollars (3.400 milliards d’euros environ) de crédits alloués au réseau routier et aux ponts, à la lutte contre le dérèglement climatique ou à la réduction des inégalités sociales.
Grand écart. Désormais voté, le plan à 1.900 milliards de dollars de Joe Biden place les Etats-Unis parmi les pays développés les plus généreux en matière de relance. Mais jusqu’où la nouvelle administration à Washington creuse-t-elle les écarts et la dynamique de reprise économique avec les autres pays ? Pour y répondre, les économistes de Goldman Sachs ont analysé, d’un côté, l’ampleur de la réponse budgétaire à la crise pandémique, par rapport à 2019, et de l’autre, la perte d’activité mesurée par l’écart à la production (output gap). La méthode a l’avantage de prendre en compte toutes les dépenses engagées pour soutenir les économies, y compris les stabilisateurs automatiques liés à l’Etat-providence en Europe.
L’Allemagne aura besoin d’un ensemble budgétaire supplémentaire en 2021 pour compenser le coût économique de la crise sanitaire du coronavirus, a déclaré jeudi soir le ministre des Finances, Olaf Scholz, sur Welt TV. Cette annonce était attendue après que plusieurs membres du parti social-démocrate (SPD) d’Olaf Scholz ont déclaré que le projet actuel d’une nouvelle dette de 180 milliards d’euros cette année serait insuffisante pour soutenir la principale économie de la zone euro. Mercredi soir, la chancelière allemande Angela Merkel et les dirigeants des Länder se sont mis d’accord sur un assouplissement par étapes des restrictions en vigueur face à la pandémie. Le plan de déconfinement entre en vigueur ce 8 mars.
L’Allemagne aura besoin d’un ensemble budgétaire supplémentaire en 2021 pour compenser le coût économique de la crise sanitaire du coronavirus, a déclaré jeudi soir le ministre des Finances, Olaf Scholz, dans un entretien télévisé sur Welt TV. Cette annonce était attendue après que plusieurs membres du parti social-démocrate (SPD) d’Olaf Scholz ont déclaré que le projet actuel d’une nouvelle dette de 180 milliards d’euros cette année serait insuffisante pour soutenir la principale économie de la zone euro.
Rishi Sunak aime la lumière et cette semaine l’a bien servi. Non content de se mettre en scène dans une vidéo de six minutes publiée sur Twitter et retraçant son action contre le Covid, le chancelier de l’Echiquier britannique a présenté le 3 mars un budget appelé à faire date dans l’histoire récente du Royaume-Uni, puisqu’il envisage d’alourdir la fiscalité des entreprises à compter de 2023.