Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
La loi polonaise permettant au ministre de la Justice de déléguer des juges dans des juridictions supérieures et de mettre fin à ces délégations à tout moment est incompatible avec les traités européens, a conclu jeudi l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Cette opinion marque une nouvelle étape dans les tensions entre le gouvernement polonais nationaliste et eurosceptique et l’Union européenne sur la réforme du système judiciaire polonais à l’oeuvre depuis fin 2015. Malgré les adoptions du budget européen et du plan de relance, Varsovie et Budapest ont saisi la CJUE afin de contester la base légale du nouveau règlement liant l’octroi de fonds européens au respect de l’Etat de droit.
La loi polonaise permettant au ministre de la Justice de déléguer des juges dans des juridictions supérieures et de mettre fin à ces délégations à tout moment est incompatible avec les traités européens, a conclu jeudi l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).
Les entreprises «qui sont le plus en difficulté» pourront étaler le remboursement de leur dette sociale jusqu’à 36 mois, a indiqué mercredi le ministre de l’Economie sur Cnews. «Vous avez beaucoup d’indépendants, de très petites entreprises qui ont accumulé une dette sociale, parce qu’ils payaient en 2020 sur ce qu’ils avaient gagné en 2019, a expliqué Bruno Le Maire. En 2020, ils n’avaient pas les moyens de payer donc ils ont reporté. Cette dette sociale, elle représente 12 milliards d’euros. Nous prévoirons un étalement qui pourra aller de 24 à 36 mois», a-t-il ajouté, disant vouloir éviter à ces entreprises de se trouver confrontées à un mur de la dette.
Les entreprises «qui sont le plus en difficulté» pourront étaler le remboursement de leur dette sociale jusqu’à 36 mois, a indiqué mercredi le ministre de l’Economie sur Cnews.
Le déficit budgétaire de l’Etat français s’est creusé à 47,5 milliards d’euros au 28 février, contre 35,2 milliards à la même date en 2020, a annoncé vendredi le cabinet d’Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics. Les dépenses hors prélèvement sur recettes sont passées de 54,1 à 63,3 milliards d’euros entre février 2020 et février 2021, en raison des mesures prises par le gouvernement pour endiguer la crise sanitaire et soutenir l’économie. Le financement du fonds de solidarité pour les entreprises a coûté 4,9 milliards d’euros, tandis que le dispositif exceptionnel du chômage partiel a coûté 1,4 milliard en février.
Pour ses 100 jours au pouvoir, le locataire de la Maison-Blanche a décliné son American Families Plan d’un montant total de 1.800 milliards de dollars, mais aussi prononcé un discours ambitieux sur les réformes qu’il entend engager. «L’Amérique se relève !», a annoncé Joe Biden pour sa première allocution au Congrès depuis le début de sa présidence. «Je n’ai jamais été aussi confiant et optimiste à propos de l’Amérique», a-t-il ajouté après être revenu sur les émeutes au Capitole du 6 janvier, «la plus grave attaque contre notre démocratie depuis la guerre civile».
L’Agefi a invité deux économistes à confronter leurs points de vue – opposés – sur l’annulation de la dette publique détenue par la Banque centrale européenne (BCE).
Un an après l’idée du plan de relance paneuropéen lancée par Emmanuel Macron et Angela Merkel, les ministres des Finances français et allemand, Bruno Le Maire et Olaf Scholz, ont présenté ensemble ce mardi leurs plans nationaux de relance et de résilience (PNRR) qui seront remis d’ici à vendredi à la Commission européenne.
Après avoir appelé Bruxelles pour rassurer Commission européenne (CE) samedi, le Premier ministre a présenté lundi au Parlement un plan de relance économique de 235 milliards d’euros, dont les 191,5 milliards provenant du plan de relance paneuropéen RRP (dont 122,6 milliards de prêts RRF), plus 13 du fonds React-EU et 30,6 milliards d’un fonds national complémentaires. «Le destin du pays réside dans cet ensemble de projets», a déclaré Mario Draghi à la chambre des députés, où il espère obtenir un vote favorable rapidement. Ce plan comprend des dépenses, essentiellement tournées vers l’avenir : 70 milliards dédiés à la transition écologique (en provenance des fonds européens RRP+React-EU), plus 31,4 milliards à la mobilité durable, 50 à la digitalisation/innovation, 33,8 à l’éducation et la recherche, 29,6 à l’inclusion sociale et 20,2 à la santé. Et des réformes (administration, fiscalité, justice, concurrence) qui, malgré un calendrier précis imposé par Bruxelles, restent le point de frictions entre les partis.
La Commission européenne a annoncé mercredi qu’elle prévoit d’emprunter sur les marchés financiers 150 milliards d’euros par an en moyenne jusqu’en 2026 pour financer le plan de relance de l’Union européenne. Le total du plan NextGenerationEU s’élève à 750 milliards d’euros aux prix de 2018 mais représente près de 800 milliards aux prix actuels. La CE précise que le programme de financement prévoit des emprunts obligataires à 3, 5, 7, 10, 15, 20, 25 et 30 ans, complétés par des émissions de bons à moins d’un an. Sa mise en oeuvre débutera dès que les 27 parlements nationaux auront ratifié le texte sur les «ressources propres» de l’UE.
FIN DE LA PERIODE DE GRACE Dans tous les Etats où elles ont été mises en place, les mesures de soutien à l’économie ont permis à nombre d’entreprises d’échapper à la faillite. La fin progressive de ces aides au cours du second semestre 2021 devrait se traduire par une hausse des défaillances de 26 % au niveau mondial, estime le cabinet Atradius. Dans les pays les plus protecteurs, et où la baisse des faillites a été la plus forte en 2020, à savoir l’Australie, la France, Singapour et l’Autriche (graphique n°1), le mouvement haussier sera plus marqué (graphique n°2).
La Commission européenne (CE) a annoncé mercredi qu’elle prévoit d’emprunter sur les marchés financiers 150 milliards d’euros par an en moyenne jusqu’en 2026 pour financer le plan de relance de l’Union européenne (UE) notamment orienté vers la transition climatique et les technologies numériques après la crise du coronavirus.